Seventeeeen ! Cause i'm freer than thirty-six ! (Pv Gabriel)
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Sujet: Seventeeeen ! Cause i'm freer than thirty-six ! (Pv Gabriel) Mer 25 Sep - 21:20
Gabriel J. Moon
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Sujet: Re: Seventeeeen ! Cause i'm freer than thirty-six ! (Pv Gabriel) Ven 27 Sep - 18:11
Wyatt & Gabriel
Matinée banale, somme toute. Elle avait bien commencé... Je m'étais levé tôt pour préparer mes cours avec soin. Aujourd'hui, je devais faire un cours avec les littéraires du lycée de la ville, deux heures dans la matinée, ensuite, je serais libre. Deux heures... Ce n'est rien deux heures. C'est banal. Mais j'étais loin de me douter que cette matinée normale allait bientôt se transformer en enfer. Après avoir préparé mes cours, je m'étais douché, avais soigneusement peigné mes cheveux devenus bruns (je les avais argentés, autrefois, je m'en souvenais parfaitement), pris un rapide petit déjeuné (céréales et lait bien frais) avant de prendre ma mallette en cuir qui contenait mes livres et mes notes et m'étais rendu à pied dans l'établissement scolaire dans lequel j'enseignais la philosophie. Pourquoi la philosophie, d'ailleurs ? Franchement, je ne savais pas trop... J'aimais beaucoup les idées que transmettaient les philosophes dans leurs ouvrages, cette façon d'argumenter. Ma culture générale n'était pas mauvaise et je m'amusais souvent de voir les élèves surpris de mon savoir très étendu. Je citais parfois beaucoup d'auteur, donnant le livre et la page exacte sans avoir pris de note au préalable. Sans me vanter, bien sûr... J'avais une excellente mémoire. Sélective, malheureusement. Je ne retenais que les choses intéressantes à mon sens.
Bref. Tout allait à merveille. Je filais dans la salle des professeurs pour avoir le temps de boire une petite tasse de café que la prof de littérature m'offrit avec un grand sourire. La plupart des femmes – qui n'étaient pas mariées – me lorgnaient un peu car peu de professeurs étaient « craquants » dans l'établissement. A part le professeur d'histoire que je ne connaissais que de vue... Enfin passons. Là n'était pas la question ! Cela faisait quelques années que j'avais mis les femmes et la séduction de côté. Je pensais encore à ce genre de choses, bien évidemment, mais beaucoup moins. Je ne pensais ni à me caser, ni à trouver une (ou un) partenaire sexuelle. La sonnerie retentit. Le gong. Allez ! Deux petites heures à parler devant une classe à moitié réveillée et ensuite, à la maison. Je sortis de la salle des professeurs après avoir terminé ma tasse de café et descendis les escaliers pour arriver à l'étage où j'avais cours. Une marrée d'élèves se déplaçaient dans les couloirs, traînant les pieds, pour certains, hurlant et riant pour d'autres... Je me frayais un passage jusqu'à un endroit plus dégagé lorsque je fus légèrement projeté en avant par quelque chose – ou plutôt quelqu'un en l'occurrence – qui s'accrochait à ma taille avec toute la grâce d'une limace. Je me redressais légèrement, tentant de savoir qui m'avait ainsi agressé... J'aurais dû me douter, étant donné la forte odeur d'alcool... Et cette voix. « Gabouille », sérieusement ?! Il n'y avait qu'une personne pour m'exaspérer de la sorte : Wyatt, ce poivrot qui ne cessait de m'importuner en y prenant plaisir !
Les mains lâchèrent ma taille et je pus enfin me retourner pour faire face à l'importun, les sourcils froncés par l'agacement. Il n'avait pas le droit d'être ici ! Bourré comme un coing, qui plus est ! J'allais devoir le dénoncer à la direction... Sauf que je n'aimais pas l'idée d'être un « sale rapporteur ». Je décidais de voir ce qu'il voulait. Emmerder le monde, comme d'habitude, la question ne se posait même pas ! « Quelle perspicacité, bravo, tu m'épates ! Tu veux une médaille, peut-être ?» Comment avait-il fait pour deviner que j'étais professeur ? Franchement, waw ! Personne ne l'aurait deviné ! Mais bon, je supposais que je devais me montrer compréhensif avec sa lenteur d'esprit : l'alcool ne fait pas se connecter les neurones entre eux, surtout de bon matin. Être bourré à huit heures... Il fallait le faire, quand même. Mais ça devait être un état constant chez lui, un truc inné. Je haussais les sourcils lorsqu'il annonça qu'il allait être mon élève. Oui, et depuis quand, hein ? Je lui fis un sourire moqueur du coin des lèvres. Il était le seul, vraiment, à réussir à me faire sortir de mes gonds. Pourquoi ? Sans doute sa tête. J'étais non-violent, habituellement, mais avec un type pareil en face de moi, je lui aurais donné un bon coup de poing en pleine figure dans l'espoir de lui casser le nez ! Du calme.
A peine eus-je le temps d'ouvrir la bouche pour donner une réplique cinglante qu'il me donna un coup de poing magistrale en pleine figure... Comme je rêvais de le lui donner... Maintenant que le mal était fait, je pouvais répliquer ! Mais pour l'heure, j'étais quelque peu sonné, et même complètement étourdi. Je vacillais en arrière, un drôle de goût au fond de la bouche. Ah... Je saignais ! Je me redressais et laissais tomber ma sacoche à mes pieds alors que Wyatt se mettait en position de boxeur anglais, prêt à décrocher une droite à tout moment. Je pris la même posture, ridicule ou non, oubliant que quelques lycéens passaient à côté de nous et nous regardaient, ahuris. Voyant qu'un combat allait peut-être commencer, un petit cercle se rassembla autour de nous. Je n'en avais cure. Ce Wyatt allait voir ce qu'il allait voir. Je fus même encourage par un de mes élèves de littérature qui se tenait sur ma droite : « Allez-y, m'sieur, vous laissez pas faire ! » Wyatt me provoqua un peu plus après avoir prit une nouvelle gorgée de sa bouteille. Cela semblait être de whisky. Allais-je vraiment frapper un pauvre ivrogne ? Je fronçais les sourcils, une nouvelle fois, j'allais me gêner, tiens ! D'un bond, je sautais sur lui et lui donnais un coup de poing en plein visage avant de remonter mon genou et de toucher son foie. Point sensible pour les alcooliques normalement. Je me reculais sans faire attention à lui. « Allez, ça suffit, maintenant, retournez en cours ou je préviens le directeur. Les littéraires, suivez-moi, nous avons cours et ce n'est malheureusement pas une lèvre éclatée qui va me faire disparaître. » les élèves s'éparpillèrent et je jetais un regard à Wyatt, sifflant entre mes dents : « Toi, tu dégages. Tu te sens vraiment si seul pour venir m'enquiquiner dans mon lieu de travail ? Je te signal que nous ne sommes pas tous au chômage et dépravé. » je fis volte-face et entrais dans ma salle de classe après avoir ramassé ma sacoche.
Je posais mes affaires sur mon bureau alors que les élèves prenaient place. L'un d'eux me lança un paquet de mouchoirs et je pus essuyer ma lèvre ensanglantée. Heureusement que je n'étais pas trop mal aimé, sinon, j'aurais eu le droit à quelques railleries plutôt que des acclamations. J'espérais de tout cœur ne plus être dérangé de la matinée, que le cours se déroule normalement. Et tout cela m'avait mis de fort méchante humeur... Je sortis mes notes, un ouvrage que j'utilisais pour le thème du cours, mes marqueurs et me retournais vers le tableau pour y marquer, en rappel, le titre de la séquence : L'État. Nous abordions les lois politiques, après avoir vu la Justice et l'Injustice. C'étaient des notions plutôt complexes, alors je préférais le faire en début d'année, afin que les élèves en soient débarrassés. Alors que je commençais à prendre la parole, la porte claqua contre le mur. Je tournais la tête, agacé. Quoi, encore ?
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Sujet: Re: Seventeeeen ! Cause i'm freer than thirty-six ! (Pv Gabriel) Ven 27 Sep - 20:13
Gabriel J. Moon
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Sujet: Re: Seventeeeen ! Cause i'm freer than thirty-six ! (Pv Gabriel) Lun 7 Oct - 10:23
Wyatt & Gabriel
Agacé, je regardais Wyatt s'incruster dans mon cours. Sérieusement ? Ne cessait-il donc jamais de m'importuner ? J'aurais très bien pu appeler le directeur, dès maintenant, ou même la police et ils auraient eu tôt fait de le mettre à la porte. Mais je ne le fis pas. Pourquoi ? Quelque chose me faisait pitié chez cet homme. Quelque chose, oui... Même s'il m'insupportait et que l'avoir dans mon cours de philosophie était intolérable... Quelque chose m'empêchait de le mettre dehors un coup de pied dans l'arrière-train. Je passais une main dans mes cheveux bruns et poussais un long soupir alors qu'il s'asseyait à un bureau vide en me lançant un sourire narquois. Je le fusillais du regard et m'apprêtais à lui dire quelque chose, mais il me devança. Ne pas m'occuper de lui ? Mais bien sûr ! Facile d'ignorer un type assit au premier rang qui empestait l'alcool. Je croisais mes bras sur ma poitrine alors que tous les élèves le dévisageaient du regard. Leurs yeux allaient de moi à Wyatt, de Wyatt à moi. C'était très gênant comme situation, il ne fallait pas croire ! Je poussais un long soupir inaudible, exaspéré et fatigué. Cette journée avait pourtant commencé le plus normalement du monde... J'étais pris d'une grande lassitude. D'autant plus que j'aurais pu me débarrasser de ce gêneur en deux temps, trois mouvements. En appelant le directeur. Je risquais mon poste en le laissant squatter dans mon cours, il suffisait que les élèves parlent un peu pour que cela remonte aux oreilles de la direction et qu'ils décident de me coller un avertissement avant de me jeter dehors...
Pourtant, je n'en fis rien. J'apaisais ma colère d'une longue expiration suite au petit air narquois qu'il prenait et à la petite phrase qu'il venait de lancer, l'air de rien avant de boire à la bouteille. Un alcoolique notoire. Comment en était-il arrivé là ? Il avait dû subir de belles emmerdes pour noyer ses émotions dans une bouteille de whisky, ou de gin. Je n'étais pas psy, mais un idiot aurait pu aisément constater que Wyatt n'allait pas bien dans sa peau. C'est sans doute ce qui me poussa à tolérer sa présence, car, malgré tout, je n'étais pas un « connard ». Enfin tolérer sa présence... C'était un grand mot. Je comptais le foutre dehors, mais, cette fois, pas à coup de poing et en essayant de ne pas me montrer trop méchant. La colère première s'était apaisé et je regrettais même un peu de lui avoir boxé les oreilles avant de le laisser gésir sur le plancher, dans le couloir. Wyatt sembla se perdre dans ses pensées, son regard se vida un instant et il parut à des kilomètres d'ici. Je descendis de l'estrade pour m'avancer dans sa direction et lui arracher la bouteille des mains. Hors de question de donner le mauvais exemple à des lycéens et de les entraîner sur la mauvaise pente, n'est-ce pas ? Je retournais ensuite à mon bureau où je posais la bouteille de whisky et effaçais ce que j'avais déjà noté au tableau avant de remplacer par : L'existence et le temps. On changeait de sujet, je venais de le décider.
« Prenez une nouvelle feuille, et apprêtez-vous à prendre des notes. Mr. Crow, pouvez-vous nous dire ce que vous pensez sur l'existence et sur le temps ? Défénissez-nous donc les notions du sujet, montrez l'exemple à ces jeunes qui ne demandent qu'à apprendre. » je croisais mes bras sur ma poitrine et plongeais mon regard dans celui de Wyatt. Je comptais le faire partir petit à petit. Comme une mauvaise herbe, il fallait l'arracher par la racine. Son air était nostalgique, et l'alcool aiderait, il allait sûrement nous parler un peu de lui, de ses soucis, de sa vie. J'espérais qu'il ne s'étalerait pas non plus sur le sujet, parce que je n'avais aucune envie de savoir tous les détails, mais, bon... S'il fallait en passer par là pour avoir la paix pendant un cour, autant y aller.
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Sujet: Re: Seventeeeen ! Cause i'm freer than thirty-six ! (Pv Gabriel)
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