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On ne cesse jamais d'être un enfant, tant que l'on a une mère vers qui aller [PV Thana]

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Mary-Jane O. Monroe
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MessageSujet: On ne cesse jamais d'être un enfant, tant que l'on a une mère vers qui aller [PV Thana] On ne cesse jamais d'être un enfant, tant que l'on a une mère vers qui aller [PV Thana] Icon_minitimeDim 13 Oct - 19:13

Is anybody out there ? Is anybody listening ? Does anybody really know ? Is the end of the beginning ? A cry, a rush a one breath : is all we waiting for ? It's one door swinging open & one door swinging closed. Some prayers find an answer. Some prayers never know. We're holding on & letting go. Sometimes we're holding angels & we never even know. Don't know if we'll make it, or we know, we just can't let it show. Ross Copperman - Holding On And Letting Go

On ne cesse jamais d'être un enfant, tant que l'on a une mère vers qui aller - Sarah Orne Jewett

Mary-Jane l’ignorait, mais en ce 1er octobre, sa vie allait connaître un immense bouleversement. Le genre dont on se passerait bien, lorsque votre vie semble voler en éclats depuis plusieurs jours. Faisant les cents pas dans la petite salle de bain de l’appartement qu’elle partageait avec Anya, MJ se rongeait littéralement les ongles. Ce qui n’arrivait plus depuis son enfance, ayant longuement lutté pour perdre cette mauvaise habitude. Mais celle-ci revenait parfois, lorsque MJ était soumis à une situation particulièrement éprouvante pour elle. Et là, on ne pouvait nier qu’elle avait de quoi être anxieuse.... Son regard se posait convulsivement sur une petite boîte se trouvant sur le lavabo. Et plus précisément sur ce qui se trouvait au dessus de la boîte : un test de grossesse. Le 2ème que la jolie étudiante faisait dans l’après-midi. Effectivement, lorsqu’elle avait eu le résultat du 1er, elle avait blêmie, pour finalement se rassurer : un test peut avoir un raté, non ? Ca n’est pas forcément toujours garanti à 100% ? Ce fut donc remplie de mauvaise foie qu’elle s’était rendu, une fois de plus, en pharmacie, pour acheter un autre test de grossesse, d’une marque différente, évidemment. Et voici comment on arrive à une nouvelle scène où MJ retenait son souffle, apeurée par la simple perspective que sa vie se brise un peu plus. Elle venait déjà d’apprendre, il y a peu, que sa véritable vie lui avait été volée et qu’elle n’appartenait aucunement à la petite bourgade de Storybrooke, si en plus, elle devait vraiment faire face à une grossesse, il n’était clairement pas dit qu’elle ait les épaules pour tout supporter. Vous la trouvez trop pessimiste ? Mettez-vous donc à sa place : elle a récemment découvert qu’elle était en réalité Lady Marianne, que son Robin était toujours dans leur monde, et que celui qu’elle aurait dû épouser mais qu’elle avait délaissé pour le jeune archer avait été, à Storybrooke, son petit ami. Vous comprenez maintenant un peu le désarroi dans lequel elle peut être, non ? Très bien, alors, si j’ajoute à cela le fait que, si elle était bien enceinte, elle savait que le père ne pouvait être nul autre qu’Alban, le fiancé délaissé, vous serez sans doute encore plus compréhensif envers elle ?

Ce fut donc en poussant un soupir, le cœur aux bords des lèvres, avec la désagréable impression de chanceler, qu’elle fini par attraper le test. Elle ferma fortement les yeux, tout en adressant une prière à un Dieu auquel elle ne croyait nullement pour que tout ceci ne soit qu’un mauvais rêve. Une fois chose faite, elle rouvrit les yeux, pour regarder le résultat affiché. « Et merde ! », souffla-t-elle tout en reculant jusqu’à atteindre le mur, pour s’y laisser glisser. Recroquevillée au sol, la tête entre ses jambes, ses bras sur ses genoux, elle tenta de retrouver un semblant de calme. Il le fallait, si elle voulait avoir les idées claires, et savoir ce qu’elle devait faire par la suite. Pour le coup, elle en viendrait presque à regretter la malédiction. Certes, elle n’aurait pas réagit mieux, mais, au moins, elle n’aurait pas envie de se frapper la tête contre le mur pour porter l’enfant d’un autre que son fiancé. Sans oublier que cela la ramenait inévitablement à quelques mois avant le lancement de la malédiction, à une autre grossesse, bien accueillit, cette fois-ci, qui s’était soldé par la perte de l’enfant. « Bon, allez, cesses donc de t’apitoyer sur ton sort ! », s’encouragea-t-elle pour finir par se lever. Le test alla dans la poubelle, rejoindre l’autre qu’elle avait fait peu avant. La jeune femme se passa les mains à l’eau, et se mouilla le visage dans le même temps, comme pour se rafraîchir les idées. Tout en s’essuyant, elle contempla son triste reflet dans le miroir de la petite pharmacie se trouvant au dessus du lavabo. Elle donnait l’impression d’avoir vu un fantôme... Ce qui était en quelque sorte le cas : le fantôme de son passé, d’une époque qu’elle craignait d’être révolue, et qu’elle était même incertaine de vouloir retrouver. Elle avait encore tout foutu en l’air, selon elle, et, au final, les cousins allaient la détester autant l’un que l’autre... Elle sortit un cachet d’aspirine, puis se rendit dans la cuisine, pour se remplir un verre d’eau, et y faire dissoudre le cachet. Toute cette histoire lui flanquait un sacré mal de crâne, tant ça impliquait beaucoup trop de choses, qui faisaient de sa vie un véritable enfer...

Elle fut sorti de ses pensées lorsque l’on toqua à la porte d’entrée. « J’arrive ! », s’écria-t-elle. Son verre à la main, elle se dirigea vers la porte d’un pas lent. Un petit regard par le Judas lui apprit que Thanaïs se trouvait derrière la porte. L’étudiante but l’eau médicamentée d’une traite, posa le verre sur le petit meuble se trouvait contre le mur, et ouvrit enfin la porte. Elle ne laissa même pas le temps à sa mère adoptive de dire le moindre mot, la prenant simplement dans ses bras, tout en soufflant un : « Tu tombes bien M’man ! », dépité. Elle savait certes que Thanaïs n’était pas sa mère, mais s’en moquait, à vrai dire, le mot lui était venu tout naturellement. Elle avait juste besoin de sa présence, et de ses conseils, pour l’instant. Elle se doutait que son comportement pouvait l’inquiéter, mais elle savait également que Thanaïs aurait rapidement remarqué qu’elle était anxieuse, par son regard affolé, son visage défait, sa petite voix ou ses ongles rongés.

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Thanaïs Monroe
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MessageSujet: Re: On ne cesse jamais d'être un enfant, tant que l'on a une mère vers qui aller [PV Thana] On ne cesse jamais d'être un enfant, tant que l'on a une mère vers qui aller [PV Thana] Icon_minitimeMar 15 Oct - 8:37

Oh, qu'ils aillent tous au Diable. Je travaille depuis six heures ce matin, je suis fatiguée, de mauvaise humeur, contrariée, et en plus je devrais prolonger ma journée de travail de quatre heures pour compenser l'absence d'un collègue parti soigner sa gueule de bois chez lui ? Bah tiens ! C'est d'un non ferme et définitif que je réponds à la demande de mon médecin-chef – après tout, les morts peuvent très bien attendre demain, n'est-ce pas ? D'un pas décidé, je m'en vais raccrocher la blouse immaculée que je porte en dehors de la morgue sur son clou, saisis mon sac à main et ma mallette, et hop, retour à la maison... Mon itinéraire me fait passer devant celle de Lennon, et un pincement au cœur fugitif me rappelle que cette malédiction m'aura fait perdre, entre autres multiples choses, la présence de mon meilleur ami. Comme s'il n'était pas suffisamment compliqué de découvrir, pêle-mêle, que j'avais adopté Lady Marianne et une jeune lionne, que mon mari dont je suis profondément éprise a non seulement dix ans de moins que moi, mais qu'il se console également dans les bras d'un autre, il a fallu en plus que mon plus grand ami se découvre un passé plein d'écailles et vase boueuse pour que son soutien me soit brutalement retiré.

Non, je ne peux pas supporter de rester seule dans cette grande maison vide, ce soir. Depuis le décès de mon époux dans cette vie, il y a quelques années, le départ plus récent de Mary-Jane partie s'installer chez une amie, la maison me semble oppressante – et l'absence temporaire de Zara gardée pour la nuit chez l'une de ses copines de classe me dissuade de rester là à tourner en rond jusqu'au crépuscule. Impossible d'aller toquer à la porte de Lennon quémander un peu de présence, de chaleur – il m'évite si bien depuis la levée de la malédiction que c'est une tentative vouée à l'échec. Impensable d'aller trouver Finnegan, la bouche en cœur et l'air innocent ! Comment pouvoir songer à lui avouer tout ce que je lui ai caché, de l'époque révolue où nous vivions ensemble sur le trône qui m'avait vue naître ? Je n'aime pas être seule. Quand je travaille, la compagnie des morts ne me pèse pas : elle me détend, m'apaise, je sais bien que je n'ai rien à redouter d'eux. Mais la solitude émotionnelle... Ne pas être entourée, ne pas savoir que l'on m'aime, et que je peux compter sur autrui, c'est... Terrible. Ma vie s'effondre, ma vie s'écroule, plus rien n'a de sens – et je suis là, dans l'entrée de ma villa, incapable de décider quoi faire pour y remédier.

A défaut de solution miraculeuse, une visite palliative saura sûrement me remonter le moral et m'aider à supporter ce vide intense – Mary-Jane me manque, qu'il s'agisse de Lady Marianne pour laquelle la Princesse en moi s'inquiète beaucoup, ou de ma fille adoptive qui affole totalement le sens maternel de la femme que je suis devenue. A juste titre apparemment, si j'en juge par sa petite voix, son air égaré et ses ongles rongés – elle n'a plus fait ça depuis des années... Est-ce de la panique dans ses yeux ? Immédiatement, mes tracas passent au second plan, s'effaçant devant l'âme de mère qui fera toujours, toujours quoi qu'il advienne, passer le bien-être de ses enfants avant le sien propre. Que m'importent mes doutes et mes regrets, l'absence de Lennon, ma solitude affreuse et le chaos dans lequel mon existence entière semble vouloir faire naufrage ? Ma fille va mal, ma fille a besoin de moi – et je suis là. Pour elle, avant tout, et devant tout le reste. Je lui rends son étreinte avec toute la chaleur que je suis en état de rassembler, la serrant contre moi avec l'assurance des mères quand leur enfant vient leur porter son chagrin. Cela fait sûrement bien longtemps qu'elle a compris combien les miracles étaient hors de ma portée, mais je reste sa mère, et qu'elle soit Lady Marianne ou Mary-Jane, au fond, cela m'importe peu : je l'aime de tout mon cœur, et je ferai tout ce qu'il est en mon pouvoir pour remplacer l'angoisse qui hante ses prunelles par une sérénité bienvenue.

« Ma chérie, qu'est-ce qui te passe ? Tu m'inquiètes, est-ce que tout va bien ? Tu as un souci ? Raconte-moi. Je suis là – ça va aller, je suis là. »

Vaine promesse, vide de sens, impossible à tenir – mais je suis là néanmoins, et bien décidée à me montrer digne du nom de mère dont elle vient de m'honorer. Chère, très chère enfant – parle-moi, dis-moi ce qui cause tes tourments...
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MessageSujet: Re: On ne cesse jamais d'être un enfant, tant que l'on a une mère vers qui aller [PV Thana] On ne cesse jamais d'être un enfant, tant que l'on a une mère vers qui aller [PV Thana] Icon_minitimeDim 20 Oct - 15:07

Is anybody out there ? Is anybody listening ? Does anybody really know ? Is the end of the beginning ? A cry, a rush a one breath : is all we waiting for ? It's one door swinging open & one door swinging closed. Some prayers find an answer. Some prayers never know. We're holding on & letting go. Sometimes we're holding angels & we never even know. Don't know if we'll make it, or we know, we just can't let it show. Ross Copperman - Holding On And Letting Go

On ne cesse jamais d'être un enfant, tant que l'on a une mère vers qui aller - Sarah Orne Jewett

L’espace de quelques secondes, MJ se sentait mieux. Une simple étreinte maternelle, et la vie semblait presque agréable et non agir en éternelle emmerdeuse.... Mais l’illusion ne dura pas, la malédiction ayant brisée en MJ sa capacité à parvenir à oublier ses problèmes plus de quelques minutes, pour se focaliser sur les points positifs de sa vie. Non pour mettre ses problèmes de définitivement côté, juste pour s’aérer l’esprit... Brisant l’étreinte affectueuse de Thanaïs, MJ poussa un soupir, se grattant la tête. Qu’allait-elle bien pouvoir répondre à ses questions ? Mère ou pas, son avis comptait toujours beaucoup pour elle, ainsi que ses conseils. « Je crois qu’on ferait mieux d’en parler assises », suggéra-t-elle en récupérant son verre pour se diriger vers la cuisine à l’américaine donnant sur le salon/salle à manger. Tout en posant son verre dans l’évier, elle réfléchissait sur la meilleure manière d’annoncer ça... Alors oui, elle essayait de gagner du temps, quelques secondes, mais la raison en était simple : si elle parlait de sa grossesse à haute voix, celle-ci prendrait plus de réalité. Ca deviendrait cruellement concret, et non une simple impression de naviguer dans une mer cauchemardesque. Cependant, elle avait besoin d’en parler, et à plus forte raison, d’en parler à Thanaïs. Même si celle-ci ne pourrait pas arranger la situation d’un coup de baguette magique, ses conseils pourraient sans doute l’aider à relativiser la situation. Ce dont elle était pour l’heure tout bonnement incapable....

Sur un nouveau soupir, destiné cette fois à trouver en elle le courage de prendre pleinement conscience de l’horrible vérité, elle se tourna pour avoir Thanaïs dans son champ de vision. Adossée contre l’évier, elle se mordilla la lèvre, mal à l’aise. « Je... Je suis enceinte », finit-elle par lâcher, baissant la tête, honteuse de son aveu qu’elle n’avait su tourner autrement. Sans tourner autour du pot, du moins. Ses mains se crispèrent contre le meuble, tandis qu’elle espérait ne pas avoir trop déçue Thanaïs. Même si celle-ci n’était en rien de sa famille, elles avaient de bons souvenirs ensemble, de leur monde ou non. La MJ en elle s’en voulait : Thanaïs pouvait être déçue, une grossesse, aussi jeune, sans avoir fini ses études, et sans même être dans une relation saine, c’était sans doute une crainte pour beaucoup de mère. Crainte de voir la vie de leurs enfants prendre un chemin tout autre que celui qu’elles avaient envisagé pour eux... Car, même si Mary-Jane n’avait encore rien décidé, il était indéniable que la Marianne en elle la pousserait à garder l’enfant, peu désireuse de tuer un innocent. Et encore moins un bébé, alors qu’elle avait perdu celui de Robin, quelques mois avant la malédiction... « Et Alban est le père. Et au cas où tu l’ignorerais, Alban est Guy de Gisborne », ajouta-t-elle en redressant la tête piteusement. C’était sans nul doute ça la pire raison de son tourment : l’identité du père de son enfant. Robin ne lui pardonnerait jamais de l’avoir trompé avec un autre, et encore moins avec son cousin... Car même si au moment des faits, Marianne n’était pas « éveillée », pour MJ, ça revenait au même : elle avait eu une histoire avec un autre que celui qui était, à son sens, son grand amour. Pire même, elle en était venue à s’attacher, sincèrement, à Alban... « J’ai l’air idiote si j’avoue que j’aurai préférée que la malédiction ne se lève jamais ? », demanda-t-elle, les larmes aux yeux. Que ne donnerait-elle pas pour faire machine arrière, revenir à l’époque presque bénie où elle ignorait tout de ce qu’elle avait traversée et de ce qu’elle avait perdue. La découverte de cette grossesse n’aurait pas eu la même saveur, bien qu’elle n’aurait sans nul doute pas sauté au plafond... « Je suis la pire des garces qui soit ! », conclu-t-elle en se prenant la tête entre les mains, y dissimulant ainsi ses larmes et son déshonneur, offrant ainsi l’image même de la jeune femme désemparée. Elle ne prit même pas la peine d’expliquer la raison de ce sentiment de haine envers elle-même, Thanaïs ayant sans nul doute entendu parler, dans leur monde, de Marianne et Robin, traqués par l’odieux Guy de Gisborne, mais aussi de ses fiançailles avortées avec le brun... La jeune femme était tellement désemparée qu’elle en avait oublié les règles de politesses les plus rudimentaires : prendre des nouvelles de sa visiteuse et lui demander si elle voulait boire quelque chose. Mais, au vu de la tuile qui venait de lui tomber sur la tête, on ne pouvait nullement lui en tenir rigueur, non ?

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Thanaïs Monroe
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MessageSujet: Re: On ne cesse jamais d'être un enfant, tant que l'on a une mère vers qui aller [PV Thana] On ne cesse jamais d'être un enfant, tant que l'on a une mère vers qui aller [PV Thana] Icon_minitimeVen 25 Oct - 23:05

Ma fille m'inquiète. Je l'ai rarement vue ainsi, si préoccupée que le sourire déserte son visage, que des plis chargés de soucis viennent rider son front. Mary-Jane a toujours été si... enjouée, si lumineuse, si douce et rieuse, que la voir aussi préoccupée me serre le cœur. N'est-ce pas le lot commun à toutes les mères que de chercher avant tout le bonheur de leur enfant, pour le protéger de tout doute, de toute douleur, de tout chagrin ? Je ne fais pas exception à la règle, et si voir M-J grandir a été difficile, je ne supporte toujours pas de voir une ombre à son bonheur, même si elle doit maintenant y faire face elle-même. Son entrée en matière ne me rassure guère – qu'est-ce qui pourrait bien être suffisamment grave pour qu'elle prenne la précaution de me faire asseoir ?

Bien sûr, je n'en fais rien – je la suis simplement des yeux alors qu'elle dépose son verre dans l'évier, appuyée au comptoir comme à mon habitude, prête à tout entendre. Des soucis avec ses études, sûrement – après tout, n'est-ce pas là sa principale source d'inquiétude ? Bien sûr, rien ne m'a préparé à ce qu'elle m'annonce de but en blanc. Pour moi, elle est encore un peu une enfant, avec l'innocence et la naïveté de la petite fille qu'elle a été, en dépit de sa vingtaine entamée – me suis-je menti à moi-même ? Enceinte, douce mère...

Un instant, je reste figée, désemparée. Je ne sais quoi lui dire, au fond : comment assimiler tout ce qu'elle me raconte, l'identité du père de ce bébé, et la personne qu'il est réellement ? Je sais bien qu'elle attend de moi que je me montre forte pour elle, que je la prenne par la main, que je lui apprenne à relever la tête, et à traverser cette épreuve – je sais bien qu'elle attend mon soutien, des paroles de réconfort, une marque de pardon, une preuve de tendresse, mais là tout de suite, la stupeur me terrasse bien trop pour que je trouve en moi la manière adéquate de réagir. Tant d'instincts contradictoires – une part de moi voudrait me précipiter vers elle, la prendre dans mes bras, la consoler comme n'importe quelle mère le ferait avec sa fille paniquée et accablée de honte ; mais après tout, je ne suis pas réellement sa mère, et même si nous avons toujours été proches et que je me suis toujours souciée d'elle, c'est la pointe aiguë de la jalousie qui vient sournoisement s'emparer de moi, d'une manière tellement inattendue que j'en reste moi-même choquée.

C'est injuste après tout, non ? Elle, elle a toujours tout eu : l'amour de Robin, et celui de Guy maintenant, une vie dorée, des jours heureux, un entourage totalement charmé par toute sa personne – et un bébé, maintenant, qui lui est donné alors qu'elle ne l'a pas vraiment mérité, à s'oublier ainsi dans le lit d'un autre que celui auquel elle a juré son cœur. Et moi, alors ? N'ai-je donc mérité aucun bonheur après tout ce que j'ai traversé ? Devenir une Faucheuse crainte et méprisée dans la fleur de ma jeunesse, me voir promise à un inconnu, m'épren dre de lui pour découvrir qu'il m'oublie ici dans les bras d'un autre ? Et toujours, encore, cette maternité que le destin me refuse, cette absence affreuse d'enfant dans mon existence, ce déni de ma nature de femme – je suis enchaînée à la Mort, la Vie refuse de se lover en moi. Je n'aurai jamais d'enfant, j'en suis convaincue désormais – et voilà que celle que mes souvenirs falsifiés m'ont faite élever devient mère, réellement dans son cas, et me le jette ainsi au visage ? Je suis seule ici, abandonnée par celui que j'ai épousé et qui est mort, abandonnée par celui que j'aime et qui m'a oubliée, abandonnée par mon meilleur ami qui me chasse hors de ses pensées – et voilà que je devrais faire bon accueil à cette nouvelle qui me glace les sangs tant elle porte d'injustice et de cruauté ?

Au fond de moi, je sais bien que Marianne ne souhaite nullement me nuire et je me doute qu'elle doit grandement souffrir de ce coup du sort, mais qu'elle puisse s'en désoler alors que c'est là le vœu le plus cher de mon existence me blesse profondément, retournant dans sa plaie la lame amère de la maternité déniée qui m'accable depuis toutes ces années. Tant de noirceur, qui remonte empoisonner mon âme – toute la solitude de la Faucheuse m'envahit soudain, et une grande froideur s'installe, glaciale et solennelle, là où naguère battait encore mon cœur.

« Garce, oui. D'en pleurer alors que tu devrais t'en réjouir. Tu as fait tes choix, tu devrais les assumer. Comment oses-tu te lamenter ? Et surtout, Marianne, comment oses-tu me le dire, comment oses-tu t'en plaindre... A moi ? »

Au milieu du gel intense de mes mots, peut-elle deviner l'ombre de ma Faux au fond de mon regard, sent-elle la détresse obsédante qui me tient toute entière et hurle à la mort le chœur de mon désespoir, nourri de ses larmes, ce cœur ensanglanté et tailladé de ronces qui s'est cuirassé devant un berceau vide pendant des années ?
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Mary-Jane O. Monroe
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MessageSujet: Re: On ne cesse jamais d'être un enfant, tant que l'on a une mère vers qui aller [PV Thana] On ne cesse jamais d'être un enfant, tant que l'on a une mère vers qui aller [PV Thana] Icon_minitimeVen 1 Nov - 22:43

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On ne cesse jamais d'être un enfant, tant que l'on a une mère vers qui aller - Sarah Orne Jewett

L’aveu était fait, et, étrangement, MJ comme Marianne se sentait honteuse. La première car cela était une belle preuve de son incapacité à ne pas craquer lorsqu’il s’agissait d’Alban, de ne pas être en mesure de brancher son cerveau pour s’en éloigner comme elle devrait pourtant le faire pour fuir une relation des plus toxiques. La seconde, tout simplement parce l’idée d’être enceinte d’un homme autre que Robin la révulsait. Anxieuse, la jeune étudiante ne bougeait plus d’un pouce, dans l’attente d’une réponse de Thanaïs. Elle ne savait même pas ce qu’elle attendait d’elle, mais sûrement pas une réaction semblable à celle qu’eut celle qui avait été sa mère dans sa vie storybrookienne. Son visage, précédemment crispé, se figea totalement, sous le choc et la dureté des paroles proférées. Thanaïs avait sans conteste de bonne raison d’être ainsi en colère, au fond, MJ s’en doutait. Elle connaissait Thanaïs dans leur autre monde, même si elles étaient alors moins proches qu’elles l’étaient à Storybrooke. De ce fait, la jeune femme savait que son aînée ne s’énervait jamais sans raison, qu’elle n’était pas méchante par plaisir de blesser les gens. Et encore moins elle, car même si elles n’avaient un lien faussement familial que dans cette vie, dans l’autre, elles s’entendaient quand même très bien. Alors s’entendre ainsi jugée de la part de quelqu’un qui comptait pour elle, c’était douloureux pour Mary-Jane. Le pire étant, cependant, le ton employé pour ce faire.

Si un tel conflit avait fait son apparition dans le monde des contes, il ne fait aucun doute que Marianne aurait baissé la tête, en petite fille parfaite que l’on sermonne, à juste titre. Elle se serait excusée pour son attitude qui l’avait menée à une telle situation, avant de chercher à comprendre pourquoi son interlocutrice avait réagit ainsi. Mais elle n’était plus dans la Comté de Nottingham. Même si Marianne était revenue, il fallait compter à présent avec MJ, qui n’avait que quelques points communs avec son ancien alter égo. On parle donc d’une personne marquée par la vie, obligée de se créer une carapace et un caractère pour se cacher derrière, ce qui fait que parfois, elle s’emportait, sur la défensive. Se décollant du meuble contre lequel elle était encore adossée, elle s’insurgea : « Parce que tu crois que j’ai de quelconque raison de m’en réjouir ? Dois-je souligner le fait que je sois fiancée ? Que mon fiancé n’est pas Alban, mais Robin. Que celui-ci est dans notre véritable monde ? Que je porte en ce moment-même l’enfant que ma version storybrookienne aime et qui s’avère être nul autre que le cousin de Robin ? ». Son ton était également froid, montrant, pour quiconque connaissant MJ, qu’elle se cachait seulement derrière une barrière protectrice. Elle avait toujours du mal à se montrer faible devant quiconque. Et lorsque cela lui arrivait, elle se refermait bien souvent comme une huitre si on la repoussait, d’une manière ou d’une autre. Elle se mettait rapidement sur ses gardes...

« A moins que tu n’estimes que je devrai me réjouir de ne pas savoir qui je suis à présent ? Suis-je Marianne ou MJ ? Ou un drôle de mélange des deux ? Serais-je un jour une seule personne ou toujours deux ? Condamnée à aimer deux hommes diamétralement opposés ? Tu sais, si tu veux me faire encore plus culpabiliser, tu peux rentrer chez toi, j’peux très bien y parvenir toute seule ! Je te retiens pas : t’es pas ma mère adoptive après tout ! » .Secouant la tête, la jeune femme poussa un soupir tout en se laissant tomber sur une chaise de cuisine, pour river son regard sur Thanaïs. Son visage avait perdu sa colère, pour passer à une gamme plus désemparée. Celle de la fille qui vient de s’emporter injustement sur quelqu’un, de tout balancer d’une traite, et qui regrette ce qu’elle vient de dire. MJ avait toujours été comme ça, à culpabiliser d’avoir pu blesser quelqu’un qui ne le méritait pas vraiment. Même s’il était vrai qu’elles n’étaient même pas unies par l’adoption, de ce fait, Thana ne lui devait rien : ni sa présence, ni ses conseils....

« Je sais pas qui je suis. Je sais pas où j’en suis. Je sais pas quoi faire. ». A nouveau, un soupir franchit le seuil de ses lèvres, alors qu’elle marqua enfin un silence depuis le début de son discours, qu’elle avait fait d’une traite, d’une voix bourrée de colère. Détournant le regard, elle posa ses coudes sur la table, pour cacher son visage dans ses mains, y dissimulant du même mouvement les larmes qu’elle ne voulait montrer à Thanaïs, ne souhaitant pas lui imposer un tel fardeau. Celle-ci devait aussi avoir ses problèmes à gérer depuis quelques semaines, la levée de la malédiction ayant flinguée pas mal de vies...

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