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When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction]

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MessageSujet: When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction] When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction] Icon_minitimeDim 1 Déc - 0:00

Welcome in our real world
Salem & Amos
Lorsqu'on a personne à pleurer, la vie est simple... Du moins c'est ce que tout le monde croit. Car cette certitude est préconçue, et la vérité est beaucoup plus sombre, plus cinglante. Car lorsqu'on a personne à pleurer, tout semble si parfait, si beau, que petit à petit, les choses se ternissent, et ce qui faisait leur beauté, leur unicité fut un temps, disparaît. Ces choses merveilleuses perdent leur valeur pour ne devenir que de banals éléments d'une vie tout aussi banale. Alors on en vient à devenir aussi malheureux que quelqu'un qui a perdu un proche. Ou pire, on en vient à souhaiter la mort, la désirer plus que tout, simplement pour vivre au moins une fois une nouvelle expérience, pouvoir s'envoler, prendre la hauteur et avoir un autre point de vue sur ce qui nous entoure... Ce désir ardent de mort qui engendre la vie devient parfois tel qu'il faut s'éloigner pour rester lucide, rester soi-même... S'éloigner pour se rendre dans le seul lieu où les morts sont plus nombreux que les vivants, et ce, pour l'éternité : le cimetière.

Amos était sorti du boulot plus tôt ce soir. Il avait terminé ce qu'il avait à faire et les clients semblaient avoir décidé que la musique n'était pas leur priorité du jour et avait déserté la boutique. Le jeune homme s'en fichait pas mal. Il avait été plus tranquille et plus disponible. Disponible certes, encore faut-il avoir quelque chose à faire lorsque le temps nous offre une petite liberté. Or Amos lui ne savait que songer pendant ses temps libres. Songer à mille et une choses étranges, songer à des rêves qu'il faisait et qui lui apparaissaient comme venant d'un autre monde, songer à sa vie, son bonheur, ses conquêtes... Il n'avait pas encore trouvé l'âme sœur, et la seule personne qu'il avait l'impression d'aimer vraiment ne ressentait pas la même chose. D'habitude, il se serait battu, mais aujourd'hui, une fatigue extrême le tenait et il avait l'impression désagréable de planer au dessus d'un gouffre et d'être entravé par des forces invisibles.
Il marchait dans les rues quasi désertes de la petite ville où il avait élu domicile, sans vraiment savoir où il allait... sans doute là où ses pieds voudraient bien le mener... Les yeux dans le vague, Amos pensait encore, et encore, au sens que prenait son existence, à la manière générale dont il la menait, seul et arrogant, depuis de longues années déjà. Personne à pleurer ici, personne à qui se confier, du moins pas comme on se confie à un disparu, comme on se confie sans attendre de réponse... Il avait tout quitté pour la solitude, le calme, la liberté, et il se retrouvait après des années de bonheur dans une impasse, un moment de sa vie où tout lui semblait... noir, morose, où il avait l'impression que les choix qu'il avait fait étaient les mauvais. Sa vie entière lui paraissait être une erreur, et le pire était qu'il n'en connaissait pas la raison.

Voguant dans ses songes, il ne s'attendait cependant pas à se retrouver si loin... Lorsqu'il leva le regard, ses yeux se posèrent sur les formes brutes des pierres tombales érodées par les âges. Amos mit un instant avant de comprendre qu'il se trouvait aux portes du cimetière. Non loin, il apercevait le caveau de Regina, le maire. Il avait toujours voulut pénétrer dans ce lieu mystérieux, mais c'était interdit. Cependant, le reste du cimetière était en accès libre, et le jeune homme, après un moment de doute et d'hésitation, finit par s'avancer dans l'herbe rase et s'approcha des tombes. Il marcha quelques minutes entre elles, lisant les différents noms sur les plaques, les mots déposés par les proches, jaugeant les fleurs mortes laissés là pour colorer la vie du mort...
Il s'arrêta face à l'un des tombes, celle d'une jeune femme présuma t-il. La tombe était dépourvue de nom et il n'y avait aucun mot, aucune fleur sur le marbre terni qui lui servait de sépulcre... Son visage était doux et souriant. Elle rayonnait de vie et semblait aussi pure qu'un ange, avec pourtant cette pointe de malice dans les yeux qui laissait dire qu'elle devait être quelqu'un de mystérieux et plein de surprise. Il la fixa longuement, se perdant dans la contemplation de ses traits fins qui paraissaient si réels, à tel point qu'il crut la voir bouger et le regarder. Il sursauta et cligna des yeux, se redressant et détournant le regard de la photo usée de l'inconnue.

Elle lui était familière, mais il aurait été incapable de dire où et quand il aurait pu avoir vu cette femme. Et il n'eut pas le loisir de chercher plus profondément, car quelqu'un s'approchait, et si Amos aimait souvent la compagnie, en cet instant, il ne désirait qu'être seul, et... curieusement, il désirait pleurer cette demoiselle que personne ne semblait avoir jamais pleuré.
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MessageSujet: Re: When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction] When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction] Icon_minitimeDim 1 Déc - 11:30

HJ:
AMOS & SALEM
" Le quartier Ys, où ma demeure se trouvait, était l'un des lieux les plus mystiques de tout Storybrooke. Du moins je le ressentais ainsi, le cimetière, l'Eglise, des endroits teintés d'une croyance qui ne me comptait pas parmi ses disciples. Je pense que l'on aurait pu me qualifier de … Non, ça n'avait pas d'importance. La journée s'était déroulée sans encombre et pourtant très longue pour moi, des élèves n'avaient rien trouvé de mieux que de faire une plaisanterie en invitant des poussins dans l'amphi, et ils avaient semé la panique en sautillant sur les tables, sur les bancs, et en venant déposer leurs plumes un peu partout. Ce n'était pas que j'avais peur des poussins, mais il y'avait des raisons pour les quelles je préférais la bibliothèque aux discothèques ou aux choses de ce genre, le bruit et le tumulte me stressaient. C'était bien une des raisons pour les quelles les humains m'effrayaient. Ils étaient bruyants, ils cassaient des choses, semaient la panique. Rien que d'y penser une salve de frissons me prit, et je nouais plus soigneusement la longue echarpe rouge autour de mon cou. Contrairement à ma personnalité peut être un peu fade par moment, il fallait reconnaître que j'aimais énormément les couleurs vives, du moins, pour les echarpes et les chaussures, les accessoires en somme, causant des contrastes amusants et à mon gout avec mes tenues souvent noires. Bref, revenons à nous moutons, ou plutôt à nos poussins. Les eleves fautifs s'étaient rendus une fois que l'un de ces pauvres bébés volatiles s'était fait ecrasé par un balourd trop peu soucieux, et l'assemblée s'était finalement fait renvoyer. Comment punir des eleves dont certains étaient presque plus vieux que moi. Et surtout quelle idée stupide de lâcher des poussins en plein milieu d'un cours de grec ancien. Je n'avais pas compris la blague - peut être que j'étais plutôt lente à cet égard la après tout -, et le poussin ecrasé m'avait fait lâcher quelques larmes.

Le vent sur mes joues me ramena à la réalité, effaçant à demi l'image du pauvre petit animal jaune… tandis que je me rendais compte que j'avais marché trop loin. La route vers mon lotissement, je l'avais loupée il y'avait de cela 2 kilometres, et je me retrouvais désormais en face d'un vieux portail richement orné. Le Cimetière ?  Ce lieu résonnait d'une énergie étrange, d'un attrait different. Je n'y'avais personne bien sur, même pas mes parents adoptifs qui vivaient probablement une belle vie, ailleurs, du moins je le pensais. N'ayant jamais réellement tissée de liens, je ne pouvais pas dire que je comprenais la souffrance de la perte d'un être aimé. La seule personne qui comptait réellement pour moi, ne mourrait pas de si tôt. Lithium, avait en effet la capacité de vivre très vieux - ou très vieille, je n'avais pas encore décidée de parler d'elle au féminin ou au masculin. Les tortues étaient au final les meilleurs amis des solitaires, et penser à elle, attira un sourire doux sur mon visage.

Le cimetière semblait désert, et mue par un sentiment étrange, une intuition de je ne sais quoi, je passais la porte chancelante, heurtant la boue de mes bottes alors que j'avançais au fil des allées. Il y'avait une atmosphère étrange régnant au milieu des tombes, comme quelque chose de familier pour moi, sans que je n'en capte l'essence. Je ne comprenais pas. Et maladroitement je continuais d'avancer. Le sol était rocailleux par endroits, tandis que d'autres allées étaient plus… nettes, plus propres, avec des pavés bien entretenus. Il en était de même pour les sépultures, certaines sortaient du lot, d'autres se retrouvaient en plus mauvais état.

Ma route s'acheva soudain, alors qu'une tombe particulière attirait mon attention. Elle était différente, sans que je n'arrive à m'expliquer comment… elle exerçait sur moi une drôle de pression. Je me mordais les lèvres, curieuse, et je m'en approchais un peu plus, distraite au point de m'emmêler les pieds dans un caillou, et de m'étaler de tout mon long dans un « OUMPH » sonore. Esperons qu'il n'y'avait personne, parce que pour le moment j'essayais de me relever. Bon… C'était pas comme si j'avais réveillé les morts mais… C'était tout de même pas très discret. Tu parle d'un boulet Salem.  


Dernière édition par A. Salem Falksgärdh le Lun 2 Déc - 17:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction] When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction] Icon_minitimeDim 1 Déc - 17:00

Welcome in our real world
Salem & Amos
La personne qui s'approchait semblait avoir décidé de troubler le repos des morts, et sa discrétion laissait franchement à désirer ! Un bruit sourd suivit d'un son grotesque et étouffé résonna dans la nuit tombante et Amos leva les yeux au ciel. Qui avait bien put se vautrer ainsi dans un cimetière ? Les gens ne regardaient donc jamais où ils mettaient les pieds, ou bien était-ce prémédité exprès pour ennuyé les autres ou simplement attirer l'attention sur eux ? Le jeune homme reposa son regard sur la tombe de la défunte inconnue et eut un petit sourire en coin. Il la fixa, hésitant longuement. Puis il finit par céder et tourna les talons pour aller jeter un oeil au maladroit ou à la maladroite qui était tombé un peu plus loin.

Pas si loin finalement... à peine quelques centaines de mètres et Amos se heurtait déjà à celui qu'il cherchait. Ou plutôt celle, car il s'agissait d'une femme. D'une jeune femme. Et belle. Même dans la nuit le jeune homme parvenait à déceler son visage aux traits délicats, et sa silhouette gracile et élégante se découpait à la perfection dans le rayon de lumière qui perçait depuis la rue. Après une contemplation de la nouvelle venue, qu'il voulait des moins intrusives et gênantes, celui qui était partie pour réprimander le maladroit qui avait troublé son recueillement, s'adoucit dans l'instant et poussa un soupir discret avant d'afficher un sourire courtois mais toutefois tinté de malice. Il s'enquit au plus vite de  la santé de cet oiseau rare, histoire de vite vérifier si il ne s'était pas brisé une aile en tombant de son nid. « C'est vous que j'ai entendu ? Vous êtes tombée ? Vous ne vous êtes pas blessée au moins ? » Véritable gentleman, Amos avait prit ce ton désespéré et inquiet qu'il savait si bien imiter et qui faisait craquer ces damoiselles en détresse. Évidemment, son jeu n'était pas simplement fait pour le distraire, il devait avoir une finalité, et le plus souvent elle s'apparentait à un baiser de ces dames voire, lorsqu'il se montrait des plus doué, une nuit en sa compagnie... Il n'avait jamais été plus loin, parce qu'il n'en avait pas besoin. Il jugeait de la valeur de ses conquêtes en un seul regard et ce soir, il sentait que cette pauvre créature tout droit sortie d'un rêve était une de ces femmes qui vous font tourner la tête rien qu'en souriant.

Amos, qui voulait être vu positivement par la jeune femme, s'approcha d'un pas et lui servit un autre petit sourire en coin. « J'en oublie la politesse ! Je suis Amos. Amos Valentini, mais vous ne devez pas me connaître... votre visage ne m'est pas familier en tous cas. » « et car si je vous avais croisé plus tôt, croyez bien que je ne vous aurait pas oubliée ! »... il n'ajouta pas cette dernière phrase qui était clairement de trop, bien que l'envie ne lui en manque pas, il ne voulait pas brusquer la demoiselle en lui exposant aussi violemment ses intentions à son égard. Elle était la Reine de cette nuit, et il devait le lui faire savoir. Ainsi, si en un sens il menait la danse, il n'irait jamais faire ou dire quelque chose qui pourrait nuire à la jeune femme, ou à son plan drague : car c'était bien de cela qu'il s'agissait, ni plus ni moins. Et si vous le demandez : non, Amos n'a pas honte. Pourquoi avoir honte des bonnes et belles choses ? A qui cela nuisait-il après tout ? Les demoiselles appréciaient et lui aussi, que dire de plus ? Les seules qui n'aimaient pas ça étaient M.J. Et Phoebe. Cette dernière était différente des autres... Elle réduisait à néant toutes les tentatives d'approche du jeune homme, et si habituellement il abandonnait la bataille lorsque ces rares cas se présentaient, avec elle, il redoublait d'effort ; et chaque démonstration d'inimitié de la chanteuse venait garnir son espoir.

Si elle apprenait ce qu'il faisait ce soir, pour sur qu'elle allait encore lui en vouloir et chercher à s'éloigner de lui... Mais très clairement, ce soir, Amos s'en foutait comme de sa première dent ! Il ne voulait que se détendre, et son désir de solitude s'était transformé en désir de gracieuse compagnie au moment où il était tombé sur cette douce inconnue. Douce inconnue dont d'ailleurs il ne connaissait pas le nom ! « Je peux espérer connaître à mon tour votre nom ? » Encore demeurait-il soft, mais bientôt, il ne tarirait par d'éloges sur la beauté de la dame, et espérait que ces flatteries toucheraient son égo et la ferait sienne. Il ne fallait que de la patience, et Amos avait du temps à revendre ! Il avait peur du sommeil et n'avait de toute façon aucune envie de rentrer se coucher. Du moins... pas seul.
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MessageSujet: Re: When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction] When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction] Icon_minitimeLun 2 Déc - 8:07

AMOS & SALEM
Quelques jours plus tard, j'aurais pu trouver cela trés ironique, que ce soit moi entre toutes les personnes presentes à Storybrooke, qui me retrouve à troubler le repos des défunts. Cela étant dit, je ne pouvais pas le savoir, et pour l'heure je me retrouvais surtout, perturbée, et totalement rouge de gène, me relevant en epoussetant les genoux de mon jean. Ce n'était pas discret. Et même dans l'obscurité, je me sentais rose et genée, c'était derangeant. D'autant plus que quelques minutes, - qui me parrurent des fractions de secondes - plus tard, une nouvelle presence se dressait devant moi. De taille convenable, avec des cheveux blonds brillants sous la lune, et des yeux clairs, l'homme qui se tenait en face de moi était tout a fait charmant. Il était cependant le témoin de mes frasques négatives, et je baissais un peu la tête, génée. L'envie de courir me refugier chez moi ou dans ma voiture plus forte que jamais.  Il était cependant un gentleman, et malgré mes defauts et mes manques relationnels, j'étais quelqu'un de trés poli, et trés courtoise aussi. Ainsi, lui adressais-je un leger sourire en me mordant tout de même un petit coin de lèvre. « Ca.. Ca va aller. Je suis navrée, je ne voulais pas interompre votre moment. » Car aprés tout, je n'étais pas savoir que certaines personnes auraient pu s'en prendre a moi car j'aurais derangé leurs morts, ou quelque chose comme ça. L'aprés vie... ? Je ne me questionnais pas vraiment dessus. Je ne croyais pas en ce dieu unique dont tout le monde parlait, et les concepts de paradis et enfers me semblaient tout de même ridicules... Soit, ce n'était ici pas vraiment le sujet, et l'homme ne semblait pas m'en vouloir. Au contraire il semblait de manière encore pire, vouloir converser un peu avec moi.

Peu à l'aise, j'ignorais comment reagir, et je tentais de mimer un sourire semblable au sien. Sa voix sonnait flatteuse, et douce. Comme celle de quelqu'un qui desirait quelque chose, mais au fond de moi, il existait une jeune femme qui était incapable de voir le négatif dans les gens. Ils m'effrayaient, mais je les supposais toujours sinceres et dottés des meilleures intentions qui soient. Ainsi quand au terme d'un silence il me demanda mon long, je commencais à parler, « Salem Falksgardh, effectivement je ne vous ai jamais croisé, mais je ne sors pas beaucoup, enfin, a part pour aller en cours et a la bibliotheque... Enchantée !  » Et le rouge remontait a mes joues, tandis que je faisais preuve une fois de plus de mon inaptitude à tenir une conversation ou même a en debuter une .  Soit je ne parlais pas, soit je parlais trop. J'étais incapable au fond de trouver le juste milieu... Et peut être que certains pouvaient trouver ça charmant, pour ma part je trouvais cela handicapant.

Génée, je tentais tout de même à mon tour d'initier le contact, sure que les conversations marchaient ici, finalement peu émue par le cadre fort peu inopiné d'une telle rencontre. « Je ne pensais pas croiser quelqu'un ici à cette heure ci.  » C'était un peu un mensonge au fond, et je me reprennais. « A vrai dire, je ne pensais pas me trouver ici non plus ...  » Pour sur il allait me prendre pour une folle... ? Non ? Ca serait dommage quand même non ?
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MessageSujet: Re: When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction] When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction] Icon_minitimeDim 8 Déc - 1:06

Welcome in our real world
Salem & Amos
Son air désolé aurait presque fait pitié à Amos. Elle semblait tellement gênée et donnait l'impression de se trouver mal à l'aise en sa présence. Le jeune homme trouvait cette fragilité délicieuse. Il se hâta de rassurer la demoiselle, histoire qu'elle ne se torture pas pour rien. « Oh non, vous ne me dérangez pas. Je ne pleurais personne... enfin personne qui m'était proche. » Il marqua une pause et tourna la tête pour regarder derrière lui avant de hausser les épaules et de retourner vers la jeune femme. « En fait, je me recueillait sur la tombe d'une inconnue. » Immédiatement après avoir lâché cela, il se sentit devenir blanc comme un linge. Pourquoi donc avait-il dit pareille chose ? C'était idiot, inutile, et la pauvre le prendre sûrement pour un fou. Pleurer une inconnue, quelle idée ! Et le dire avant tant de naturel... Cela ne lui ressemblait pas, et Amos commençait à se demander si la beauté de celle qui se tenait face à lui ne lui montait pas à la tête.

Heureusement, la source de sa migraine lui sauva la mise. D'abord, un charmant et timide sourire, puis enfin son nom. Salem. Amos ne put s'empêcher de faire le rapprochement avec ces histoires de sorcières que lui racontaient sa mère lorsqu'il était enfant. Il ne dit rien de tout cela à ladite Salem, cela aurait été impoli de sa part de la comparer à une sorcière, elle qui semblait aussi douce et adorable qu'un ange... La suite intrigua le Don Juan. En cours ? Elle était encore étudiante ? Elle semblait pourtant assez âgée. Enfin du moins, plus âgée que les minettes étudiantes avait déjà séduite, et de ce fait, beaucoup plus mûre physiquement. Une sagesse extrême se lisait sur son visage de porcelaine et elle semblait si... mystérieuse malgré ses airs de petite fille sage et sans histoire. Soudain, Amos avait envie de mieux la connaître. Au delà de l'attirance physique, il ressentait le besoin qu'elle lui parle d'elle, de sa vie, de ses passions... Simplement qu'elle parle, simplement parce qu'il se rendait compte de la façon étrange donc ses mots, quels qu'ils soient, l'envoûtaient... Il la fixa de manière étrange un long moment, puis, se rendant compte que cela devait paraître bizarre et lui faire peur, il se reprit et cligna des yeux plusieurs fois. Puis, il osa poser la question qui lui brûlait la langue. Toujours avec politesse et courtoisie. « Excusez-moi miss Salem mais... sans vouloir être indiscret, vous parlez d'aller en cours, êtes-vous donc encore étudiante ? » Il n'ajouta rien. Un 'vous paraissez plus âgée' aurait sans aucun doute été de trop, même si Amos sentait que la demoiselle ne l'aurait pas prit dans le mauvais sens. Il préférait ne pas prendre de risque.

Puis, alors qu'elle tentait de paraître correcte, bien que le rouge lui était monté aux joues – ce qu'Amos trouvait parfaitement adorable une fois encore – Amos senti un vent violent venir de la rue et soulever un tapis de feuille à l'entrée du cimetière. Le ciel s'assombrissait et l'air devint sec, et froid. Le jeune homme frissonna et fronça les sourcils. Il avait un mauvais pressentiment, sans pouvoir dire à quoi il s'apparentait, il sentait que quelque chose n'allait pas, que quelque chose allait se passer... bientôt.
Comme il était venu, le vent retomba et l'air se réchauffa un peu. Le ciel était cependant encore assez gris, et Amos restait méfiant. Il put cependant reporter son attention sur Salem et lui servit un sourire, qu'il voulait rassurant à la fois pour la jeune femme que pour lui même. Et ce qu'elle dit le frappa. Il oublia ce qui venait de se passer et retrouver son air de chasseur charmant. Un petit sourire en coin s'afficha sur son visage et ses yeux se mirent à pétiller, sentant que les choses avançaient – doucement certes, mais avançaient – et jouaient en sa faveur. Salem lui tendait une perche immense et il n'allait pas se gêner pour la saisir !

« Le destin nous aura réunis... Il ne faut pas chercher à savoir pourquoi, ces questions là on rarement de réponses. » Amos fit un clin d'œil à la belle demoiselle et s'avança d'un pas dans sa direction. Il aimait sa timidité et sa naïveté. Elle ne se doutait de rien, et il prenait garder d'y aller en douceur pour ne pas le brusquer. Il savait qu'il gagnerait, il n'y avait aucun doute. Il plongea ses yeux bleus dans les prunelles similaires de Salem et lui susurra avec envie. « Que diriez-vous de profiter de cette rencontre, hasardeuse ou non, pour faire plus ample connaissance ? Vous m'avez l'air d'une jeune dame plus qu'intéressante, et j'aimerais beaucoup en savoir plus sur vous, histoire de rattraper mon retard... »  
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MessageSujet: Re: When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction] When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction] Icon_minitimeVen 13 Déc - 11:28

AMOS & SALEM
HJ:

Bien entendu j'étais gênée. Je n'étais pas de ces filles faciles qui arrivaient à instaurer une conversation aux premiers sourires. Non, au contraire il était difficile de me faire parler. C'était toujours dur. Douloureux. J'étais toujours un peu perdue quand je me retrouvais en face de quelqu'un. Et je me sentais bizarre. Les gens me regardaient souvent avec une lueur… étonnée, quand je me mettais à trembler en leur parlant. Essayons de respirer. Il s'agissait de garder son calme de …

Cependant je n'étais pas la seule personne bizarre ici.
Il se receuillait ainsi devant la tombe d'une inconnue. Ce qui me fit un peu hocher la tête, pour montrer que je comprenais. Et je ne rajoutais rien. A chacun ses bizarreries. Et si cela lui plaisait de faire ça. De pleurer quelqu'un qu'il ne connaissait pas, qui étais-je pour juger quelqu'un ? Après tout ne pleurais-je pas parfois en silence pour des personnes décédées depuis bien trop longtemps, et qui malgré leurs statuts d'auteurs de renoms, de grands hommes, n'étaient pour moi que d'illustres inconnus ?

Chacun ses défauts. Chacun ses hobbies.
Je finissais néanmoins par me présenter lui offrant nom et sourire. Ce n'était pas que je voulais particulièrement socabiliser, mais il semblait vraiment gentil, et au fond je ressentais l'envie de le connaitre d'avantage. Il serait comblé ? Je lui offrais un dialogue que je n'avais pas instauré depuis bien des années. Et sa réaction à mes mots m'offrit un grand sourire.
« Je semble plus vieille que l'entendement du commun des étudiantes peut être ? » c'était un sourire un peu narquois, un peu joueur, pas méchant, qui se glissait sur mon visage, alors que je reprenais sérieusement. « Je suis professeur a vrai dire. Spécialiste dans les langues mortes telles que le Grec Ancien et le Latin. Experte et passionnée en vieux Norrois à mes heures perdues. » Le sourire sur mon visage cette fois était on ne peut plus sincère. J'aimais parler de ce que je faisais. Je ne me sentais pas… perdue quand c'était le cas. Les langues mortes, les vieilles civilisations, ces choses la, étaient justes fascinantes pour moi et … Enfin, qu'importait ? Ca ne l'intéresserait probablement pas de savoir tout ça.

J'étais gênée.
La conversation n'était toujours pas facile malgré quelques mots plus doux.

Et soudain se leva un vent vraiment violent, qui me fit nouer d'avantage l'écharpe autour de mon cou. Quelque chose semblait bizarre aujourd'hui. Mauvais pressentiment peut être. Je n'étais pas du genre à trop y croire, et pourtant. C'était… Etrange. Tellement… Comme si une boule d'angoisse se formait en moi. Je tentais néanmoins de rester impassible et a mon tour, pour oublier tout cela, je tentais d'instaurer quelques mots.

Le destin.
Je hochais la tête, approuvant ce qu'il venait de dire, et je le regardais - impuissante - s'approcher de moi. Ses yeux étaient magnifiques. Il avait l'air tout a fait gentil. Je n'aurais pas imaginé une seule seconde qu'il tente de me séduire ou quoi que ce soit. Pour moi, c'était un autre monde. Je me fendais d'un hochement de tête, et d'un sourire gené. « Je… Je ne sais pas. Peut être que ce lieu n'est pas le plus adéquat pour faire une conversation. Que diriez vous d'aller prendre un café ? » La ! J'étais très fière de moi. J'étais en train de me faire un ami non ?

Quelle naïveté.

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MessageSujet: Re: When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction] When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction] Icon_minitimeSam 14 Déc - 22:46

Welcome in our real world
Salem & Amos
« Je semble plus vieille que l'entendement du commun des étudiantes peut être ? » Amos eut un petit rire et il se répondit à lui même « Pas vieille... mature. Et bien plus délicieuse. » Il n'en fit rien cependant, jugeant la chose un peu trop brusque pour un début de rencontre. Il ne voulait pas aller trop vite avec cette charmante créature. Il ne s'agissait pas tout gâcher maintenant ! Il se contenta donc de lui sourire, encore et encore, et croisa les bras alors qu'elle commençait à lui parler de ce qu'elle faisait vraiment. Ainsi, elle enseignait les langues anciennes. Étrangement, cela surprenait Amos autant que cela ne le surprenait pas. Il n'y avait aucun doute que la jeune femme était passionnée par son métier, et ce qu'il lut sur son visage lui rappela sa propre passion pour la musique. Il jugea bon de répondre cette fois, histoire que Salem ne se pose pas trop de questions... « Vous semblez aimer votre métier, c'est vraiment une bonne chose ! » Il lui servit un nouveau sourire en coin, lourd de sens et ajouta avec malice mais sincérité « Vous devez être un professeur formidable ! Et une connaisseuse des langues anciennes doit aussi être douée en mythologie ! J'adore ça ! » Amos n'avait jamais parlé de ce détail à personne, de peur qu'on se moque de lui... Mais il avait toujours adoré la mythologie, les légendes magiques des Dieux et Déesses, Hercule, Ulysse, L'hydre, la méduse, Ariane... Toutes ces personnalités hors du commun desquelles il se sentait bizarrement proche, sans pouvoir l'expliquer. .. Il tirait à l'arc pour ressembler à ces héros imaginaires, pour tenter d'égaler leur grandeur. Parfois même, lorsqu'il chantait, c'était en songeant à eux. Et ce ciel étoilé qu'il aimait tant regarder durant des heures... il s'y imaginait un monde merveilleux, l'Olympe et des chars en or massif, des chevaux ailés, des Dieux géants, des nuages faits de soie... Un univers qui, de toute évidence, n'était que le fruit de la folie de quelques passionnés d'histoire ancienne tel que le jeune homme et la dame qui lui faisait face...

Amos n'avait jamais dit cela à personne certes, mais il ne regrettait en rien ce aveu. Il avait l'impression que Salem ne se moquerait pas de lui, même qu'elle le comprendrait. Il avait l'impression que ce secret n'avait pas à en être un avec elle, et c'était follement agréable de pouvoir ainsi parler de soi avec sincérité sans craindre des moqueries ou bien qu'on vous prenne pour un aliéné. Il eut un petit sourire rieur et poussa un soupir alors que la jeune femme proposait de faire connaissance ailleurs. « Regardez, nous faisons déjà connaissance ! Si vous souhaitez aller dans un bar ou un café, à votre convenance, mais d'abord, acceptez de faire le tour de ce cimetière en ma compagnie. Je suis certain qu'il en sait plus que d'apparence et qu'il nous en apprendra beaucoup sur nous-même... » Amos parlait sans vraiment se rendre compte de ses mots, comme guidé par une force invisible qui lui aurait soufflé quoi dire... C'était à la fois perturbant et totalement grisant. Il plia son bras le présenta à la demoiselle comme il est de coutume de le faire avant une danse ou simplement par politesse vis à vis de la dame que l'on accompagne. Évidemment, il espérait qu'elle le prenne et qu'elle veuille bien se laisser aller en sa compagnie un moment. Il aurait voulut qu'elle ne parte jamais, qu'elle passe la nuit entière avec lui... car malgré les choses étranges qui arrivaient ce soir, le jeune homme n'avait pas perdu de vue son objectif principal, qui était de séduire la douce Salem.

Désireux de la mettre en confiance et de la faire céder à sa demande, Amos ajouta avec un sourire de prince : « Et je vous en prie ma Dame, tutoyons nous, les choses seront plus simples ainsi. » Il lui fit un clin d'œil, quasiment imperceptible et lui présenta plus haut son bras, dans l'espoir qu'elle le prenne. Il indiqua en même temps du menton une direction derrière lui. « Là bas, il y a la tombe de cette demoiselle inconnue, j'aimerais que tu la voies. C'est important. Il y a une inscription que je ne peux lire... Peut-être toi, grâce à tes connaissance, arriveras-tu à le faire. » Amos ne comprenait pas son engouement pour cette inconnue mais il avait besoin de savoir qui elle était. Et si son nom n'était pas inscrit, les quelques mots en langue ancienne qu'il y avait de graver sous le nom invisible aideraient peut-être à savoir de qui il pouvait s'agir... Et même si Amos faisait semblant de ne pas le savoir, au fond, il avait une petite idée de qui cela pouvait bien être... mais le dire aurait été accepté une douleur trop grande à supporter, et surtout, détruire le peu de crédibilité qu'il lui restait encore dans cette ville. En soi, signer son arrêt de mort, finir en asile, et ne plus avoir que ses rêves de Dieux et de palais dans le ciel majestueux...
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MessageSujet: Re: When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction] When the death become your life | PV A. Salem [jour du levé de la malédiction] Icon_minitimeLun 16 Déc - 7:24

AMOS & SALEM
HRP:

Est-ce que j’aimais mon métier ? Oui, pour l’aimer c’était un fait, je l’aimais. Bien sur, je ne pouvais même pas imaginer à quel point il était proche de ce que je pouvais être… Et eloigné à la fois. Mais je l’aimais. Il me donnait un sentiment de reconfort que l’être humain ne me donnait pas. Et cet homme en revanche, me donnait un sentiment bizarre. Il voulait quelque chose, mais comme tous les hommes, comme toute l’entièreté du genre humain, je n’arrivais pas à le comprendre. Ce ne fut que quand il dit la phrase magique, qui se resumait en quelques mots à «  j’adore la mythologie » que mes barrières tombaient. Quelqu’un voulant me séduire n’aurait pas pu mieux faire. La mythologie était la passion de ma vie. Le sourire sur mon visage devint carrément plus franc, et je le regardais sous un jour nouveau. Ce n’était pas simplement un allumé qui visitait des inconnus dans les cimetières, et qui parlait aux femmes qu’il croisait comme si il les avait toujours connu. C’était quelqu’un. Quelqu’un avec qui je pourrais peut être avoir un sujet de conversation – et pas des moindres – quelqu’un qui pourrait peut être me montrer que le genre humain n’était pas si dérangeant que je ne me l’imaginais.  « C’est ma grande passion. Est-ce que vous connaissez les mythologies scandinaves ? » C'était sorti tout seul. Il ne fallait pas grand-chose pour que je ne veuille faire la conversation au final. Et oui, les mythes scandinaves étaient ceux qui me passionaient le plus. Peut être n’était ce pas banal, après tout , la plupart du temps les gens s’attardaient sur la mythologie gréco-romaine, l’Olympe, les chérubins cupidon, Hades et Persephone, tous ces mythes que bien sur je ne connaissais aussi que trop bien. Mais il y’avait d’avantage. Yggdrasil. Midgard. Les mondes supérposés. Les alfars et les nains. Tout ce qui avait inspiré nombre d’auteurs de fantasy. Je rayonnais à l’idée d’en parler.

Mais avant ne fallait il pas quitter ce lieu ?
Ca n’avait pas l’air d’être dans ses priorités, et finalement ça ne me derangeait pas plus que ça. Il y’avait un confort, une familiarité, avec ce lieu caucasse, et je hochais silencieusement la tête, le laissant me prendre le bras, finissant quelques secondes plus tard à lacher un simple « Pourquoi pas. » amusé et sincère.  Il avait raison au final, et rien ni personne ne m’attendait à la maison, à part bien sur Lithium, mais elle avait de quoi manger et elle n’était pas le plus… amical des animaux au final. Ce qui ne m’empechait pas de l’aimer plus que tout.

Et voila, c’était ainsi qu’on se faisait un ami ? Ou quelque chose comme ça ? Quand on y repensait j’étais telle une enfant. Quelqu’un qui ne savait rien des relations humaines, et n’importe qui aurait pu en profiter pour faire de moi ce qu’il voulait. Cependant la bonté humaine existait n’est ce pas ? Cet homme était beau et aimable. Il ne pouvait être petri de mauvaises intentions. Alors je me fendais d’un nouveau sourire, mi timide, mi heureux. « Avec plaisir. Et si tu veux, allons voir cette tombe. Si mes connaissances peuvent t’aider, j’en serais ravie. » C’était dit, il ne lui restait plus qu’a m’amener voir la tombe en question. Drole d’occupation nocturne. Mais la nuit tout entiere était drole aujourd’hui. Un peu bizarre.

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