De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina
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Malory G. Warbird
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Sujet: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina Dim 11 Aoû - 2:09
J'aime pas les pommes ! Bon ok ... j'aime bien les pommes ...
Je suis assise en tailleur par terre, mon casque sur mes oreilles, mes mains sur mes chevilles, devant le four et la tarte qui est en train de cuir. Bon sang ! Le temps que j’ai mis à la faire cette tarte ! Je me suis même blessée en la faisant ! Alors maintenant j’attends le résultat final ! Enfin … le vrai résultat saura lors de la dégustation. J’espère que ça va plaire. Il le faut. Même si au fond, c’est le geste qui compte surtout, non ? Ça faisait une heure trente à peu près que je cuisinais. Alors j’espérais bien qu’au prix de cet effort monumental, ça allez plaire ! Je regardais ma montre, bientôt dix-sept heures. Mon père était à son boulot, ma mère était au parc avec mes trois petits-frères. J’étais donc seule chez moi. Mon père rentrerait vers vingt-heures, vingt et une heure s’il décidait de fermer tôt aujourd’hui, ou plus tard … ma mère allait rentrer vers dix-neuf heures avec les trois petits monstres pour la douche. J’avais donc à peu près deux heures devant moi. Tiens ! La tarte semblait être prête !
Je prends des gants, la, les machins spéciaux pour sortir des plats brûlants du four. Déjà que je me suis blessée, j’aimerais ne pas me brûler ! Je sors la tarte avec précaution et la dépose tout aussi précautionneusement. Je ferme le four un peu brusquement il faut l’avouer ! Mais sérieux, je n’ai pas envie de me brûler. Bon ! Je suis plutôt satisfaite du résultat. Ça semble pas trop mal cette tarte au citron meringuée. Ça m’aura coûté un doigt que j’ai mis dans un pansement ! Je mets le plat sous cloche. Éteint la musique de mon casque Bluetooth, mets le casque sur mes épaules. Il fait beau aujourd’hui. Je n’ai pas besoin d’enfiler une veste ou un blouson.
Je sors donc avec un T-Shirt plutôt lâche au niveau des épaules gris, un jean, une paire de Converse. Fermant d’une main la porte de la maison, tenant dans l’autre ma tarte au citron meringuée. Je ne vais pas aller bien loin. Juste à côté. La maison du Maire. La Malédiction a été brisé il y a peu, maintenant mes souvenirs me sont revenus. Mes vrais souvenirs. Je sais qui je suis. Mais je sais aussi qui elle est. La Méchante Reine. Tout le monde s’éloigne d’elle maintenant depuis que la Malédiction a été brisée. Mais moi j’ai décidé que je n’avais pas à faire comme les autres. Sérieux ! Elle a certes lancé cette malédiction mais maintenant on est ici ! Et puis … je dois avouer que cette Malédiction m’a … sauvé ! Quelques instants plus tard la Malédiction emportait, ma mère, Mor’Du et moi à l’intérieur de Mor’Du. Donc au final, Regina m’a sauvé ! Certes sans le vouloir, mais elle m’a sauvé. Alors j’espère qu’elle appréciera mon geste.
Bon et bien … me voilà devant la porte de la maison de madame le Maire. Je dois avouer que j’appréhende un peu là … d’une main j’appuie sur la sonnette. J’entends le bruit retentir dans la maison. J’espère un peu au fond qu’elle ne soit pas là, absente. Eh ! Faut que je me ressaisisse ! Je n’ai pas de raison d’avoir peur ! En plus, elle n’a que des doutes sur moi, sur les tags. Aucune preuve. Je n’ai rien à craindre. En plus mon conte, en anglais, s’appelle « Courage » je représente le courage ! Je n’ai pas peur ! J’affiche un sourire détendu et chaleureux. Et puis, si elle ne veut pas de la tarte … moi je ne dis pas non pour tout manger ! Mais il faut que je lui dise qu’elle m’a sauvé ! Il faut qu’elle le sache ! Qu’au moins qu’elle sache qu’au moins une personne dans la ville n’est pas contre elle.
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Regina Mills
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Sujet: Re: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina Dim 11 Aoû - 15:15
Malory & Regina.
Son pommier périssait littéralement. Assise sur le banc dans sa cour arrière, Regina Mills contemplait la pourriture s’emparer, fruit par fruit, branche par branche, de l’un de ses quelques souvenirs de la Forêt Enchantée. Outre l’arbre, qu’elle avait vu grandir depuis sa tendre enfance, elle possédait toujours sa collection personnelle de cœurs rouges battants, tous cachés dans le caveau des Mills, ainsi que la bague de fiançailles que Daniel lui avait donnée… Paniquée, la brunette regarda soudainement sa main gauche, puis soupira en se souvenant qu’elle avait dû sacrifier le précieux objet, non précieux de par sa valeur monétaire, mais de par sa valeur sentimentale, afin de faire fonctionner le fichu chapeau de Jefferson il y avait quelques jours. Tout cela pour pas grand-chose, finalement ; elle avait certes pu retrouver et utiliser sa pomme empoisonnée pour fabriquer une tarte aux pommes destinée à endormir Emma Swan, mais les résultats n’avaient pas été ceux escomptés, loin de là. De un, c’était son fils Henry qui avait été la victime du maléfice, ce qui la faisait sentir coupable de ne pas l’avoir eu mieux à l’œil. D’ailleurs, elle ne savait même pas où est ce qu’il était passé la nuit précédent le drame ; lorsqu’elle était allée dans sa chambre le matin pour lui demander ce qu’il voulait manger pour le petit-déjeuner, elle avait réalisé qu’il avait pris la poudre d’escampette pendant la nuit, probablement. Il n’était pas bien difficile de deviner avec qui, c’était toujours la même chose depuis que sa rivale était arrivée en ville. De deux, sa malédiction avait été brisée. Un simple baiser sur le front avait suffi à rompre l’enchantement qui persistait depuis vingt-huit ans. De nouveau, Regina était le paria du village. Et finalement, de trois, la joyeuse famille des Charmings lui avait encore une fois ravi Henry. Il était en effet plus que probable que ces parfaits hypocrites, qui vantaient les bienfaits du « bien » alors que certains d’entre eux avaient commis des actes aussi horribles qu’elles – elle eut alors une vague pensée pour le loup-garou, dont elle avait entendu vaguement parlé à la Forêt Enchantée ; bref il était plus que probable que ces bonnes gens aient jugé plus sage de garder le garçon avec eux. Ils craignaient sans doute que Regina blesse ou manipule Henry à ses propres fins, ce en quoi ces idiots avaient tort ; jamais elle ne lèverait la main sur son fils, du moins pas volontairement, pas pour réellement lui faire du mal. Enfin, comme il ne se trouvait pas avec elle, rien ne pourrait se produire, ce qui réglait la question.
Regina avait l’impression que tout ce qu’elle faisait ces temps-ci était vain et désespéré. C’était avec un certain désespoir qu’elle avait fait appel au Chapelier, avec le même désespoir qu’elle avait donné le dessert maudit à Swan. Et maintenant, la seule chose qui lui tombait dessus était la solitude, une solitude lourde et pesante. C’était dans ces moments-là que le maire se demandait comment elle avait pu régresser à ce qu’elle était devenue au fil des ans, comment tout avait dégénéré à ce point. Elle n’avait jamais vraiment contrôlé sa vie, sauf lorsqu’elle avait pris la tête du royaume suite au décès de Leopold, et se disait avec amertume que cela n’avait guère changé à Storybrooke. Certes, elle était maire, mais elle n’avait pas retrouvé ses pouvoirs magiques, contrairement à ce qu’elle avait pensé, et se trouvait dans une position de faiblesse des plus accablantes. Ses ennemis devaient réfléchir à ce qu’ils allaient faire d’elle. Regina pouvait très bien s’enfuir de sa maison et aller se terrer quelque part, dans le caveau familial par exemple, mais ce n’était pas son genre. Elle était bien des choses, certes, toutefois ce n’était pas une lâche. Elle préférait les affronter, tous autant qu’ils étaient, que de prendre la fuite comme la dernière des peureuses. S’ils voulaient venir chez elle réclamer sa tête, eh bien qu’ils viennent. Soudain, alors qu’elle jetait encore un regard désolé à son arbre préféré, Regina entendit en sourdine la sonnette retentir comme un glas dans sa maison. Ah, ils n’avaient pas pris tant de temps que cela à venir chez elle, finalement ! Curieux qu’ils se soient donnés la peine d’appuyer sur la sonnette tout de même ; Regina avait imaginé qu’ils auraient défoncé avec violence la porte d’entrée, ou quelque chose dans ce goût-là ; il lui semblait que c’était là un geste suffisamment héroïque pour le célèbre Prince Charming. La brunette, les sourcils froncés, se leva de son banc et rentra à l’intérieur de son chez-soi. Elle alla directement à l’entrée et, sans la moindre hésitation, ouvrit la porte d’un geste vif et sec. Quelle ne fut pas sa surprise en réalisant qu’aucune troupe sanguinaire ne brandissait des fourches et des torches allumées, qu’aucune foule en colère ne scandait « vengeance ! » en chœur. Non, il n’y avait derrière la porte qu’une jeune femme, ou plutôt une adolescente si on se fiait à sa tenue vestimentaire, qui lui souriait chaleureusement et qui lui présentait une tarte qui semblait fort bien réussie. Regina, qui parvenait à bien cacher ses émotions, ne fit qu’hausser les sourcils, une main posée sur le cadre de porte et l’autre, sur sa hanche. Elle reconnaissait la rouquine, elle pourrait reconnaître cette crinière de feu n’importe où ; seulement, elle n’arrivait pas à comprendre ce qu’elle faisait là, avec un dessert à la clé ! À moins que ce ne soit un piège ? Était-ce elle, une figure fougueuse mais somme toute innocente, que les Charmings avaient désigné pour embobiner la Méchante Reine ? En étaient-ils arrivés à un coup si bas ? La brunette était intriguée, c’était le cas de le dire, mais se força à garder un ton cordial et froid : « Miss Warbird, je ne m’attendais pas à vous revoir. » En effet, les deux femmes s’étaient déjà rencontrées avant Storybrooke ; Regina était allée sur les terres de la famille de Merida afin d’y conclure une alliance et était tombée en chemin sur cette étrange rouquine pleine de vie. Une rouquine qui semblait embrasser sa liberté et qui n’avait personne pour lui dire que ce n’était pas digne d’une dame. Une certaine pointe de jalousie s’était emparée de la brunette, mais afin de cacher cette faiblesse, elle n’en avait absolument rien paraître. Regina regardait toujours Merida, ou plutôt Malory dans ce monde, d’un regard méfiant. « Je suppose que vous avez une bonne raison de vous être déplacée jusqu’ici ? » demanda-t-elle finalement. C’était ainsi que Regina voyait les choses : si on lui rendait visite, c’était forcément pour un renseignement ou un service quelconque, jamais par courtoisie. Qui serait assez fou pour jouer les copains avec la Méchante Reine, allons donc !
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Sujet: Re: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina Dim 11 Aoû - 19:09
Dis ?! On s'attrape des caries ensemble ?
Depuis que la Malédiction a été brisée, je fais des cauchemars quasiment chaque nuit. Ils sont chacun horrible et chaque nuit où je fais des cauchemars celle-ci est éprouvante pour moi. Plus éprouvante que la dernière. Cette nuit n’avait pas fait d’exception, je mettais réveillé en hurlant de terreur, sortant brutalement de mon cauchemar où j’étais confrontée à Mor’Du. Bloquée dans ce même endroit où j’avais vécu mes derniers instants dans le monde des contes, ma mère hurlait sous sa forme d’ours, ne pouvait rien faire d’où elle était et moi qui était bloquée en bas, avec le Roi Ours, mes flèches ne faisant rien, ne l’éraflant même pas. J’étais acculée contre un mur, j’avais le choix, prendre à gauche et m’éloigner de la « sortie » ou prendre à droite et avoir potentiellement une chance de m’en sortir. J’étais blessée au bras, malgré tout le courage que je pouvais réunir j’avais peur, ce n’était pas ce qui s’était réellement passé mais ce n’était qu’un dérivé. Je m’étais réveillée en hurlant à pleins poumons alors que la représentation qu’avait créé mon cerveau de Mor’Du fondait sur moi pour m’avaler. Et c’était comme ça à chaque fois que je faisais des cauchemars. Mor’Du et moi. Mon destin et moi. Ma mère était arrivée quelques instants plus tard en courant et j’avais fondu en larmes dans ses bras, morte de peur.
Je suis à présent devant cette porte, la porte de la maison du Maire, avec ma tarte au citron meringuée. J’ai de légères cernes sur les yeux qui ceux sont formés peu à peu sous mes yeux après ces nuits … et sérieusement, bah je m’en fous qu’il y est des passants dans la rue qui me voit devant cette porte à attendre que celle qui nous a tous envoyé ici ouvre la porte. Je m’en fous de ce que peuvent penser les autres. J’ai ma propre idée et tant pis si ça ne plaît pas aux autres. Tant pis si quand je rentre ma mère est à la maison et me passe en revue parce qu’elle aura peur qu’il me soit arrivée quelque chose. J’avoue, je stresse un peu et j’ai un peu peur. Elle est quand même la Méchante Reine et quelqu’un de puissante. J’entends des bruits de pas dans la bâtisse, enfin je crois, je croyais jusqu’à ce que la porte s’ouvre brusquement, dévoilant ma voisine. Sur le coup, je suis un peu déstabilisée, impressionnée surtout. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment mais voilà … mais je me ressaisi rapidement ! Gardant toujours mon sourire sur mes lèvres. Je l’écoute me parler avec calme.
Oui, je comprends un peu qu’elle puisse ne pas voir d’un bon œil m’a visite impromptue. En même temps, il me semble de mon point de vue qu’elle est seule. En même temps c’est une réalité. Je ne vois plus Henry chez elle. Et les habitants de la ville ne l’apprécient guère. Alors oui, ça peut sembler bizarre que j’arrive comme ça chez elle avec une tarte. Je garde mon sourire sur mes lèvres, ne me laissant pas déstabilisée par son ton froid mais pourtant cordiale. Ça me fait un peu rire au fond, même si je ne le montre pas, la première phrase qu’elle vient de prononcer. Voyons ! Je lui ai fait bonsoir de ma main hier soir depuis ma chambre, car oui, ma chambre est en face de la sienne :
« Salut ! Mais voyons … on s’est vue hier soir ! Je vous ai fait coucou de la main. Bah pas grave si vous ne l’avez pas vu. Et pour répondre à votre interrogation, oui j’ai une bonne raison pour venir chez vous Madame le maire. J’ai fait une tarte au citron meringuée pour vous. Je me suis même blessée au doigt ! J’espère que vous aimez la tarte au citron meringuée … ça serait dommage que j’ai fait tout ça … bah … je peux toujours tout manger moi-même mais j’aimerais bien la partager avec vous. Et puis si je la mange toute seule je risque d’avoir une indigestion ou une crise de foie et ma mère va me passer un savon pour ma gourmandise … vous aimez la tarte au citron meringuée ? » dis-je d’une voix chaleureuse et joyeuse
Elle me semble méfiante, pourtant, ça ne me fais rien. Je peux comprendre qu’elle soit méfiante vis-à-vis de moi. Bon pourquoi ? Ça c’est son problème. S’est-elle. J’espère qu’elle va accepter ma tarte. Parce que franchement, je me vois mal tout manger. Je crois que je n’arriverais pas à tout manger. Les petits se chargeront de la finir. Mais là n’est pas le but ! Moi, ce que je veux, c’est manger cette tarte avec Regina ! Et je veux pouvoir la remercier et lui faire comprendre qu’il y a au moins une personne qui n’est pas contre elle dans cette ville. Alors j’espère sincèrement qu’elle va accepter, même si j’ai l’impression qu’il y a pas beaucoup de chance qu’elle l’accepte, mais bien plus qu’elle m’envoi sur les roses. M’en fout, je ferais du forcing ! Elle et moi et la tarte. Je resterais plantée devant la porte tout le temps qu’il faudra, mais elle et moi, on va se la manger cette tarte !
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Sujet: Re: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina Jeu 15 Aoû - 2:09
Malory & Regina.
Regina, en offrant une pomme empoisonnée à Blanche-Neige en échange de la vie de son précieux Prince Charmant, s’était sans le vouloir étiquetée en tant qu’empoisonneuse. Le pire, c’était que le fruit en question plongeait simplement la victime dans un coma très profond. Un coma dans lequel tous les mauvais souvenirs revenaient à la mémoire du sujet, contraint alors de tous les revivre un par un ; il s’agissait d’un sort funeste, certes, mais nullement définitif. Il était en effet possible de le briser si un baiser de l’âme sœur était apposé sur les lèvres de la victime. Quoi qu’il en soit, cette pomme avait suffi à ce que toute la Forêt Enchantée voie Regina comme une vile empoisonneuse. On la percevait déjà comme une femme sans cœur parce qu’incapable d’aimer son mari, à savoir le Roi Leopold, et cruelle parce qu’incapable de montrer la moindre pitié envers ceux qui faisaient l’erreur de se dresser sur son chemin, et maintenant il y avait cela. Si la première accusation était fausse, simplement portée sur des préjugés et des non-dits – car Regina se doutait que personne n’était au courant de son histoire avec le « garçon d’écuries » comme l’avait surnommé sa mère – la seconde, en revanche, était on ne peut plus vrai. La Méchante Reine n’avait à aucun moment cherché à nier la vérité ; elle se savait coupable et l’idée de se mettre à genoux pour demander pardon à ses pires ennemis la révulsait totalement ; plutôt mourir. Ils pouvaient aller voir ailleurs si elle y était plutôt que d’attendre un quelconque signe de regret de sa part. Elle ne regrettait pas, elle ne regrettait rien, contrairement à ce que cette naïve Blanche-Neige pouvait croire. Mais, justement, ce manque de remords l’avait changée au fil du temps ; elle était devenue une toute autre personne et l’ancienne Regina n’existait plus, ou alors, si elle n’était pas morte, broyée par la noirceur de la nouvelle Regina, elle se trouvait tout au fond du gouffre, difficilement atteignable. C’était peut-être, voire sans doute pour cela que la brunette était aussi froide, bien que polie, avec autrui. Une courtoisie désintéressée, c’était tout ce qu’elle recherchait. S’attacher à quelqu’un était beaucoup trop douloureux à long terme ; si Regina avait retenu quelque chose de toutes ces années à la Forêt Enchantée, c’était bien cela. Le bonheur ne perdurait pas, le bonheur ne pouvait pas perdurer.
La visite impromptue de la rouquine la laissait un peu pantoise, même si elle se garda bien de lui faire part de ce sentiment. Regina n’attendait personne ce soir, en fait, elle avait l’habitude de n’attendre personne à la maison depuis que Henry avait élu domicile, semblait-il, chez les Charmings. C’était une triste réalité, mais c’était sa réalité. Le discours, à son avis inutilement interminable, de Malory Warbird, ne l’avança pas plus sur la véritable présence de la jeune femme. Lui donner un dessert ? Certes, le geste était étrangement aimable, mais dans quel but le posait-elle ? On n’obtenait rien sans rien, cette petite semblait l’avoir compris et peut-être se disait-elle qu’amadouer la Méchante Reine en satisfaisant son estomac pouvait être un bon plan. Elle désirait sans doute un service qui requérait de la magie, personne n’étant au courant de sa magie capricieuse et défectueuse. La rousse ne voulait probablement pas avoir à faire avec Gold car vouloir être redevable à cette vile créature nécessitait une bonne dose d’idiotie. Regina roula les yeux à l’explication de Warbird concernant son salut de la veille, qu’elle n’avait effectivement pas remarqué, puis lui répondit : « Eh bien entrez ; il serait ma foi déplacé de vous rendre malade après tous vos efforts. » Elle recula pour lui faire de la place, referma la porte et l’invita à la suivre dans la cuisine. Elle lui indiqua d'un geste de la main à déposer la tarte sur le comptoir. « Comme je n’ai pas coutume de manger du dessert en guise de dîner, vous ferait-il plaisir de manger en ma compagnie ce soir, Miss Warbird ? Nous pourrions par la suite déguster votre tarte. » C’était une invitation qui était sortie de nulle part, mais Regina, de cette façon, pourrait essayer de deviner la réelle intention de la jeune rousse durant le repas ; au fond, c’était une forme plus subtile de manipulation. « À moins que vous ne soyez attendue chez vous ? » ajouta-t-elle, lui laissant une porte de sortie.
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Sujet: Re: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina Jeu 15 Aoû - 21:49
♫ Si le loup y était je le mangerais ♪
Je dois avouer que le monde des contes ne ressemble aucunement au monde dans lequel je suis. Là-bas, il n’y a pas de portable ni d’ordinateur, là-bas, il y a le pigeon voyageur … qui risque de se faire bouffer par un animal. Alors que le portable et l’ordinateur sont bien plus sûrs. Et puis, je ne sais pas, mais j’apprécie ces deux objets. En faites, je crois que je préfère un peu être ici, dans ce monde, qu’être dans mon monde d’origine, même si je le dis et le répète, ça me manque. Mais pourtant, il y a tellement de bons côtés dans mon monde d’origine mais ici aussi … mais je dois avouer que depuis que j’ai appris que j’étais issue des contes, je suis un peu perturbée, perdue. J’ai appris que le propriétaire de la boutique dans laquelle je me refuge quand j’ai accumulé n’était qu’autre qu’un être « méchant » et peu fréquentable. Que ma voisine, madame le Maire, n’était autre que la personne qui nous avait tous envoyé ici et qu’elle était la « Méchante Reine » dans Blanche Neige. J’ai appris que j’étais en danger de mort dans cette ville, cohabitant avec Mor’Du, l’ours roi qui avait voulu me manger juste avant que la Malédiction s’abatte sur mon royaume. Que la magie existait. Que les contes existaient en-dehors des livres et des adaptations de films ou de dessins animés. Cela faisait quelques jours maintenant que la Malédiction avait été levée j’étais quand même sacrément perturbée ! En même temps, quand vous êtes en plein cours et que vos souvenirs vous reviennent d’un coup et que la première image qui vous arrive est un gigantesque ours qui s’apprête à faire de vous son casse-croûte, ça choque ! Et je crois bien que j’ai raté un ou deux battements de cœur quand je me suis reçue en pleine figure. Je me suis sentie très mal d’un coup, mes mains qui tremblaient légèrement, en crise de stresse, complètement affolée, sursautant à la moindre chose, une porte qui claque, une voix un peu trop haute. Mais ça, ça m’a un peu passé le fait de sursauter à la moindre chose, je reste perdue. Je me pose tellement de questions ! Mais bon passons !
Au bout de ces quelques jours, à force de ruminer et de tourner le tout dans ma tête d’ado perturbé, j’avais décidé d’aller vers Regina. Elle qui était rejetée par la population de Storybrooke n’allait certainement pas comprendre pourquoi je venais aujourd’hui. Je la vois rouler des yeux quand je lui parle de mon salut d’hier, bon ok … je n’ai pas marqué un point … pourtant, je ne laisse rien passer sur mon visage et je garde mon air joyeux, avec mon sourire sur mes lèvres. Elle m’invite à rentrer dans sa demeure, je ne me fais pas prier dès qu’elle me laisse assez d’espace pour rentrer. Je crois que je suis contente qu’elle me laisse rentrer chez elle. Je me doute que ce n’est pas sans raison que Regina me laisse rentrer chez elle, mais bon, pas grave. Je la suis tranquillement vers la cuisine, ne me gênant pas pour zieuter l’intérieur de sa maison, rapidement je trouve que l’intérieur est largement à mon goût, sérieux, je m’en fous qu’elle le prenne mal que je regarde – sans toucher bien sûr – ce qui m’entoure. Je dépose ma tarte au citron meringuée où elle m’a montré où je pouvais la poser. Puis j’enfonce mes mains dans les poches arrière de mon jean, mon sourire toujours sur mes lèvres.
Quoi ? Elle n’ait pas habitué à manger du dessert pour dîner ? Bah … c’est une adulte et elle n’a certainement pas les mêmes goûts que moi. C’est bien dommage ! Manger du gâteau en guise de dîner moi j’approuve à cent pour cent ! Quand je dois garder mes petits frères alors que mes parents ne sont pas là, on vide toutes les sucreries des placards. Ouais je sais, ce n’est pas bien pour la santé et pour les dents mais je m’en fiche ! Je la laisse parler jusqu’à la fin, ces derniers mots, c’est comme une porte de sortie, mais je n’en ai pas besoin, je reste. Ma décision est déjà prise :
« Bien sûr que ça me ferais plaisir de dîner avec vous ! Ne vous inquiétez pas pour ça y a personne chez moi. On mange quoi ? »
Ouais je sais la spontanéité, ce n’est pas toujours bien, mais bon, c’est comme ça. Et puis je l’ai dit, je l’ai dit, je ne peux pas annuler ce que j’ai dit. Tout en attendant sa réponse je sors mon portable et écris un rapide sms à mon père lui demandant de dire à ma mère de lui dire que je dînais autre part ce soir. C’est que ça se passera plus facilement si ça vient de lui et non de moi. J’ai positionné mon portable de façon à ce qu’elle ne puisse pas voir ce que j’écris. Je n’aime pas qu’on lise mes sms. Rangeant mon portable dans ma poche, je plonge de nouveau mes mains dans mes poches, affichant de nouveau un sourire sur mes lèvres.
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Sujet: Re: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina Sam 17 Aoû - 1:41
Malory & Regina.
Cuisiner était pour Regina une source de plaisir. Certaines femmes détestaient passer des heures devant les fourneaux, à suivre les étapes d’une recette et se plaignaient dès qu’on leur demandait ce qu’elles allaient préparer ce soir. Regina, au contraire, adorait passer du temps à préparer de bons petits plats ; c’était un moyen pour elle de relaxer après une dure journée au bureau. Elle aimait ne pas avoir à réfléchir sur les dossiers qui devraient être réglés dès le lendemain et elle adorait écouter de la musique planante en préparant le repas du soir pour elle et Henry, à l’époque lointaine où le garçon vivait encore sous son toit. En plus, la cuisine ressemblait un peu à la préparation de potions ; il fallait être minutieux et précis, car si il y avait une erreur de dosage, la potion pouvait s’avérer complètement ratée. Par chance, Regina se débrouillait très bien dans ce domaine et n’avait aucune difficulté à concocter un vaste choix de mets riches en protéines et autres vitamines du genre. Elle se rengorgeait d’être un fin cordon bleu et cela, on ne pouvait le lui reprocher ; même David Nolan alias le Prince Charmant, avait adoré sa cuisine. Le souvenir du repas en compagnie de son ennemi lui laissait un goût amer dans la gorge. Elle avait, c’est vrai, tenter de le séduire afin de se venger d’une façon plus subtile de cette chère Blanche-Neige, mais malheureusement, cela n’avait pas fonctionné. Elle se rappelait même qu’il lui avait répondu, désolé, qu’il ne la considérait que comme une amie, sans plus ; quelle ironie tout de même. Enfin, tout cela ne comptait plus ; le Prince Charmant avait retrouvé sa Blanche-Neige et ensemble, ils vivraient heureux jusqu’à la fin des temps parce qu’elle, la Méchante Reine, serait au mieux enfermée en prison à vie, au pire exécutée sur la place publique. Aucune de ces options ne lui plaisait, mais il fallait être réaliste : bientôt, ils s’apercevraient que leur ennemie jurée, sans sa magie, était plus faible que jamais, l’absence de Henry n’aidant pas, et en profiteraient pour lui porter un grand coup. Les Charmings n’avaient certes pas la malice de Rumplestiltskin, mais ils se rendraient compte, tôt ou tard, qu’ils n’étaient plus des victimes, qu’ils pouvaient riposter et en finir une bonne fois pour toutes avec leur ennemie jurée. Et ce jour-là marquerait sa fin.
Il n’y avait personne chez la rouquine ? Eh bien, elles avaient cela en commun ; Regina n’était désormais plus attendue chez elle lorsqu’elle rentrait le soir à la maison. Cependant, contrairement à elle, Miss Warbird avait une famille avec qui partager sa vie chez elle ; elle avait un père, une mère et des frères, Regina se souvenait les avoir vus à un moment ou un autre durant les vingt-huit dernières années. La jeune femme avait beau ne pas être attendue, elle n’était toutefois pas seule et Regina se surprit à la jalouser, pour cela. « J’avais pensé faire des lasagnes, qui est un plat relativement simple et rapide à préparer. J’espère que cela vous plaira. » Ah oui, les lasagnes ; son plat de prédilection. Mais que voulez-vous, Regina adorait les pâtes, cela changeait agréablement du poulet ou du bœuf, repas qui étaient plutôt courants dans son monde d’origine. Et puis, comme Henry adorait aussi les pâtes, elle avait pris l’habitude d’en faire souvent pour lui faire plaisir et cette habitude ne l’avait pas quittée au fil des années. Regina se mit donc à préparer le repas, allumant le four et sortant tout ce dont elle aurait besoin pour la recette. Tout en faisant chauffer les pâtes, elle demanda à la jeune femme de beurrer le récipient dans lequel cuirait leur repas. Cela fait, elle se mit à assembler les étages de pâtes, comme un château grossièrement construit, en ajoutant la sauce bolognaise entre chacun, puis mit le tout au four pour une quarantaine de minutes. Le tout se déroula dans le silence le plus complet, peut-être parce que Malory se rendait finalement compte avec qui elle se trouvait et quels dangers la menaçaient tant qu’elle demeurerait dans la maison. Regina ne l’en blâmait pas, elle-même s’étonnait encore de sa présence chez elle. Pendant qu’elle attendait que le repas soit prêt, elle zieutait la tarte au citron meringué qui patientait sur le comptoir en croisant les bras. Elle jetait de temps en temps un coup d’œil à son invitée inattendue qui semblait tellement heureuse de lui avoir apporté un dessert fait maison. Heureuse et confiante qu’il ne lui arriverait rien. Au bout d’un moment, Regina posa la question qui lui brûlait les lèvres depuis qu’elle avait fait entrer la jeune demoiselle : « Miss Warbird, si je puis me permettre, quelle est la réelle raison de votre visite ? Je conçois que vous ayez envie de partager votre tarte avec quelqu’un, mais pourquoi m’avoir choisie, moi, au lieu de votre famille ou de vos amis ? » En d’autres termes, Regina n’était jamais le premier choix, c’était une dure évidence, mais une évidence tout de même. En même temps, qui pouvait bien vouloir d’elle après toutes les atrocités qu’elle avait commises ? Elle n’était pas une gentille femme, loin de là, et le fait qu’elle reçoive ce soir une jeune femme qu’elle connaissait à peine relevait de l’absurdité.
Malory G. Warbird
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Sujet: Re: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina Dim 1 Sep - 18:34
Bzzzzz une mouche vole ...
Tiens, j’viens de me rappeler qu’il me reste des cours à réviser. C’est quand même une semaine rempli de contrôles qui arrivent. Bah … je ferais ça ce soir dans mon lit ou demain. Je demanderais à ma mère de m’aider à réviser, ça va lui donner un peu d’espoir que je peux changer. Et puis, peut-être que je pourrais ainsi connaître les questions pour le contrôle d’Histoire et celui de Littérature ? Elle va bien finir par me poser une question qui touche au contrôle non ? L’espoir fait vivre. Et puis, ce n’est pas de la triche … je n’y peux rien si ma mère est enseignante et m’administre des cours cette année. Je me demande au fond comment maman va réagir quand papa lui apprendra que je ne dîne pas à la maison ce soir. M’enfin, je crois savoir ce qu’elle va faire, elle va appeler, vouloir me poser des questions, savoir où je suis, si je vais bien, quand est-ce que je rentre, si j’ai besoin qu’on vienne me chercher. J’en suis presque sûre même ! Pour l’instant, mon portable n’a rien signalé, je n’ai rien reçu pas de sms ni d’appel. Papa doit être occupé à s’occuper de ses clients ou à plaisanter avec eux. Dès que maman recevra ce que j’ai demandé à papa de lui transmettre ça ne va pas tarder à appeler. Après, il faudra que je vois si je lui réponds ou pas. Si je lui dis que je suis chez la Maire, elle va rappliquer et gueuler contre Regina et aussi contre moi, mais plus sur Regina. Je veux bien que Regina soit la Méchante Reine, qu’elle nous ait tous emmené ici, mais je ne pense pas courir de risque juste parce que je vais dîner avec elle. Mais bon … les mamans, elles sont toujours très protectrices. Bon et bien, je verrais en temps et en heure quand mon portable sonnera car je suis quasiment sûre qu’elle va m’appeler, ça ne serait tarder.
Maintenant, je me demande à chaque fois que je croisais quelqu’un dans la rue, qui était cette personne dans ma classe, qui était ce prof. Je me demandais même qui étaient vraiment mes amis. Je ne suis pas vraiment renseignée sur moi-même, pas vraiment le temps et puis je n’y ai pas vraiment pensé. Je pense quand même savoir mieux me connaître qu’internet ou qu’un livre non ? Mais ça pourrait être intéressant de voir ce qu’on a écrit sur moi et les membres de ma famille. J’aimerais bien savoir s’il y a une suite dans l’histoire de Rebelle ou si je me fais manger par Mor’Du. Je préfère nettement une suite où je ne me fais pas bouffer … je doute que ça soit confortable l’estomac d’un ours …
Sortant de mes pensées j’écoute ce que me dit Regina. Des lasagnes ? Excellente idée ! Je suis une grande mangeuse de lasagnes, quand il y en avait à la maison, c’était la guerre pour la personne qui aura la dernière part. Je souriais, mes mains dans mes poches, ouvrant la bouche pour lui répondre et ainsi faire entendre ma voix :
« C’est parfait ! J’adore les lasagnes ! »
Si elle le disait que les lasagnes c’était facile à faire, je voulais bien la croire, je n’ai jamais cuisiné des lasagnes. En faites, c’est de temps en temps que je cuisine, comme aujourd’hui avec la tarte au citron meringuée que j’espère vraiment ne pas avoir raté. Regina me demanda de beurrer le moule, je préfère bien sûr me laver les mains avant, ma mère fait toujours ça et n’arrête pas de nous le répéter, puis je m’exécute sans un mot, toujours sourire aux lèvres. Après avoir fini cela, je passais de nouveau mes mains sous l’eau chaude et le savon, pour ne pas avoir les doigts gras. Après avoir fini cela, j’observais non loin du Maire ce qu’elle faisait, préparant son plat de lasagne. C’est étrange, je n’ai reçu aucun coup de téléphone pour le moment … c’est mieux comme cela. Peut-être bien que mes petits frères l’a font tourné en bourrique et elle n’a toujours pas regardé son portable ? Oui, c’est fort probable ça.
Bon et bien, il n’y a plus aucun bruit. Les lasagnes sont entrain de cuire. Et moi, je ne sais pas quoi dire. Peut-être … non. Je ne préfère pas le lui dire maintenant. Je sors mon portable. Même pas un sms de la part de mon père … mais qu’est-ce qu’ils foutent ? A moins que … nooooon … peut-être que si quand même … regardant mes chaussures je préfère évacuer ce genre de pensée de ma tête. C’est trop horrible ! Je ne sais même pas comment cette pensée m’est venue à la tête. Relevant mon regard brusquement vers Regina alors qu’elle parle, brisant ainsi le silence qui s’est installé. Je l’écoute jusqu’à ce qu’elle prononce le dernier mot avec attention. Mon regard est planté dans le sien, je me pince le haut du nez quelques secondes avant de replonger ma main dans ma poche et commence à parler :
« Je ne vois pas pourquoi je ne vous aurais pas choisi madame le Maire. Pour moi vous êtes surtout le Maire ici et ma voisine. Je vous apprécie et je voulais vous donner cette tarte. Je vous rappels qu’ici vous êtes le Maire et pour moi, je vous vois en tant que Maire et voisine, pas en tant que ce que vous avez été. Certes pour les autres, ils vous voient comme « La Méchante Reine » mais je ne suis pas comme les autres et je ne vois pas pourquoi je vous verrais comme ça alors que je vous fréquente en tant que Maire. Bon … bien sûr si ma mère débarquerait ici, elle péterait un câble, c’est pour ça que je vais éteindre mon portable maintenant, comme ça on aura pas un coincé du cerveau qui rappliquera. Et puis si je la partage avec mes frères je ne vais avoir qu’une toute petite part et encore … bon, c’est cuit ces lasagnes ou il faut encore attendre des heures madame le Maire ? »
Alors que je parlais, j’ai croisé mes bras et j’ai bien insisté sur mon dernier « madame le Maire », je veux qu’elle comprenne que je la vois comme elle est ici et non pas comme elle était dans notre monde. Mon regard est toujours planté dans le sien, mes lèvres forment une moue renfrognée. Je dois avouer que l’odeur des lasagnes qui sont entrain de cuir arrive jusqu’à mes narines et que ça me donne quand même vachement faim ! J’éteins mon portable et lui montre bien l’écran qui s’éteint :
« Et voilà, éteint le portable ! Plus de problème ? C’est bon ? » dis-je d’une voix un peu énervée
Bon il faut l’avouer je suis quelqu’un d’impulsive et je m’emporte facilement, j’ai hérité ça de mon père et ça m’apporte plein de problèmes.
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Regina Mills
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Sujet: Re: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina Lun 2 Sep - 2:37
Malory & Regina.
La rousse semblait être ravie à la perspective de manger des lasagnes : tant mieux ! Regina, en grande cuisinière qu’elle était, aurait bien pu concocter un tout autre mets, mais comme elle avait envie de manger des pâtes ce soir, elle était satisfaite de ne pas avoir à changer son menu pour son invitée surprise. Invitée qui, pour une mystérieuse raison, avait accepté d’entrer à l’intérieur de la grande maison. Sans doute était-elle curieuse de faire connaissance avec l’environnement quotidien de la Méchante Reine. Mais, contrairement à la majorité de la population, elle ne semblait pas vouloir péter un câble pour tout ce qu’elle avait fait, la malédiction incluse. Au contraire, elle semblait vouloir discuter entre personnes civilisées, tout simplement. Une conversation de rien du tout, qui ne cachait pas de viles motivations – à moins que Malory ait été convaincue par la ville entière de jouer la comédie, afin d’être leur espionne. Quelle idée farfelue, quand même et puis, comme si cette rouquine pouvait convenir pour le rôle, en plus. Elle donnait trop l’impression d’être franche et candide et si jamais elle essayait de mener Regina en bateau, ça ne marcherait pas, pour la simple et bonne raison que la brunette finirait bien par le découvrir à un moment donné. Regina possédait bien des défauts, mais elle était capable de manipulation, position sociale et professionnelle obligeait. Elle avait appris très tôt que pour obtenir ce qu’on voulait, il ne suffisait pas de demander. Elle n’avait jamais eu ce petit tempérament de princesse du temps où elle vivait avec ses parents ; elle n’avait à l’époque, en fait, rien de la princesse. Elle préférait monter à cheval que prendre le thé en compagnie de sa mère et les grandes robes roses la faisait grimacer de dégoût. Cette pensé la fit sourire. Elle avait décidément évolué, la petite Regina. Du garçon manqué qu’elle avait jadis été, elle était passée à cette dame aux manières respectables. De quoi rendre sa défunte Mère très fière, car Regina ne pouvait dire combien de fois sa mère l’avait punie pour être aussi… eh bien, rebelle et indisciplinée. Là aussi, elle sourit, mais cette fois d’amertume. Malory, la jeune femme qui lui tenait compagnie, était justement un peu son sosie d’autrefois. Regina se remémorait de leur toute première rencontre, sur les terres familiales de Malory. Elle revoyait cette crinière de feu et cet arc bandé, cette jeune femme qui embrassait sa liberté sans la moindre hésitation. Elle pouvait être libre, Mérida, elle ne serait peut-être pas forcée de marier un vieux roi et de rester prisonnière d’un château à longueur de journée. Et si tout cela devait arriver, enfin si tout cela était arrivé plutôt, Regina était certaine que la rouquine ne se serait pas laissée faire. En cela, Mérida était bien plus forte que Regina ne l’était autrefois. Mais peut-être que, si l’amour croisait le chemin de la belle rousse, tout cela changerait. L’amour était un poison, il ne fallait pas perdre cela de vue.
Regina cacha son agacement en voyant son invitée jeter des coups d’œil, de temps à autre, à son portable. C’était impoli et elle ne se gênerait pas pour lui faire la remarque si cela continuait. Enfin, peut-être que si elle trouvait un bon sujet de conversation, Malory cesserait son petit jeu. Peut-être qu’elle s’ennuyait, à cuisiner. Les jeunes aimaient-ils seulement cuisiner ? Regina ne le savait pas vraiment, le seul jeune qu’elle connaissait était Henry et encore, ce dernier se rangeait plutôt dans la catégorie des enfants, non des adolescents. Une pointe de jalousie s’empara d’elle lorsqu’elle imagina une version adolescente de Henry, en compagnie d’Emma Swan. Si elle ne faisait rien dans un futur proche, c’était cela qui allait arriver, elle allait perdre son fils. Ces pensées moroses assombrirent son humeur, mais à sa grande surprise, l’étonnante tirade de Malory dissipa les sombres nuages. Cette jeune femme… l’appréciait ? Choquée, Regina cessa de s’occuper de ses lasagnes pour lui jeter un œil ahuri. Non seulement Malory la tolérait, mais en plus, elle l’appréciait. Eh bien, c’était nouveau. Quelqu’un, dans cette petite ville, ne souhaitait pas sa mort. Le sentiment de soulagement qui l’envahit était étrange et méconnu. Regina se contenta de la regarder, interdite, tandis que l’autre déballait son discours. Seuls ses grands yeux d’encre trahissaient que le discours en question la touchait. L’adolescente n’était donc pas au courant de ce que Regina avait fait en tant que Maire, alors. Les meurtres du père du petit Owen et de Graham, le piège afin de se débarrasser de Mary Margaret Blanchard… Que ce soit en tant que Méchante Reine ou en tant que Maire de Storybrooke, Regina avait les mains souillées. Elle avait pensé faire un retour à zéro en lançant la malédiction, mais elle avait répété les mêmes erreurs et l’éventualité d’une rédemption semblait bien loin. Regina acquiesça de la tête en voyant Malory éteindre son portable – enfin. « Il faut attendre encore au moins dix minutes. » répondit Regina sans animosité. Un silence pesant remplaça sa voix pendant Regina réfléchissait à ce que Malory venait de lui confier. Devait-elle la croire sur parole ? Malory était-elle sincère ? Regina n’accordait plus sa confiance à personne, sauf à Henry, et même si les paroles de la rouquine était comme un baume sur son cœur de glace, ce ne serait peut-être pas suffisant pour le faire fondre. Regina jeta un bref coup d’œil au repas dans le four, puis se releva pour faire face à la jeune femme : « Pourquoi n’êtes-vous pas comme les autres, Miss Warbird ? Pourquoi croyez-vous qu’en tant que Maire, je sois si différente de la Méchante Reine ? Car j’en ai bien peur, l’écart entre les deux est bien mince. Loin de moi l’idée de vouloir vous désillusionner, mais je crains de ne pas être à la hauteur de l’opinion optimiste que vous avez de moi. » Il fallait voir les choses en face : elle n’était pas une innocente et si Malory était trop aveugle pour s’en rendre compte, Regina ne pourrait rien pour elle, à son grand regret.
Malory G. Warbird
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Sujet: Re: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina Mer 4 Sep - 3:15
L'espoir fait vivre. C'est ce qu'on dit ...
Je me souvenais avoir rencontré Regina dans notre monde d’origine. Elle venait dans mon royaume pour voir mes parents. Je crois qu’après son départ du royaume je ne l’ai jamais revu jusqu’à Storybrooke. Peut-être bien que si j’avais survécu à Mor’Du par un quelconque miracle, j’aurais dû être forcé de me marier avec ce … blondinet qui avait eu de la chance d’atteindre la cible en son centre. Il avait pas l’air très futé le maigrichon, en faites, mes trois prétendants étaient tous des adolescents qui ne me plaisait aucunement. L’un, je ne comprenais pas un mot de son langage, l’autre, prétentieux et capricieux et le dernier, le grand « vainqueur » eh bien … pas très gâté niveau physique et mental … au moins on ne me forçait pas à me marier avec un vieux roi, avec une figure dégoulinants de rides. Au moins, c’était avec quelqu’un qui avait à peu près mon âge que j’aurais été condamné de finir mes jours. Encore un point sur le fait que Regina avec sa malédiction m’avait sauvé. Le mariage c’est l’horreur ! Des obligations, pas le droit à cette liberté que j’adore tant et les enfants … et je n’ai aucunement envie de m’encombrer d’un mari ni d’enfants. Mais je pense sincèrement que sans la malédiction je n’aurais pas survécu à Mor’Du, maintenant que la malédiction est brisée je pense que je cours un risque chaque jours en sortant de chez moi, Mor’Du a été envoyé avec moi à Storybrooke et son estomac doit bien réclamer ou me réclamera à un moment ou un autre. Espérons que ce soit dans longtemps ma rencontre avec cet ours, car je sais que cette rencontre est inévitable et quand je serais face à lui, je me battrais – ou pas – pour survivre. J’espère être avec mon père quand je rencontrerais Mor’Du ou alors avec ma mère. J’ai confiance envers mes parents pour qu’ils me protègent face à Mor’Du. Ils m’aiment je le sais et je les aime tout autant même si je leur mène la vie dure.
Woooh ! C’est quoi c’te regard qu’elle vient de me jeter ?! J’imagine bien qu’elle ne doit pas s’attendre à ce que quelqu’un dans cette ville l’apprécie et ça doit lui faire bizarre. Mais est-ce bien ? Je reste de marbre, ne préférant rien lui montrer de mes émotions et appuie mon épaule droite contre le mur, préférant la laisser encaisser ce que je venais de lui sortir, je croise mes bras. Attendre encore dix minutes pour que les lasagnes soient prêtes … c’était quand même vachement long ! Et mon estomac appuya ma pensée par un gargouillement. Le soir, je préférais m’enfermer dans ma chambre jusqu’à ce que ma mère ou mon père, même si c’était plus généralement ma mère, annonce que le repas était prêt et qu’on pouvait venir, car je trouvais que l’odeur alléchante était une véritable torture. Certes, il n’y avait pas toujours un plat que j’aimais, on ne pouvait pas toujours aimer, mais j’essayais de me forcer dans ces moments-là à manger jusqu’au bout ou … quand les parents ne regardaient pas dans donner discrètement un peu au fur et à mesure à l’un de nos trois chiens. L’odeur des lasagnes dans le four de Regina est alléchante, je sais que dès que j’en aurais une part dans mon assiette je vais me jeter dessus sans sommation. Je me doute bien que Regina n’est pas clean, qu’elle a bien dû faire un ou deux trucs pas nette, on ne change pas comme ça et d’après ce que j’ai compris elle nourrit une certaine rancœur, haine, envers Mary Margaret. Au vu du silence pesant dans la pièce qui me semble s’éterniser, je suis bien tentée de lui demander si ça va, au moment où je décide que je vais enfin parler, un peu pour me rassurer qu’elle va bien après tout ce que je dis, la Maire se met à parler. Bon bah au moins ça me rassure, elle n’a pas perdu sa langue … je l’écoute donc, toujours appuyer contre mon mur, bras croisés.
Avec les questions qu’elle me pose, je suis bien tentée sur le moment de tout lui avouer, de lui dire qu’elle m’a sauvé avec sa malédiction, tout lui dire serait bien plus facile. Mais je ne sais pas, ce n’est pas le bon moment, pas tout de suite, durant le repas je le lui dirais. Je me décolle du mur, gardant mes bras croisés contre ma poitrine, comme pour garder une certaine assurance, c’est vrai que je l’apprécie d’une certaine manière, mais elle m’effraie, m’impressionne, je la crains. Elle est quand même la Méchante Reine et malgré tout, je ne l’oublie pas. Pourtant, je l’apprécie. Sait-elle que s’est moi qui taguais sa Mairie avant que la malédiction soit brisée ? Je ne le sais pas et je ne lui poserais la question. Je cherche mes mots, comment bien lui expliquer pourquoi je ne la vois pas comme les autres sans me trahir, sans lui dire ce qu’elle a fait pour moi. Changeant de pied d’appui, mon regard se pose sur le four avant de retourner vers elle, bon et bien quand il faut se lancer … :
« Peut-être bien parce que je ne ressasse pas éternellement le passé. Je me doute qu’il y a des … choses qui ceux sont passées ici où vous étiez impliquée. Je ne vous jette pas la pierre ! Je n’ai pas mon mot à dire sur ça, je ne m’en mêle pas, je ne juge pas et je m’en contre fous même de ce qui a pu se passer. On ne peut hélas pas changer comme ça, en un claquement de doigts, personnellement j’aimerais bien, mais bon c’est comme ça. Mais vous dites qu’il y a un écart entre la Méchante Reine et le Maire, mince, mais il existe … Regina. C’est sur ça que je pense que je ne ressemble pas aux autres, les autres se focalisent sur la Méchante Reine, moi je prends les deux mais je garde surtout le Maire et je mets la Méchante Reine dans un recoin bien loin et bien sombre pour qu’elle se fasse oublier un peu. Je mets votre passé derrière et je prends ce que vous êtes aujourd’hui, donc le Maire de Storybrooke ainsi que ma voisine, rien de plus. Et puis … avec cette malédiction, ne vouliez vous pas comme un retour à zéro madame ? Pour moi, je vois ça comme ça … un retour à zéro ... »
Je sais, j’ai argumenté, je viens de faire un nouveau discours, mais il fallait bien que j’argumente, il fallait bien que je m’explique, en essayant d’être le plus clair possible pour qu’elle puisse comprendre que je ne prends que le présent, que le fait que nous ne sommes certes pas dans notre monde d’origine, mais que nous sommes dans un monde où tout le monde a changé alors je prends ce changement et je le garde. C’est le seul moyen personnellement que j’ai trouvé auquel me recraché pour ne pas sombrer pour le moment. Et j’ai surtout évité dans ce discours d’évoqué le fait que je lui suis reconnaissante. J’ai même osé l’appeler par son prénom, je ne sais pas comment elle va réagir, si elle va me dire que je n’ai pas à l’appeler par son prénom, si elle préfère que je continue à l’appeler par madame le Maire ou madame, mais ça a été tout naturel pour moi. A-t-elle enfin compris pourquoi je suis loin d’être comme les autres qui ont débarqués comme des sauvages, en laissant toute leur colère, toutes leur haine envers Regina, toute leur rancœur envers elle les submergés et débarquer chez elle. Je l’ai su, plutôt entendu, car je rentrais chez moi quand ça s’est passé. Sur le coup j’étais déjà très perdue face à tout ça, alors j’ai préféré rentrer rapidement chez moi discrètement et m’enfermer dans ma chambre. Mais si ça recommençait, je me mettrais entre eux et Regina, j’essayerais de les raisonner et si je n’y arrive pas, eh bien je ne bougerais pas d’entre elle et eux. Et ils devront me passer sur le corps avant d’arriver à elle, je suis prête à me battre, mais moi, je suis de son côté, enfin je crois. Et je ne vois aucune raison pour moi, de changer de position.
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Regina Mills
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Sujet: Re: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina Sam 7 Sep - 19:41
Malory & Regina.
Si certains des habitants de Storybrooke étaient témoin de la conversation qui avait lieu chez le Maire, Regina était prête à parier qu’ils croiraient que la rouquine était soit possédée, soit ensorcelée. Ils accuseraient la brunette de l’avoir embobinée à des fins diaboliques, ils étaient assez idiots pour croire une chose pareille. Enfin, idiots… Le mot était peut-être trop fort, Regina était prête à le concéder. C’est vrai que dans la Forêt Enchantée, ensorceler les gens afin de les manipuler n’était pas sa méthode préférée, car cela requérait un grand savoir, de la préparation et divers ingrédients. Non, elle, elle préférait de loin arracher les cœurs, ce qui était finalement bien plus sûr et pratique. En extrayant le cœur d’une poitrine, il ne pouvait pas y avoir d’erreurs et si jamais sa main ne trouvait pas du premier coup l’organe vital, la seule conséquence serait la souffrance décuplée de la victime, ce qui n’était pas bien grave. Après tout, une victime n’était une victime que lorsqu’elle souffrait, c’était la base même de la torture. Et la population était certainement prête à croire que Regina Mills pouvait être le genre de femmes à blesser une adolescente pour arriver à ses fins. Car, aveuglés par leur colère envers elle, ils n’étaient pas capables de voir au-delà et de constater que la Méchante Reine, malgré toutes ses erreurs, n’était plus vraiment la même qu’avant. Sa vie à Storybrooke, morne et grise, l’avait changée. Elle était plus calme qu’avant, elle savait cacher ses émotions. Oh bien sûr, sa haine n’était pas partie et ne partirait probablement jamais, sa haine faisait en réalité partie d’elle, mais ses explosions de rage, qui menaient inévitablement à des décès par dizaines, étaient chose du passé. De toute façon, Blanche-Neige et le Prince Charmant avaient pris les commandes de la ville, en quelque sorte, enfin de ce que Regina avait entendu au bar l’autre soir ; cela signifiait qu’elle n’était plus la reine, la commandante, et assassiner un idiot sur son passage menait désormais à de lourdes conséquences, dont perdre le peu de respect que Henry avait encore pour elle. Henry, oui, toujours Henry…
Regina vit son invitée réfléchir à ses questions, les bras croisés. Elle venait peut-être de se rendre compte de l’absurdité de sa présence dans la maison de la Méchante Reine. Sa place n’était pas là, mais chez ses parents, chez ses amis. Regina était dangereuse, surtout lorsqu’elle n’avait plus rien à perdre. Pour le moment, elle n’avait certes toujours pas récupéré sa magie, mais ce n’était sûrement qu’une question de temps et puis, magie ou pas, elle demeurait une vipère qui attaquait dès qu’elle se sentait menacée. Comme lorsqu’Emma Swan était arrivée en ville. Comme lorsque cette même Emma Swan lui avait volé Graham. Empiéter sur le territoire de Regina n’était pas conseillé si vous teniez à votre bonheur, voire même votre vie. Les menaces qu’elle profanait n’étaient jamais de simples paroles en l’air. Mais Malory semblait prête à passer outre et… hum, vouloir l’accepter comme elle était, voire même devenir son amie. Le mot était presque choquant, effrayant. Regina était presque désolée pour Malory ; elle n’était pas une bonne amie, Kathryn Nolan en était d’ailleurs un exemple vivant. Regina ne s’était liée d’amitié avec elle que pour atteindre David Nolan et Mary Margaret Blanchard, à l’époque où la malédiction était toujours en place. Regina ne voulait pas se montrer trop pessimiste, mais elle savait que si jamais la rouquine et elle devenaient des « alliées », elle finirait par tout foirer, en essayant de la manipuler par exemple. Que voulez-vous, Regina et le Pouvoir : une grande histoire d’amour et de haine, depuis des générations – façon de parler, car elle n’avait pas vraiment connu ses grands-parents. Enfin, si Malory était malgré cela partante, elle devait savoir qu’elle jouait avec le feu. Ce qui était ironique vu ses cheveux flamboyants…
Regina fronça les sourcils en l’entendant utiliser son prénom. Elles se connaissaient à peine, et voilà que les familiarités débarquaient. Toutefois, les paroles de la jeune femme étaient étrangement apaisantes. C’était des paroles qu’elle n’aurait jamais cru entendre. Regina n’était pas naïve, elle était consciente de ce qu’elle avait fait par le passé et, très honnêtement, elle savait également qu’elle ne méritait pas de pitié, de réconfort ou d’aide, de la part de quiconque. Malory mentionna aussi le retour à zéro que la malédiction lui avait apportée. Certes, elle avait raison, mais la vérité était que Regina n’apprenait pas de ses erreurs et qu’elle avait essayé de retenir de force tous ceux auxquels elle tenait, elle avait retenu si fort qu’elle s’était retrouvée seule, au final. Les exemples étaient nombreux : Owen, qui avait été coupé de son père. Kurt, le père d’Owen, qui s’était en quelque sorte sacrifié pour son fils. Graham, qui avait été assassiné parce qu’il avait mis un terme à sa relation avec elle. Et sans oublier Henry, qui ne voulait plus rien savoir d’elle. Regina n’était pas faite pour la solitude, elle avait désespérément besoin de quelqu’un, qui l’aimerait telle qu’elle était. C’était la seule chose qu’elle avait voulu, en grandissant et ironiquement, c’était aussi la seule chose qu’elle n’avait jamais pu avoir. Du moins, pas de façon permanente, pour dire les choses crûment et sans détour. « Les choses ne se sont pas passées comme prévues. » admit-elle en faisant allusion à la malédiction, supposée lui procurer sa fin heureuse. Elle ignora le slogan de sa mère, selon lequel l’amour était une faiblesse et que dévoiler ses faiblesses à son ennemi ne se faisait pas. Enfin, Malory était-elle son ennemie, malgré ses belles paroles ? Rien n’était moins sûr et en toute franchise, Regina ne savait plus quoi penser de la rousse. Elle était déconcertante, à lui parler comme si elle n’avait jamais rien fait de mal. Aucune haine, aucune colère, dans sa voix candide. « Votre naïveté brouille votre jugement, Malory. » laissa-t-elle échapper, délaissant à son tour les formules de politesse. « Le Maire que je suis, ou plutôt que j’ai été, n’est pas plus innocent que la Méchante Reine. Je ne suis pas innocente, n’importe qui pourra vous le confirmer. Il m’est très difficile de comprendre votre sympathie et votre indulgence à mon égard. Ce n’est pas comme si je vous étais venue en aide à un moment donné, ou que je vous avais défendue. Je ne… » À ce moment, les lasagnes furent prêtés, la coupant dans son élan, et Regina s’empressa de sortir le repas du four, heureuse d’avoir quelque chose à faire. Discuter d’elle-même à une quasi étrangère n’était pas son activité préférée. Elle n’y était pas habituée, cela la mettait presque mal à l’aise. Elle trancha avec habileté deux parts de lasagnes et tendit une assiette pleine à Malory, lui indiquant d’un geste de la tête la table, non loin. Puis, elle se servit elle-même une portion et ne tarda pas à rejoindre son invitée. « Désirez-vous quelque chose à boire, Miss Warbird ? Je ne m’attendais pas à avoir de la compagnie ce soir, donc je n’ai malheureusement que de l’eau et du jus de pomme. » Et hop, retour aux formules de politesse initiales.
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Sujet: Re: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina Dim 15 Sep - 22:34
Faiiiiiiim !!! J'ai faiiiiiiiiiiiiiiim !! C'est pas un crime quand même d'avoir la dal ?
Elle devait être sacrément seule, en même temps, quand on joue le rôle de la méchante et que tout le monde le sait, c’est normal qu’elle soit seule. Et puis, Henry qui l’a lâché, il a pourtant grandi avec elle comme mère, certes c’est « cool » de vivre avec l’héroïne de l’histoire, mais pour le coup, moi qui apprécie Henry, je lui en veux. Je ne sais pas vraiment comment ça se passait entre Regina et Henry, mais de mon point de vue, je ne pense pas que Regina ferait le moindre mal à Henry. Elle l’a élevé, elle a été sa mère pendant toutes ses années, elle l’aime. C’est forcé ! Et on ne fait pas de mal à ceux qu’on aime. Mais les autres doivent penser qu’étant donné qu’elle a été la Méchante Reine, elle est tout à fait capable de faire du mal à Henry. Et si quelqu’un nous voyez toutes les deux maintenant, je pense qu’il croirait que je ne suis pas dans mon état normal et se sentirait pousser des ailes pour aller me « sauver des griffes de Regina ». N’importe quoi. Certes, elle leur a fait du mal, mais qu’ils réfléchissent un peu, elle a voulu avoir un nouveau départ grâce à cette Malédiction. Je ne développerais pas sur ce point, pour moi, elle a juste voulu un nouveau départ, sa propre fin heureuse et je trouve ça tout à fait compréhensible, tout le monde a droit à sa fin heureuse.
Je me demande si Regina a déjà eu des amis. Je doute qu’elle en a ici. Mais avant, en avait-elle ? Plusieurs questions dont j’aimerais avoir les réponses, mais je les poserais en temps voulu. A-t-elle déjà aimé quelqu’un ? Bon ok … là j’avoue ça devient vraiment indiscret. Mais si je savais certains points sur elle, je pourrais peut-être mieux la cerner et ainsi peut-être un peu plus me rapprocher d’elle. Je ne sais pas comment instaurer un climat de confiance, je me doute bien qu’elle doit être méfiante envers moi, elle ne doit pas me croire, ou avoir du mal à me croire quand je lui dis que je ne suis pas comme les autres, que moi, je l’apprécie. En même temps, c’est assez difficile à croire. Si j’étais à sa place, j’aurais dû mal à me croire. Mais bon, avec le temps, peut-être aura-t-elle confiance en moi ? Je suis certes chez les gentils ça ne veut pas dire pour autant que je suis le groupe, je suis Rebelle voyons ! Je l’entends avouer que tout ne s’est pas passé comme elle l’avait prévu, je n’ai rien à dire sur ça et je me contente donc d’un simple petit hochement affirmatif tout en gardant mes bras croisés contre moi. Je continue donc à l’écouter parler. Quoi ? Moi, naïve ? Je crois qu’elle doit voir mon étonnement car j’ouvre à l’instant de grands yeux ahuri ou peut-être bien sceptique … je crispe ma mâchoire et dès qu’elle finit sa phrase je prends la parole :
« Je ne suis pas naïve, réaliste et avec un point de vue qui est le mien et non celui d’un groupe commun dont je n’adhère aucunement les idées. » souffle-ai-je entre mes lèvres
Je l’écoute parler et reste de marbre. Ai-je seulement prononcé le mot « innocente » en voulant parler d’elle ? Je ne le crois pas. Pourtant je la laisse s’exprimer, ne pipant pas mot. Je ne laisse rien paraître quand elle me dit qu’il lui est très difficile pour elle de comprendre la sympathie que j’ai envers elle, je la comprends, quand toute la ville est sur son dos, c’est difficile à croire qu’au final, quelqu’un ne suit pas le mouvement et vous apprécie. Alors qu’elle parle, les lasagnes sont enfin prêtes ! Chouette ! On va pouvoir enfin passer à table ! Alors que je m’approche pour prendre mon assiette j’appuie mes mains sur le marbre et plante mon regard couleur émeraude dans celui du Maire :
« Je n’ai jamais dit que vous étiez innocente ici ou dans les contes madame le Maire. J’ai dit que je me doutais qu’il s’était passé des choses ici où vous étiez mêlée. Et j’ai dit que je m’en contre fichée. Alors si vous voulez croire que je suis naïve parce que vous avez dû mal à comprendre pourquoi je ne suis pas le mouvement des habitants ou que vous voulez vous voiler la face sur mon compte, c’est comme vous le voulez madame, mais moi je sais que je ne le suis pas et que je vous apprécie quand même pour ce que vous êtes ici et non pour ce que vous avez été. »
Et sur ces mots, sans lui laisser le temps de répliquer quoi que ce soit, je prends mon assiette avec ma part de lasagne à l’intérieur et je vais m’asseoir à la table qu’elle m’a indiquée, sans un mot. Une fois assise, je rapproche ma chaise de la table pour être bien installée et j’entends quelques secondes plus tard ses pas résonner. Je n’ai toujours pas touché à mon assiette, attendant qu’elle s’asseye pour commencer à manger. Oui, ok … j’avoue … j’écoute les « leçons » que me donne ma mère sur la politesse à table. Mon regard va jusqu’au sien quand je l’entends parler et dès qu’elle a fini, un petit sourire poli s’affiche sur mes lèvres et je me mets à parler à mon tour :
« Je préfère prendre de l’eau et pour le dessert je prendrais volontiers du jus de pomme. »
Je ne préfère pas mélanger le salé des lasagnes au sucré du jus de pomme et en même temps, c’est pour lui montrer que j’ai confiance en elle, tout du moins pour le jus de pomme hein ! Dès qu’elle se pose, je coupe un morceau, souffle légèrement sur le morceau car il est forcément brûlant, le met dans ma bouche, mâche et … oooooh ! Ma mère vient de se faire détrôner par Regina ! Regina commence le règne des lasagnes à mes yeux. Je finis de manger mon morceau avant de me mettre à parler d’une voix enjouée :
« C’est dément vos lasagnes ! J’adore ! Vous venez de détrôner ma mère pour les lasagnes ! C’est excellent ! »
Je coupe un autre morceau, j’espère qu’elle me croit sur ça au moins. Mangeant tranquillement, je préfères garder mon regard braqué sur mon assiette de lasagnes. Moi je veux en manger tous les jours de ses lasagnes ! Déjà que je suis fan de lasagnes, là, j’en deviens accro. Et puis, je décide de me remettre à parler. C’est peut-être une mauvaise idée. Mais il faut que je sache. Regina veut sa fin heureuse et bien … j’ai des questions à lui poser. Ne laissant qu’un petit morceau dans mon assiette je pose mes couverts délicatement et relève mon regard :
« Dites-moi Regina, que pensez-vous de l'amour ? Est-ce une faiblesse ou une force selon vous ? »
C’est un peu la base. La plupart des « gagnants » pensent que l’amour est une force, la plupart des méchants pensent que c’est une faiblesse. Je dis la plupart car il y a toujours des exceptions non ? Je crois, que mon intuition me dit, que Regina pense que l’amour est une faiblesse. Rien qu’une intuition. Une simple intuition. Je finis mon assiette et parle de nouveau :
« Puis-je avoir de nouveau une part s’il vous plait ? »
Bah quoi ? J’ai faim ! Et les lasagnes sont plus que bonne ! Même plus que génial ! Si elle n’a pas faim … moi je suis d’accord de tout finir ! Et je suis sûr que j’aurais encore de la place pour le dessert ! Quand j’ai faim, j’ai faim !
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Regina Mills
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Sujet: Re: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina Mar 24 Sep - 5:43
Malory & Regina.
Ah bon, l’adolescente ne suivait pas le groupe, pour reprendre son expression ? Elle était le mouton noir de sa famille, peut-être, autrement dit une personne différente du clan. Venant d’elle, ce n’était guère étonnant ; n’était-elle après tout pas synonyme de rébellion ? Merida la rebelle, la courageuse. Intérieurement, Regina se surprenait à la mépriser et à l’admirer tout à la fois. Parce que Merida, contrairement à elle, avait été suffisamment forte pour endosser qui elle était. Elle avait suivi son instinct et n’avait écouté que son désir de liberté. Courir dans les bois sur sa monture, exercer ses talents d’archière… Les rumeurs à son sujet fourmillaient un peu partout, à l’époque, et bien entendu, cela n’avait pas échappé à la Méchante Reine. Elle avait envoyé incognito des espions afin d’en savoir plus car, en plus, la brunette envisageait à ce moment-là une alliance avec le père de la petite. Deux royaumes qui coopéraient dans un intérêt commun, c’était là une pratique à laquelle tous les monarques devaient se plier, l’ombre menaçante d’une guerre planant constamment au-dessus de leurs têtes. Regina était peut-être la souveraine la plus crainte, mais cela ne signifiait pas qu’elle représentait l’unique danger à surveiller. Il y avait des dynasties de moindre importance qui, si elles s’alliaient, pouvaient signifier une véritable menace pour les autres. D’où l’intérêt de parer à une éventuelle attaque. Les espions de Regina étaient revenus confiants de leur mission ; selon les ouïs dires qui courraient, le roi accepterait volontiers un pacte. Ils mentionnèrent au passage la fille unique du roi en question : une jeune femme à la crinière de feu qui n’avait certes pas la langue dans sa poche. Regina en fut vite intriguée et s’était malgré elle surprise à se trouver des points communs avec elle – ou plutôt, des points commun avec la jeune femme qu’elle avait été avant que Cora ne réduise tout en cendres. Chez Merida, il y avait un désir ardent de liberté, un dégoût du mariage forcé, un amour pour cet animal majestueux qu’était le cheval et tout cela, on pouvait le retrouver chez la Regina adolescente. Sans parler d’une relation conflictuelle avec la mère et d’une complicité avec le père. À croire que, si elles étaient nées à la même année, elles auraient pu être sœurs. Excepté pour la couleur de cheveux, bien entendu. Regina trouvait que ce roux flamboyant allait très bien à sa jeune invitée surprise, mais sur elle, elle passait volontiers son tour !
Regina acheva de découper la lasagne fumante en plusieurs cubes et tendit une assiette tout aussi fumante à la rouquine, qui s’en saisit tout en ne se gênant pas pour répliquer avec arrogance à la brunette. Celle-ci ne devait même pas se rendre compte que Regina faisait de son mieux pour ne pas s’emporter. Certes, Malory n’avait rien dit de mal, sa dernière phrase rattrapait le reste en tout cas, mais pour l’ancienne reine, qui était habituée à punir de mort tous ceux qui osaient faire preuve d’une certaine insolence à son égard, il était difficile de passer outre le ton employé. Regina ne broncha pas, ne pipa mot. Elle laissa tomber l’assiette pleine dans les mains de Malory en pinçant les lèvres et détourna la tête vers le plat de lasagnes pour enfin se servir. De toute façon, son invitée était déjà partie s’installer ; si elle avait voulu lui répondre, cela aurait été en vain. Regina plissa les yeux. Si elle l’avait froissée ou déçue avec ses paroles, tant pis. Une fois n’était pas coutume, comme on dit et pour Regina, la première fois remontant à loin. Elle avait l’habitude de décevoir autrui, à présent et ne se cherchait plus vraiment des excuses. L’ancien maire apporta son assiette et le reste des lasagnes à la table d’un pas lent et mesuré et hocha la tête à la réponse de l’adolescente. Elle avait accepté de prendre du jus de pomme pour le dessert… C’était bien. N’importe qui y aurait vu là un signe de bonne foi de la jeune femme, sauf que Regina n’était pas n’importe qui, justement. Elle ne raisonnait pas comme tout le monde. Et n’accordait pas sa confiance à n’importe qui non plus.
C’est pourquoi Regina n’oubliait pas que son invitée avait habilement éludé la question en suspens de tout à l’heure : que faisait-elle chez la Méchante Reine, exactement ? Une question qu’elle lui avait posé en lui ouvrant la porte, d’ailleurs. Regina, les sourcils froncés, tout en entamant son repas, réfléchissait aux possibles raisons de la présence de Malory chez elle tout en lui servant un verre d’eau comme demandé. Elle ne trouvait pas de raisons satisfaisantes. C’était frustrant. Elle avait envie de secouer la jeune femme pour qu’elle crache le morceau, enfin façon de parler, Regina n’avait pas envie de recevoir à la figure les restants de sa lasagne… Et d’ailleurs, parlant de lasagnes, l’adolescente vient tout juste de la complimenter, dans le plus pur style des jeunes d’aujourd’hui. « Merci, très chère, mais je vous rappelle j’ai bénéficié de vingt-huit longues années pour me pratiquer et me perfectionner. » commenta-t-elle allègrement, comme si leur précédent échange verbal n’avait jamais eu lieu. Elle affichait un fier sourire. De ce côté-là, elle était comme le commun des mortels : elle ne disait pas non aux flatteries ! Elles mangèrent toutes deux en silence, après ça. Ça ne dérangeait pas Regina le moins du monde ; elle n’avait pas besoin de parler sans arrêt pour apprécier un repas. Mais Malory semblait être d’un tout autre avis car elle revint à la charge avec une question fort étonnante. Et qui prit la brunette de court, qui ne s’y attendait vraiment pas. Elle fit de son mieux pour cacher sa surprise, mais se doutait que cette fois, elle n’avait qu’à moitié réussi. Malory avait touché un point sensible, sans le savoir et c’était là le dernier sujet de conversation que Regina avait envie d’aborder. Elle déposa couteau et fourchette contre son assiette et releva la tête. « Et que dire de la curiosité mal placée ? » riposta-t-elle avec animosité. Elle n’avait pas voulu être aussi cruelle envers son invitée en lui parlant sur ce ton, mais vraiment, discuter de l’amour avec elle… non, merci. Et il en allait de même pour tous les autres. Si Malory souhaitait débattre sur le sujet épineux de l’amour, qu’elle aille rendre une petite visite de courtoisie à la famille Charmings ; elle en aurait pour des heures à les écouter gazouiller de bonheur. Heureusement, la rousse demanda une nouvelle portion, ce qui évita à Regina de s’expliquer. « Naturellement. » Elle servit à nouveau son invitée, charmée qu’elle apprécie autant sa cuisine, puis se dit qu’elle avait suffisamment tergiversé comme ça. Reprenant ses ustensiles, elle lança : « Je constate que vous pensez en effet différemment des habitants de cette ville. Vous n’êtes pas comme les autres, comme le reste du groupe, je vous l’accorde. Cependant, vous ne m’avez toujours pas dit ce que vous êtes venue faire ici, miss. Vous m’offrez un dessert, soit. Mais encore ? En d’autres termes, que me voulez-vous ? » Voilà, la bombe avait été lancée. Il n’y avait pas de possibilités de faire marche arrière. Regina venait d’acculer Malory au mur.
Spoiler:
Désolée si tu souhaitais que Regina parle de sa vision de l'amouuuuur, mais je ne crois pas que ça colle au personnage.
Malory G. Warbird
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Sujet: Re: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina Sam 28 Sep - 23:24
Ici c'est pas chez Gold hein ? Je dois rien hein ?
C’est bien connu que je suis rebelle, que je suis mon propre chemin, mes propres idéaux, que je ne suis pas du genre à suivre les autres tel un bon mouton. Dans les contes, je pense que j’étais bien la seule princesse à ne pas être satisfaite d’être une princesse, moi je ne voulais pas être princesse, princesse c’était trop de responsabilités. Peut-être bien que j’avais peur de toutes ces responsabilités qu’engendrait le fait d’être princesse. En même temps, j’étais l’aînée de mon clan, je serai donc reine de mon royaume quand mes parents se retireront du trône. Et puis, d’après les « traditions » je devais me marier. Et ça, c’était hors de question ! Surtout que vu que c’était ce maigrelet de petit Dingwall avec qui j’aurais dû me marier. Non mais sérieux ! Vous me voyez mariée avec lui ? En plus il n’a eu que de la chance avec la cible ! En même temps, je n’aurais pas été mieux lotie avec ce grand MacGuffin qui n’était pas foutu de se faire comprendre et qui n’avait pas l’air d’être très intelligent en plus … il devait être timide ! Horrible ! Et puis y avait l’autre, avec sa loooongue chevelure, ses muscles, je ne comprends pas ce que les autres filles lui trouvaient au fils Macintosh ? En plus, après avoir raté son tir, il a piqué une de ces crises ! Ahurissant ! Mais sérieux ! C’est quoi ces mecs ? Et après on s’étonne que je n’en veux pas du mariage ! Déjà que si je me marie ça veut dire qu’il faut que je tire un trait définitif sur ma liberté chérie alors avoir comme « mari » un de ces trois-là, enfin surtout le petit Dingwall vu qu’il a gagné … je préfère fuir que de me marier. Et puis c’est quoi cette idée saugrenue de faire des mariages arrangés ? Forcés même ! En parlant de mariage, j’espère que ma mère ne pense pas à arranger quelque chose entre moi et l’un de mes anciens prétendants, ça serait bien son genre je le pense.
Je dis – extrêmement – souvent ce que je pense aux autres, maintenant n’était pas une exception. Je venais de répliquer à Regina sans me gêner. Je ne cherchais pas à ce moment à la blesser ou quoi que ce soit, je disais juste ma façon de penser. Et je ne lui avais pas laissé le temps de répliquer, je m’étais dirigée vers où elle m’avait indiquée et je m'étais assise à la table. J’acceptais l’eau volontiers et repoussait au dessert le jus de pomme. Maintenant, je mange tranquillement, ces lasagnes sont vraiment délicieuses, ce que je venais de signaler à Regina. J’espérais ainsi lui faire plaisir même si mes propos étaient totalement sincères. Ses lasagnes en jettent ! J’adore ! Bon, ça semble marcher. Elle semble être contente de mon compliment sur ses lasagnes. Un bon point pour moi ? Elle sourit : donc très certainement que je l’ai gagné, ce bon point ! Je préférais donc par la suite me concentrer sur ma part de lasagne et le silence se mit en place. Et puis soudain, je me décidais à parler de nouveau. Et tant pis si ça la choquait ou autre, si elle le prenait mal. J’abordais le sujet de l’amour. Ah … bon bah elle le prenait mal. Sur le coup je ne sais pas quoi répliquer mais je me force à parler rapidement, instantanément pour ne pas trop lui montrer que j’ai été déstabilisée par sa réponse. Posant à mon tour mes couverts sur mon assiette, je garde mon regard couleur émeraude planté dans le sien et parle :
« Vous savez Regina, si vous restez dans la même optique de l’amour, certes vous n’avez pas répondu à ma question et vous n’y répondrez pas j’imagine … vous risquez bien de ne jamais l’avoir, votre fin heureuse ! Après ce n’est que mon avis et puis en même temps, je suis bien mal placée pour parler de ça vu que je me vois mal, personnellement, tomber amoureuse, ça serait plus un handicap qu’autre chose … après ce qui est de la curiosité mal placée … eh bien ça reste de la curiosité et je continuerai à avoir ma curiosité mal placée et je ne me gênerai pas pour l’utiliser comme bon me semble … madame ! »
J’affichais, après avoir prononcé les derniers mots, un petit sourire aimable, bon ok, j’avoue y a de l’insolence dans mon sourire. Mais je suis comme ça ! Maman me dit souvent que je suis insolente. Eh bah ? C’est mon problème. Et je gère comme je veux ma « curiosité mal placée ». Finissant ma part de lasagne, j’en réclamais une autre. Désolé mais moi j’ai faim ! Et ces lasagnes, moi je serais capable de manger tout le plat ! Et si Regina n’a plus faim moi je mange volontiers sa propre part ! Ça ne me gêne pas du tout ! J’avais un morceau dans la bouche quand elle me posa cette question que je redoutais tant. Pourquoi suis-je ici ? J’avalai de travers mon morceau et me mis à tousser fortement. Là, elle vient de me prendre par surprise et peut-être au meilleur moment. Je ne peux lui ressortir sa réplique de la curiosité mal placée car c’est tout ce qu’il y a de plus légitime. Je finis par avaler ce foutu morceau et à reprendre une respiration tout ce qu’il y a plus normale. Pourtant, je garde mon regard planté sur mon assiette. Que lui dire ? Que répondre ? Je suis acculée contre le mur. Il faut que je réponde. Ne pas mentir. Elle a le droit de savoir. Quelques minutes s’écoulent, ou peut-être des secondes ? Je ne sais pas trop. Le temps me parait trop long. Peut-être s’est-il arrêté ? Il faut que je réponde. Bon. Je me ressaisis tant bien que mal. J’en ai vu d’autres non ? Et puis je suis Mérida quoi ! Reprenant mon courage à deux mains, je relève la tête et plante mon regard dans celui de Regina. Allez ! Allez ! Ça va aller ! Je vais m’en sortir ! Je déglutis, bon et bien quand il faut y aller, il faut y aller ! Je prends une inspiration et me lance :
« Je … eumh … » allez ! courage ! courage ! « Voilà … je … » faut que ça sorte non d’un chien ! « Voilà … je … » mais ça va sortir à la fin ?! « vous … » mais comment le dire ? C’est si compliqué mais si simple à la fois ! « je … vous … » c’est pas si facile. Je le savais tellement bien en arrivant que ça n’allait pas être facile mais je pensais que ça serait moi qui ferais le premier pas, pas elle. Je déglutis de nouveau, prends une inspiration, une, deux, trois, quatre ! Ça va sortir ! Je le sens ! « Voilà je … » gigotes légèrement sur ma chaise, mal à l’aise. Minable ! Minable ! « Je … » faut que ça sorte à la fin ! Allez, je reprends une autre inspiration et je vais le faire d’un trait et puis ça va sortir hein ? « Voilà, en faites j’ai le don de m’attirer des emmerdes. Ma mère, ou plutôt mes parents avaient organisé un tournoi pour que les premiers descendants de chaque clan concourent pour avoir ma main. Et j’ai décidé de saisir le fait que je suis moi-même la première descendante de mon clan pour revendiquer ma main. Bon, j’ai dû choisir la discipline et j’ai choisi le tir à l’arc. Le premier a pas été foutu d’atteindre la cible correctement, le second a piqué une crise car il avait raté de peu le centre et le troisième ... a eu un coup de chance et a planté la flèche en plein centre. Et puis, j’ai planté le propre emblème de mon clan, revendiquant ma main et je me suis occupée des trois cibles. Plantant mes trois flèches en plein centre. Bon … après ma mère m’a passé certainement le savon de ma vie … a balancé mon arc au feu, j’ai pété un câble, je suis partie et j’ai rencontré des feu-follets … qui m’ont amenée à une sorcière qui m’a fait un sort. Un gâteau en faites. Je devais le donner à ma mère, pour la changer et ainsi changer mon destin. Je ne pensais pas que ça ferait … ça … bon bref … ma mère en a mangé et elle s’est transformée en ours. Oui je sais ça peut paraître dingue en la voyant qu’elle était un ours avant. Bon, je vous passe les détails. Elle m’a passé un autre savon et je dois avouer que sur le coup c’était assez drôle car je n’ai pas compris un trait mot de ce qu’elle a dit. ‘fin c’était pas drôle du tout quand je l’ai vu comme ça, en ours gigantesque, j’ai surtout eut la trouille. Puis, on a réussi tant bien que mal à sortir du château grâce à mes petits frères, résultat je leur dois mes desserts pendant un an. On a passé la nuit dans un coin de la forêt et … puis on s’est remis en marche le lendemain. Et … en faites, on avait entendu parler de votre Malédiction, moi je m’en fichais, j’y croyais pas. Sans vouloir vous vexer hein ! Et en faites bah, comme je l’ai déjà dit j’ai le don de m’attirer des emmerdes et j’ai suivi de nouveau les feu-follets, plutôt nous avons suivi les feu-follets qui nous emmenèrent sur les ruines d’un château. Et là, ça s’est effondré sous mes pieds. J’aurais dû me douter en voyant ce symbole sur ce menhir qu’il ne fallait pas continuer à avancer ! La sorcière me l’avait déjà montré. Bon, je suis tombée dans une ancienne salle de trône. Sauf que je ne savais pas qu’il y avait un habitant … en faites, je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de l’Ours Roi, Mor’Du. C’est basé sur une légende, un roi qui a donné le pouvoir pour sa succession à ses quatre fils mais l’un voulait le pouvoir rien que pour lui. Bah c’est Mor’Du. Et c’était lui qui y était. Et je crois que sur le coup, il s’est dit que je devais bien être un bon casse-croûte, comme la première fois qu’il m’a vue … j’ai réussi à me réfugier entre deux blocs de pierres qui avaient dû être des piliers. Il allait réussir à m’attraper quand votre Malédiction s’est abattue sur mon royaume. Et je suis arrivée ici. Donc … en faites, ça a pas été vraiment une Malédiction mais plus un truc bien … »
La fraction de seconde après avoir prononcé le dernier mot j’avais détourné le regard pour aller le planter sur mon assiette de lasagnes, mes mains serrant les bords de la table, mes jointures blanchissant tellement je serrais fort. Moi qui pensais que j’allais lui dire « Bon bah j’allais me faire bouffer par un ours quand votre Malédiction s’est abattue sur mon royaume, en gros vous m’avez sauvé la vie, voilà voilà ... ». Eh bien j’ai déballé mon sac, je voulais m’arrêter mais je ne réussissais pas, je parlais parlais, lui racontant tout de A à Z. Ce n’était peut-être pas la meilleure personne à qui j’aurais dû me confier, tout raconter du début à la fin, ce n’était peut-être pas une brillante idée, mais il avait fallu que je déballe tout ça pour en venir au bout et réussir à lui dire qu’elle m’avait sauvé la vie, certes sans le vouloir, mais qu’elle m’avait bel et bien sauvé la vie. Bon et bien, j’espère maintenant qu’elle ne va pas comprendre direct ou du tout que je lui suis redevable, car j’ai l’impression que je lui suis redevable à vie, ou peut-être bien que si je lui sauve la vie à mon tour, nous serons quitte ? Hein ? Je garde mon regard planté sur mon assiette, mes yeux grands ouverts, ma bouche fermée, mes lèvres serrées, pincées, et mes mains qui serrent fort, fort, la table. J’attends sa réaction anxieusement même si le plus difficile est passé maintenant.
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Je viens d'exploser mon record *-* 2072 mots *-* hihi ! Oui oui je sais, ça a déballé gros pour répondre à la question xD
Regina Mills
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Sujet: Re: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina Dim 6 Oct - 3:13
Malory & Regina.
Si Regina avait encore douté de l’arrogance de la jeune femme, celle-ci venait de lui en fournir une preuve irréfutable. Regina avait espéré lui avoir cloué le bec et avoir clos le sujet délicat des amours et des passions, mais apparemment, elle s’était fourrée le doigt dans l’œil. La rouquine insistait de plus belle et cela ne plaisait pas le moins du monde à la brunette. Était-ce pour cette raison qu’elle était venue sonner à sa porte ce soir ? Pour l’embêter, cela et rien de plus ? C’était si bête comme explication ! Il était évident que la tarte n’était qu’un prétexte comme un autre pour s’introduire dans les quartiers de la Méchante Reine et Regina se questionnait sur les réelles motivations de son invitée. Un court moment, elle regrettait de l’avoir laissée entrer, elle aurait dû la forcer à cracher le morceau dès qu’elle l’avait vue, devant sa porte ; puis, l’instant d’après, elle n’y pensait plus et se disait que pour une fois, elle pouvait bien profiter d’un bon repas sans se protéger derrière un mur de méfiance. Jusqu’à présent, rien de dramatique ne s’était passé : pas de menaces, de sous-entendus haineux ou de gestes violents. La soirée se déroulait bien. Viendrait bien un temps où le sujet qui faisait mal serait abordé, le pourquoi de la présence de Malory. Pour l’heure, Regina réfléchissait aux propos de la jeune femme et réalisait que le pire, c’était que la rousse avait raison.
C’était frustrant, mais c’était un fait. Regina était loin d’obtenir sa fin heureuse, tout simplement parce qu’en ce moment, elle n’était pas heureuse. Comment pouvait-elle l’être ? Henry vivait avec les Charmings, il adorait sa mère biologique comme s’il l’avait connue toute sa vie et rejetait constamment sa mère adoptive en espérant qu’elle change, qu’elle devienne « une bonne personne ». Certes, Regina avait commis des meurtres effroyables, des génocides à petite échelle pour voir les choses en face et méritait amplement son titre de « Méchante Reine », même si elle le niait car elle le détestait plus que tout. Son titre n’était pas glorieux et si à une époque, elle avait adoré être crainte de tous, ce n’était plus le cas aujourd’hui. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était retrouver son fils et se sentir acceptée par lui et cela, elle en était consciente, ne risquait pas de se produire de sitôt, surtout avec l’influence de ses grands-parents niais. Mary-Margaret et David prenaient sans doute un malin plaisir à tenir éloigné le garçon de leur pire ennemie. À leurs yeux, Regina ne méritait probablement pas d’être mère, encore moins celle du fils de la Sauveuse. Ce qui était plus qu’hypocrite puisqu’elle avait été une bonne figure maternelle pour la petite sotte qu’était Blanche-Neige. En effet, pas une fois Regina n’avait levé la main sur elle à l’époque où elle jouait le rôle de l’épouse soumise et de la mère dévouée. Évidemment, elle n’avait surtout rien tenté car Leopold était toujours dans les parages, mais les faits étaient là : Regina avait pris soin de Blanche-Neige, contre son gré peut-être, mais elle l’avait fait. Cette seule pensée suffisait à retourner le cœur de la brunette, de même que la pensée que son Henry soit sous la garde de ses ennemis. Pour la première fois depuis des années, elle se retrouvait impuissante.
« Comme il vous plaira, mademoiselle. » répliqua Regina en haussant les épaules. Il semblait dérisoire de rappeler à cette petite qu’il serait préférable qu’elle se mêle de ses affaires ; Regina ne la connaissait pas personnellement, mais avait la forte impression qu’elle était du genre à renier toute forme d’autorité. Elle se demanda avec mélancolie ce qu’aurait fait sa mère face à une adolescente avec un tel caractère de feu. Elle l’aurait punie, probablement. Elle aurait utilisé sa magie pour lui faire comprendre qu’une lady devait faire ceci, et cela. Elle l’aurait torturée à la moindre occasion, pour se faire obéir. Regina en savait un rayon sur le sujet. C’était cela dit incroyable : même trépassée, Cora parvenait à hanter sa fille unique, sa déception comme elle le lui sous-entendait. Car comparer l’amour à un handicap, Regina approuvait cela, malgré elle. Cela revenait à dire que l’amour était pour les faibles, ce qui était vrai. Regina avait aimé son amour de jeunesse, son père et son fils, mais elle en avait tant souffert qu’à présent, elle ne pouvait qu’approuver le cruel slogan de sa mère. « Je constate cependant que vous n’êtes pas une sotte en ce qui a trait aux sentiments. » Elle n’en dit pas plus. Cela suffisait. Elle avait toutefois l’impression d’en avoir trop dit, d’avoir été subitement mise à nue. Elle n’était pas habituée de s’ouvrir aux autres ainsi, ce n’était pas dans sa nature. Alors confirmer qu’effectivement, l’amour était un handicap, c’était un grand pas pour la brunette. Il suffisait de lire entre les lignes, comme on dit, pour comprendre que Regina se méfiait des choses du cœur par crainte d’être blessée et traumatisée à nouveau. C’était un système de défense assez fréquent, elle avait l’impression qu’Emma Swan avait adopté le même lorsqu’elle s’était permise de fouiller son passé. Enfin, on se défend du mieux qu’on peut, n’est-ce pas ?
Regina lui servit après cela une nouvelle part, puis aborda le grand sujet d’un coup, sans préliminaires. Avec des questions aussi directes, Malory ne pouvait pas s’esquiver ou tourner autour du pot. Elle n’avait pas le choix, elle devait répondre et dut s’en rendre compte car elle se mit à tousser, comme prise au piège. Regina craignit un instant qu’elle ne s’étouffe, prolongeant ainsi le délai d’attente de l’explication tant attendue, mais fort heureusement, la jeune femme avala le morceau, dans tous les sens du terme, et sembla réfléchir sur ce à quoi elle allait fournir comme réponse. Avec amusement, Regina la regarda se débattre contre les mots qui menaçaient de franchir ses lèvres. Elle ne savait pas par où commencer, elle était pire qu’Henry lorsqu’il se préparait à lui affirmer qu’il n’avait pas regardé la télévision pendant son absence ! Sauf que Malory était bien trop franche, bien trop honnête, pour lui mentir comme cela et Regina comprit la raison de sa nervosité : ce qu’elle s’apprêtait à lui dévoiler était important. Du moins, aux yeux de la rousse. Alors Regina cessa de mastiquer et soutint son regard afin de montrer à son interlocutrice qu’elle était toute ouïe, qu’elle l’écouterait jusqu’au bout s’il le fallait. Elle avait beau être une femme cruelle, elle avait de bonnes manières. Sauf qu’elle ne s’attendait pas du tout à ce que déballa la jeune femme dans les minutes qui suivirent.
Malory lui révéla des bribes de son passé, les uns à la suite des autres, comme si elle ne pouvait pas s’arrêter. Elle lui apprit en long et en large comment la malédiction l’avait - littéralement – sauvée des griffes d’un ours autrefois monarque de son royaume, en n’omettant pas de lui parler de la ferme intention de ses parents de la plonger dans un mariage forcé. Si ce n’était pas la première fois que Regina rencontrait une femme qui avait été mariée de force – ou qui en l’occurrence ne l’avait pas été, c’était en revanche la première fois qu’on abordait le sujet sans tabou. Peut-être parce que dans ce monde étranger, les mariages arrangés n’étaient plus coutumes. C’était une idéologie démodée, désuète. Regina, pendant le monologue de Malory, ne bougea pas un muscle, si ce n’est qu’elle fronça ici et là les sourcils, tant certaines parties du récit la laissaient stupéfaite. Ses espions avaient dit vrai : la rouquine était vraiment unique au monde. Regina sourit aussi, notamment lorsqu’elle lui raconta comment elle avait demandé elle-même sa main. À la fin de l’histoire, la brunette perdit son sourire et écarquilla les yeux. Un truc bien ? Vraiment ? En tout cas, cela n’avait pas été son intention première en jetant la malédiction, bien au contraire. À l’époque, elle avait vraiment voulu que les habitants de la petite ville souffrent et soient privés de leurs fins heureuses. Elle n’avait pas prévu, en retour, combien elle s’ennuierait, prise par le côté monotone de la vie. Et voilà qu’une jeune femme sonnait à sa porte et lui annonçait que sa malédiction était un « truc bien ». Elle n’aurait jamais cru que cela avait pu aussi être un événement bénéfique pour quiconque. Et pourtant… « Ce n’était pas intentionnel, je vous prie de me croire. » soupira finalement Regina en faisant comme si elle n’avait vu les jointures blanches de sa jeune invitée. Elle replaça avec nonchalance une mèche de cheveux derrière son oreille avant de poursuivre avec une légère ironie : « Peut-être n’êtes-vous pas un cas isolé, je vous avoue ne pas m’être intéressée aux conséquences positives de la malédiction sur les autres habitants de Storybrooke… » Elle se pencha soudainement en avant, approchant son visage de celui de Malory comme pour tenter de l’intimider : « Mais vous ne m’avez toujours pas dit ce que vous me voulez, exactement. » C’était vrai. Hormis le fait de lui avoir parlé de son passé, chose que Regina n’aurait jamais fait, Malory n’avait pas vraiment répondu à la question. Elle avait tourné en rond, finalement. Certes, la malédiction l’avait sauvée d’un triste destin, mais pourquoi venir raconter tout cela à Regina ? Pour la remercier ? Non, pour la brunette, cela semblait futile, elle se disait que cela cachait quelque chose de plus. Et si ce n’était pas le cas, Regina s’attendait à une réponse claire et nette. Que voulait Malory ?
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Sujet: Re: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina Jeu 24 Oct - 20:47
Et voilà tout est dit ou presque !
Personnellement, je trouve que je n’ai pas à changer de comportement envers Regina. Je lui parle comme je parle à tout le monde. Certes, Regina n’est pas « madame tout le monde » elle a été la Méchante Reine dans notre monde et elle est le Maire ici, même si je doute un peu de sa fonction maintenant que la malédiction a été brisée par Emma. Je lui parle comme je parle à n’importe qui, bon ok … j’avoue qu’avec Emma j’en fais un peu plus et puis je la provoque Emma alors qu’avec Regina je me garde bien de la provoquer. Je préfère pouvoir sortir de sa maison vivante et non les pieds devant. Les personnes qui vivent dans cette ville devraient comprendre que chacun a droit à sa fin heureuse, même les dits « méchants », on est censés être les gentils, les héros de nos histoires on devrait essayer d’aider les autres à avoir leur propre fin heureuse. Même si je me doute qu’avec Regina ça serait voir Mary-Margaret morte ou privée de Charmant. ‘fin avec eux, d’après ce que j’ai compris, ils se retrouvent toujours. Et pouvoir récupérer Henry non ? Ça sera un peu compliqué de le récupérer si elle tue la grand-mère d’Henry.
Étais-je la seule dans cette ville à avoir cette vision de Regina ? Je le pense, mais je ne l’espère pas. J’aimerais bien qu’une autre personne dans cette ville ait la même vision que moi. Mais j’en doute. Je viens de répliquer, donnant le fond de ma pensée. Je ne me laisse pas marcher sur les pieds, tant pis si elle n’aime pas ce que je viens de lui sortir … Une sotte ? Je fronce les sourcils. Chacun a son point de vue sur l’amour et je ne trouve pas qu’une personne soit sotte en pensant d’une autre manière que la mienne, bon ok … Blanche Neige et son opinion de l’amour je ne l’approuve pas du tout et ça fait un peu gnangnan ce qui laisse à douter … mais voilà, chacun à son opinion personnelle sur l’amour :
« Chacun a son point de vue … »
Alors que je viens à peine de commencer à manger ma seconde part de lasagnes, sa question tombe. Cette question que j’ai tant redoutée. Le moment est donc venu plus rapidement que je l’avais prévu. Après avoir réussi à avaler mon morceau tant bien que mal, je me lance avec un début difficile pour finalement tout déballer. Je ne peux m’arrêter, je l’aimerais mais je ne le peux pas. Et dès que j’ai fini de parler, je n’ose plus l’observer. Je me demande ce qu’elle doit ressentir à l’intérieur d’elle-même après ce que je viens de dire. Je me doute bien qu’elle n’a pas dû souhaiter me sauver en lançant cette malédiction, c’était mon destin de me retrouver face à Mor’Du une seconde fois et ça … personne ne pouvait le savoir. Sauf peut-être un devin et je ne crois pas que Regina puisse voir l’avenir. Je relève lentement mon regard couleur émeraude alors qu’elle se met à parler, ne desserrant pas pour autant mes mains de la table. Oui peut-être bien que je ne suis pas un cas isolé, sait-on jamais, elle a peut-être sauvé la vie à d’autres habitants de Storybrooke. Un tout petit sourire apparaît sur mes lèvres alors que je me mets à parler à mon tour pour lui répondre :
« Je m’en doute bien … peut-être bien, il y en a bien quelques-uns à qui la malédiction a dû les sauver. »
J’ai délaissé la table, jouant avec une de mes mèches rougeâtres. La malédiction a dû aussi en aider quelques-uns. Je pense à Mor’Du que je n’ai pas vu, pas encore, où est-il ? Me cherche-t-il en ce moment même dans la ville ? Je me demande si pendant tout ce temps il est resté un ours ou s'il est redevenu humain ? A-t-il retrouvé sa forme d'antan ou a-t-il gardé celle que j’ai vue à deux reprises ? Des questions que je me pose depuis ces derniers jours. Depuis la levée de la malédiction, je fais chaque nuit des cauchemars, j’en faisais avant, le même ou presque, parfois ça changeait. Boire m’aide à atténuer la cadence de ce rêve. Maintenant je sais que ce rêve que je fais sans arrêt est un souvenir que je ressasse sans arrêt. Je ne dis pas être alcoolique, je ne le suis pas, j’ai juste besoin de boire pour éviter de faire ces cauchemars et puis … pour oublier Mia …
Elle vient de pencher son visage vers moi, pourtant je ne scille pas, je ne bouge pas un muscle. Toute peur ou anxiété s’est évacuée de mon corps. Sa question me fait esquisser un petit sourire au coin de mes lèvres. Ne l’a-t-elle pas deviné ? Peut-être que si et qu’elle aimerait l’entendre de ma bouche. Ou pas … ne se doute-elle pas que je suis là pour la remercier ? En tout cas pas pour lui dire que je lui dois une dette envers elle à vie certainement … si je la sauvais je pense que je pourrais être libérée de cette dette si pesante. Je penche très légèrement ma tête en avant, gardant mon sourire en coin sur mes lèvres et me mets à faire entendre ma voix doucement et calmement :
« Mais … pour vous remercier de m’avoir sauvée Regina. Au moins maintenant vous savez que vous n’avez pas fait que du mal avec cette malédiction. Vous avez aidé au moins une personne, ici. Pour les autres je ne sais pas, mais je pense aussi qu’il doit bien y avoir d’autres personnes à Storybrooke qui sont dans le même cas que moi. »
J’ai fait exprès de l’appeler par son prénom et non par un « Madame le Maire » ou « Madame ». Je ne cherche pas spécialement à me rapprocher d’elle par ce que je viens de lui dire. Ou peut-être que si. Je reprends ma position initiale sur la chaise et baisse mon regard vers ma part de lasagnes, reprenant mes couverts, je recommence à dîner tranquillement, comme si de rien n’était. Je préfère manger pendant que c’est encore chaud, quand c’est froid c’est dégueulasse ! Immangeable !
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Sujet: Re: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina Sam 14 Déc - 3:48
Malory & Regina.
Comment la malédiction avait-elle pu être un quelconque bienfait ? Sérieusement ? Regina n’en voyait pas vraiment. Enfin, il y avait toujours quelques exceptions, elle-même pour commencer… La malédiction lui avait permis d’adopter Henry, c’était un fait. Sans sa malédiction, sans Storybrooke, les choses ne seraient pas comme elles l’étaient aujourd’hui. Elle n’aurait jamais connu Henry, dans l’éventualité où il serait venu au monde, car Emma, en tant que princesse, n’aurait certainement pas été autorisée à se taper le premier venu. Regina en savait long sur les us et coutumes de la royauté, après tout, ayant été reine pendant une bonne décennie. Une méchante reine comme l’appelait son ancien peuple, certes, mais une reine tout de même. Puis il y avait eu Malory, qui avait eu la vie sauve grâce à la malédiction, justement. C’était étrange de ne pas être la seule à considérer son sort noir comme une bonne chose. C’était comme si, tout d’un coup, elle n’était plus la pire égoïste de l’univers. Et pourtant, Dieu seul savait à quel point elle méritait bien ce titre ! Car égoïste et égocentrique, elle l’était. Elle ne le niait pas. Valait mieux l’assumer d’entrée de jeu. Elle était une sale égoïste, Regina. Elle préférait choisir sa petite personne plutôt qu’un inconnu. Son bien-être avant celui des autres. C’était un peu son moyen de survie. Évidemment, Henry était l’exception qui confirmait la règle, comme on disait. C’est ironique, mais avant d’avoir le garçon, Regina aurait ri un bon coup si on lui avait dit qu’un jour, elle serait prête à tout pour obtenir l’affection d’un gamin, qui l’ignorait depuis quelques temps, qui plus est. Comme quoi la maternité pouvait accomplir des miracles, même chez une femme aussi brisée que Regina. « C’est possible. En tout cas, vous êtes la première à vous manifester. »
Malory souriait. Ça l’amusait, tout cela, ou quoi ? Regina ne voyait pas en quoi, mais bon, elle n’était pas dotée du meilleur sens de l’humour non plus, il fallait dire. La rousse finit par cracher le morceau, enfin. Pour vous remercier de m’avoir sauvée Regina. La remercier ? Elle ? Et en lui offrant un dessert, en plus ? Comme c’était inhabituel ! La brune n’était pas habituée aux remerciements, encore moins aux cadeaux aussi… spontanés. Ça non. Les cadeaux, elle devait se les offrir elle-même ; quant aux remerciements, eh bien elle n’en recevait guère, ou alors ils n’étaient pas sincères. Elle s’y était habituée, il ne fallait pas croire qu’elle se sentait victime dans tout cela. Mais de la part de Malory alias Merida, une jeune femme qu’elle connaissait à peine, oui, tout cela assez inattendu. Une jeune femme au tempérament de feu, ce qui lui plaisait bien, car elle n’aimait pas les trouillards, ils l’énervaient bien vite. Elle avait l’habitude de s’en débarrasser en un claquement de doigts, dans la Forêt Enchantée. Mais Malory pourrait fort bien être une alliée précieuse dans un futur proche, une complice peut-être même. Il y avait tant de possibilités qui s’offraient à Regina sur ce point. C’était une aide qui venait de nulle part, pouvait-on dire. Elle avait pu aider une personne avec sa malédiction ? Oh, quelle maigre consolation ! Quelle joie ! Regina esquissa un sourire forcé, presque dédaigneux. Qu’est-ce que ça pouvait bien changer, qu’elle ait pu sauver une personne ? Ça ne changeait rien. Les autres resteraient bornés à leurs croyances comme quoi elle était mauvaise – ce sur quoi ils n’avaient pas entièrement tort – et se diraient qu’avoir sauvé la vie de Merida n’était qu’un simple coup de chance, un coup du hasard ! Là encore, ils n’auraient pas entièrement tort, Regina n’avait pas prévu de sauver quiconque en lançant son sort noir. Objectivement, une bonne action parmi mille mauvaises actions, est-ce que ça comptait ? Sans doute pas. Mais peut-être était-ce là le côté éternellement pessimiste de la Méchante Reine qui reprenait le dessus, allez savoir…
« Prévoyez-vous donc faire un sondage parmi les citoyens pour connaître le chiffre exact de personnes que j’ai sauvés grâce à ma malédiction ? » répliqua-t-elle d’un ton sarcastique. « Je ne vois pas ce que vous attendez de moi, précisément, en venant me remercier de la sorte. De l’amitié ? J’ai bien peur que vous ayez frappé à la mauvaise porte. » Eh oui, c’était triste, mais Regina, n’ayant jamais vraiment eu d’amis dans sa vie, ne savait pas comment se comporter comme telle. Elle ne savait pas vraiment comment être sympathique et si elle se montrait sympathique, c’était parce qu’elle désirait quelque chose – comme avec Mrs Nolan, pour la reprendre encore en exemple. Et puis, Malory était intrigante, elle semblait vouloir se lier d’amitié avec elle, malgré tout. Pour quelle raison ? Ça dépassait complètement Regina, habituée aux manipulations de son entourage, ayant été élevée par Cora, puis éduquée par Rumple. Et puis, elle n’était pas une bonne amie, elle le savait. Tout ce qu’elle touchait finissait par mourir ou disparaître. Ou s’en aller loin d’elle, tout bonnement. À croire qu’elle attirait les problèmes et les tragédies comme un aimant. Un aimant maudit. « Et je ne crois pas vous avoir autorisée à tant de familiarités, tâchez de vous en souvenir. »
Spoiler:
Comme on dit, mieux vaut tard que jamais !
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Sujet: Re: De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina
De la tarte ? Promis ce n'est pas empoisonnée ! ► Regina