Je m'appelle Daniel Wilde, bien que tout le monde m'appelle Danny. A dire vrai, je préfère ce surnom, Daniel c'est trop formel, trop sérieux. Je suis né à New York, dans le quartier de Brooklyn, lors d'une belle soirée de janvier. Comme vous le savez sans doute déjà, Brooklyn n'est pas vraiment le meilleur quartier de New York qu'il soit, il renferme généralement les familles pauvres ou à peu de revenu. Par conséquent, inutile de préciser que je ne viens pas d'une famille très riche. Depuis que je suis jeune, j'ai appris à m'adapter à la misère, comme tous les autres habitants du quartier. J'habitais dans une petit appartement miteux avec mes parents. Les murs étaient si fins que l'on entendait aisément ce qui se disait à l'appartement d'à côté sans même tendre l'oreille. Autant vous dire que la vie privée était exclue... la plomberie n'était, évidemment, guère en meilleur état, nous avions droit à de l'eau rouge la plupart du temps. Bien sûr, nous pouvions utiliser l'eau de bouteille, mais il était assez rare que l'on puisse se payer ce luxe. J'ai fréquenté de petites écoles, bien loin d'être les meilleurs de la ville, mais j'ai fais de mon mieux pour être l'un des meilleurs... tant qu'on y est, autant essayer de s'en sortir comme on peut !
Déjà enfant, j'étais quelqu'un de sympathique, avec un grand coeur, et la justice m'était particulièrement chère. Mais je n'étais pas un enfant de coeur non plus, j'entend par là qu'à Brooklyn, on apprend des choses pas forcément très recommandable : tricher, crocheter les serrures, voler... mais je ne vais pas vous mentir ( quel intérêt de le faire ici ? ), je suis ravi que ça se soit fait ! Ah bah oui, ça me sert bien maintenant tout ça ! Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs, non non. Donc, après le lycée, j'ai réussi à décrocher une bourse pour m'inscrire à une université disons mieux côté que les écoles auxquelles j'étais habitué.
Mon optimisme et mon sens de l'humour m'ont toujours bien aidés pour me faire des amis et des connaissances. Je me suis dirigé vers l'économie et la finance, étant très matheux de nature. Aussi suis-je parvenu à me faire une place dans le monde financier. Moi qui m'était toujours battu pour sortir des bas-fonds de New York, j'avais enfin réussi à devenir quelqu'un, à me projeter au plus haut de la finance à 20 ans seulement. Les quinze années qui ont suivies, j'ai gagné et perdu de considérables fortunes. J'étais devenu un homme d'affaires New Yorkais respecté, on voyait très souvent ma photo dans les journaux, que ce soit en première page ou dans de petits articles. Je ne dirais pas que j'étais très riche, mais j'avais suffisamment d'argent pour vivre aisément. J'ai pu aider ma famille, qui était très fière de moi par ailleurs. Mais je suis de ces hommes qui aiment l'action, aussi, au bout de ces quinze années, faire fortune ne m'intéressait plus. C'était trop simple, dénué d'intérêt.
Je suis quelqu'un qui aime voyager. Certes, je n'avais jamais quitté New York encore, et bien que cette ville soit des plus intéressante, je rêvais de partir, de voyager dans différentes villes et pays, aussi les cinq années qui ont suivit, j'ai voyagé un peu partout dans le monde, continuant parfois de faire des affaires car ma foi, il faut bien continuer de gagner sa vie, mais ce serait mentir que de dire que je ne me suis pas payé un peu de bon temps. Je passais plus de temps à courtiser les filles qu'à travailler, et autant le dire, je n'ai rien réalisé durant ces cinq ans. J'ai vu de grandes villes telles que Dallas, ou encore Houston, Paris, enfin je ne vous fais pas l'inventaire, ce serait beaucoup trop long. Il faut s'avoir que j'avais amassé un beau petit pactole avant de quitter New York, aussi m'étais-je acheté une superbe Ferrari rouge pétant, un vrai petit bijou. C'est que ça fait sensation auprès des filles ces petites merveilles... Et puis vous pouvez y aller, rapide, performante, confortable... le rêve. Et vous me connaissez, ce qui est voyant, cher, et qui attire les filles, c'est fait pour moi ! Eh eh !
Si on devait résumer ma vie, je crois que l'on dirait ceci : je n'étais rien, j'ai explosé, et lors de ces cinq années, je n'étais de nouveau plus rien. Ohh mais attendez, c'est exactement ce que m'as dit ce bon vieux... Oh non non non. Ca gâcherait la surprise ! Reprenons si vous le voulez bien : je me suis donc gâché durant cinq ans, jusqu'à ce que je décide de me rendre à Londres, sur une invitation bien aimable que j'avais reçu. Je n'avais aucune idée de qui cette invitation venait, mais que voulez vous, j'aime l'aventure. Je m'étais donc mis en route pour Londres, et plus particulièrement l'hôtel indiqué. Les choses en routes se sont toutefois compliquées... Laissez moi vous raconter, ça peut vous faire rire !
Tout a commencé lorsque cette Aston Martin jaune m'a bloqué la route. Je vous jure, les gens sont sans gêne tout de même, heureusement que j'étais le seul autre sur la route, il aurait créé un énorme bouchon cet idiot ! C'était un idiot qui avait la côte avec les filles en tout cas, il en avait trois à lui tout seul, qui tournaient autour de lui ! Ce qui ne m'avait pas empêché de klaxonner, et passant ma tête par la fenêtre, je lançait au Don Juan qui était en train d'embrasser langoureusement une de ses belles d'aller faire ça dans une chambre. Je n'aurais probablement pas fait mieux que lui, mais j'étais pressé d'arriver, et j'avoue que voir un type comme lui entouré de trois jolies damoiselles quand moi je n'en n'avais pas une seule m'agaçait un peu. Il se décida enfin à regagner sa voiture et avança. Le hasard fit que nous nous retrouvâmes côte à côte à un feu, et mon esprit de compétition prenant le dessus, je fis gronder le moteur de ma chère Ferrari, pour lui signifier que sa petite Aston Martin palote n'avait aucune chance à côté. Nous semblions partager ce même amour de la compétition, je le décelais dans le regard qu'il me lança. Effectivement, à peine le feu passa-t-il au vert que nous foncions sur la route, fort heureusement dégagée de toute voiture. Si j'avais pris de l'avance dès le départ, le blanc bec ne tarda pas à me dépasser, tentant de me couper la route. Ce petit jeu dura un moment, l'un dépassant l'autre, l'autre reprenant le dessus, jusqu'à ce qu'une voiture arriva face à nous, me faisant dévier ma route. Je perdis donc de vue la voiture couleur pipi du Don Juan de bas étages, mais gardais ma vitesse. Ce n'était plus une question de compétition, rien ne pouvait me laisser supposer que je croiserais cet homme de nouveau, et plus vite que je ne l'aurais cru. J'aime rouler vite, tout simplement. Mais le hasard semblant joueur ce jour là, j'arrivais en même temps que la Austin Martin et nous nous garâmes face à face, à seulement quelques millimètre d'écart. Sortant de ma voiture, je fis signe à un porteur afin qu'il vienne prendre mes valises et ouvrit le coffre. En me retournant, je vis que la grosse tête avait réussi à me le chiper. Je vous jure, quel manque d'éducation... Je me fis donc une raison, et portais mes valises seul. Et oui, ce " jeune " homme et moi séjournions dans le même hôtel, n'était-ce pas un fait exprès ? La vérité, c'est que c'était bel et bien un fait exprès... vous comprendrez...
Décidant de ne prêter guère attention à cet homme que je ne connaissais certes pas encore, mais avec qui j'étais déjà en compétition, je me dirigeais tout droit vers l'accueil afin de réserver une chambre. Quelle ne fut pas ma surprise en apprenant que non seulement le maître d'hôtel connaissait déjà mon nom, mais qu'en plus il avait reçu l'ordre de me réserver une suite, en mettant le tout sur le compte de la Banque. Oh bah oui pourquoi pas... c'est une très bonne idée ! Le soir même, j'avais déjà dégoté une charmante jeune femme sensible à mon charme que j'avais emmené boire un verre au bar. Mais une fois encore, je me retrouvais pas très loin de l'homme que j'avais croisé ce matin là. Homme que j'avais consciencieusement ignoré, me dédiant totalement à la sublime femme qui m'accompagnait, jusqu'à ce que cet idiot ne commande un créole crème avec une olive. Mais si, le créole crème. Une gorgée de rhum blanc, un peu de citron, un tier de vermouth frai ( pas glacé ) et une petite dose de grenadine, le tout bien agité et avec de la glace pilé. C'est qu'il ne se refusait rien ce monsieur ! C'est alors que je me permis de rectifier par " deux ". Bah oui, deux olives. Ainsi on les voit s'entrechoquer mollement l'une contre l'autre. Mais visiblement, ce n'était pas le genre de spectacle qui l'intéressait, on ne lui a donc jamais apprit à apprécier les petits plaisirs de la vie ? Sans compter que c'est cruel de séparer une paire, vous ne trouvez pas ? Le duel commençait alors avec moi qui rectifiait le barman, lui disant de mettre deux olives, et ce grand dadet qui soutenait n'en vouloir qu'une, et en prime, nous nous lancions de petites vannes qui allaient bien vite faire dégénérer la situation. Nous nous comportions, en somme, comme deux gamins, mais que voulez vous, je suis un grand gamin, j'aime m'amuser, et de surcroît, je savais que j'avais raison. Deux olives ! Le créole crème est tout de même une boisson de chez nous, je sais ce que je dis ! Ce qui poussa la conversation à empirer, ce fut lorsque mon adversaire me suggéra de quitter ce bar, cet hôtel, ou mieux encore, cette ville. Très vite, la question qui allait tout déclencher arriva : " Vous voulez une baffe ? " pour finalement déboucher sur " A l'intérieur ou à l'extérieur ? ". Il fit mine de choisir une option, la justifiant même, avant de me frapper par surprise. Je dis bien par surprise, parce que sinon il n'aurait jamais pu me toucher, vous pensez bien... ( hum hum ). C'est alors que je découvris le nom de ce monsieur : Lord Sinclair. Oh oh, je n'avais encore jamais massacré de Lord. Et c'est ainsi que je lui rendis le coup, et que la bagarre commença, mettant à sac le bar tout entier au final. Le gérant appela la police, et nous fûmes tout deux, le Lord et moi, conduit jusqu'à une maison dans un coin paumé. Sans que nous comprenions tout de suite, les policiers nous laissèrent là, et repartirent avec la camionnette. Etant tout deux dans la même galère, nous en avions oublié de nous chamailler. Nous en somme même venu à supposer que ce soit un nouveau modèle de prison, ce qui en fait était totalement idiot. Nous nous introduisîmes alors dans la maison, ne sachant ni pourquoi nous étions là, ni qui nous y trouverions, et encore moins comment partir d'ici.
A l'intérieur, nous fîmes une découverte pour le moins intéressante : la personne qui vivait ici avait un dossier sur ce Sinclair et sur moi, notamment des photos et des coupures de presse. C'est alors que ce " charmant " juge Fulton fit son apparition. Juge qui se montra non seulement très calé sur nos vie à Sa Magesté et moi, mais aussi très persuasif : soit nous acceptions de travailler pour lui, soit nous allions en prison pour deux mois et demi. En ce qui me concerne, c'était exclu ; avec un vieux pote d'enfance, Angie, nous nous étions fait la promesse de ne jamais aller en prison , plutôt mourir. L'important était avant tout notre liberté. C'est pourquoi j'étais pour tenter l'expérience, sans même savoir sur le moment ce que nous devrions faire. Depuis, Son Altesse et moi travaillons pour Fulton ( qui soit dit en passant n'est pas juge mais ancien juge ! ) et grâce à lui, nous décrochons des affaires... quand ce ne sont pas les affaires qui nous trouvent.
Au final, Brett et moi sommes plutôt bons amis. Pour ne pas dire meilleurs amis. On continue de se chamailler de temps en temps, mais l'important, c'est que je sais que je peux compter sur lui, et il peut compter sur moi. Le vanner, je le ferais toujours, prendre son titre de Lord à la légère aussi, je suis comme ça, et c'est plus amusant ainsi. Mais en dehors de cela, on forme un très bon duo, et par dessus le marché, ce n'est pas l'action qui manque ! Oh et puis même si il ne veut pas l'admettre, il serait malheureux sans moi, que voulez vous, je met du piment dans sa vie...

Je suis né à Los Angeles un soir de janvier, le huit pour être exact. A l'époque, je m'appelais Cooper Matthewsen, vous comprendrez plus tard pourquoi j'ai changé de nom de famille. J'ai grandis là bas, avec mes parents, jusqu'à ce que, lorsque j'ai eut huit ans, mon père nous quitte de manière définitive. Non, il n'est pas mort, même si la manière dont je viens de le dire pourrait le faire penser. Mais c'est tout comme, il a littéralement disparu. Je me souviens encore de moi, gamin, faisant signe au revoir à mon père, pensant qu'il reviendrait... Que nenni. Il est partit Dieu sait où, a probablement changé d'identité, je le soupçonne même d'avoir fait de la chirurgie, bref, j'ai grandit sans père. Durant deux ans j'ai espéré le voir revenir jusqu'à me faire une raison : il nous a lâchement abandonné, et pourquoi ? Bonne question. J'ai pas la réponse.
Ma mère et moi avons donc vécu ensemble, et à ma plus grande peine, je l'ai vu enchaîner les relations pour le moins foireuses. Et moi de mon côté, et bien on peut dire que je tournais mal. Déjà tout gamin, je commençais à tricher, bien qu'à l'époque, je n'étais pas très doué. Pas du tout même, j'ai honte rien qu'en y repensant. Mais au fil de mon enfance et de mon adolescence, j'ai rencontré nombre de gens certes peu fréquentables, mais qui m'ont apprit presque tout ce que je sais. Ma mère et moi avons beaucoup déménagé, très souvent, trop souvent. C'est bien simple, nous avons déménagés presque à chaque fois qu'elle se faisait plaquée, sauf rares exceptions où nous restions jusqu'à son deuxième, troisième ou dixième plaquage. Lorsque cela arrivait, c'est qu'il s'agissait d'une ville qu'elle aimait particulièrement, jusqu'au moment où elle jugeait que sa place n'était plus là. Malgré tout, je parvenais à conserver de bonnes notes, et j'avoue que ma technique de triche s'étant améliorée, ce n'était pas bien difficile d'avoir de bons résultats. Détrompez vous, je n'étais pas un cancre, je suis de ceux qui aiment apprendre, et qui apprennent assez vite. Mais au final, l'école n'était qu'un des lieux propice à ma formation. Formation en quoi me demanderez vous ? Formation en triche, en vol, en mensonge, en tout ce qui peut amener à de l'illégal.
A ce qu'il parait, tout le monde possède un talent particulier, qu'il en ait conscience ou non. Le talent de ma mère résidait dans l'art sous toutes ses formes, à l'exception du chant, de la musique et de l'art de la scène. Talent dont j'ai moi même hérité. Pour ce qui est de l'art de la scène, disons que cela s'apprend, et heureusement pour moi, j'avais dans mes relations non fréquentables de bons professeurs, et chaque ville où j'étais contraint d'aller devenait, à un moment où à un autre mon théâtre. Pour ce qui est de la musique, j'ai appris un peu le piano, assez pour en connaitre les bases en tout cas. A Dallas, j'ai rencontré un type qui est devenu mon mentor en quelque sorte. Quelqu'un d'un peu fou-fou, mais particulièrement doué en coup fourrés, cambriolages, etc. Selon lui, j'avais un don. J'avais dix-sept ans à l'époque, autant dire que même pour quelqu'un qui s'entraîne, j'étais encore au stade novice, je ne connaissais que les tours de base, comme par exemple bousculer quelqu'un pour lui prendre son porte-feuille. C'est également cette année là que ma mère est morte. L'hiver avait été rude, nous n'avions à manger que grâce aux gens que je volais, et une violente grippe s'est emparée d'elle. Elle n'a pas survécu, je le déplore. Sa mort m'a vraiment fait mal, malgré le fait qu'elle ne s'était jamais comportée en mère avec moi. J'étais alors seul avec mon nouvel ami, chez qui j'ai logé quelques temps. Tandis qu'il continuait de me former, moi je continuais mes études. J'étais partis pour devenir spécialiste en matière d'oeuvre d'art, reconnaître les vrais des faux, vous voyez le genre.
Autant dire que j'étais doué, grâce à Neal, le mentor dont je vous parle depuis tout à l'heure. Non seulement il m'apprenait les subtilités essentielles pour distinguer un vrai d'un faux, que ce soit en matière de peinture, sculpture, bijoux ou autre, mais en plus il me faisait exercer mes talents en matière d'art pour reproduire des chefs d'oeuvres, à titre d'entraînement au début évidemment. Mais j'étais doué, aussi au bout de moins d'un an, j'étais capable de reproduire un tableau ayant presque plus vrai que le vrai. Il faut dire que mes connaissances en histoire des arts étaient plus qu'utiles afin de percevoir avec plus précision des plus fines la technique des artistes. Vu mon niveau rapide d'apprentissage, Neal et moi avons rapidement commencé à faire quelques coups, dans le style de voler une bijouterie sans arme autre que notre charme, ou tout au moins, nos talents. Malheureusement, il est vite arrivé un moment où nous nous sommes fait prendre, et nous avons quitté rapidement la ville avant de nous faire arrêter, passant de Dallas à Houston pour quelques jours, avant de quitter Houston également. Finalement, Neal a voulu resté à Philadelphie, et moi, j'ai voulu changer de ville. J'ai atterris dans le Maine, à Storybrook, une ville qu'on ne trouve sur aucune carte. J'y ai vu un bon moyen pour moi de disparaître de la circulation en quelques sortes. Il faut savoir qu'au cours de ma vie, même si je n'en n'ai pas parlé en détail, voire pas du tout, j'ai fais bon nombre de rencontre qui pourraient me coûter soit ma vie soit ma liberté. Lorsque l'on se la joue gentleman cambrioleur, en trente ans, on a le temps de se faire un tas d'ennemis. Heureusement que j'ai pu séduire quelques femmes en court de route, je n'aurais au moins pas que des ennemis...
J'aurais pu décider de changer du tout au tout en arrivant ici. J'aurais pu décider de devenir meilleur. Mais on ne change pas qui on est, j'ai donc continué mes mauvais petits tours de temps à autre, du moins quand il y avait quelque chose digne d'intérêt à voler. C'est alors que j'ai trouvé la banque. C'était pas mal à cambrioler non ? Malheureusement pour moi, je me suis fait arrêter par Harold-Oscar Thompson, ou autrement dit, l'inspecteur Thompson. Avec un prénom pareil, il aurait mieux fait de ne pas la ramener vous croyez pas ? Mais bon... Ca n'a pas l'air de le gêner. J'ai alors eut le choix, soit j'allais en prison, soit je travaillais pour lui, en tant que consultant dans les enquêtes que le shérif lui confiait. Mais évidemment, j'aurais un bracelet à la jambe, je ne serais pas libre de mes mouvements. Une semi liberté en somme. J'ai accepté en dépit de cela, après tout quitte à vouloir de l'action... Malheureusement, que l'on soit malfaiteur ou policier, il n'y a rien à faire ici. Être payé à rien faire, c'est bien aussi non ?
Récemment, j'ai appris qu'une malédiction avait été jetée sur cette ville. Voilà pourquoi elle n'apparaît nulle part, simplement parce qu'elle n'existe pas normalement. Tout cela à cause du maire, Regina, dit " la méchante Reine ". Reine de qui, de quoi, de qu'est-ce, allez dont savoir vous ! Mais là n'est pas l'important, même si je reconnais que je n'aime pas trop ce qu'elle a fait. J'ai compris récemment que j'étais un certain Danny Wilde, dont l'histoire complète m'échappe encore je dois l'admettre, mais qui semble être un sacré lascar lui aussi ! Regina Mills ne m'aura au moins pas enlevé cela... c'est sympathique de sa part...je crois. Mais c'est tout de même perturbant... Et puis... je crois.. oui je crois que j'ai un acolyte. Ou quelque chose comme ça.. Mais son nom... m'échappe encore. Il me faudra retrouver le nom et la personne, elle m'est très chère je crois !