Anastasia, de son nom complet Anastasia Nikolaïevna Romanova , est née un 18 juin par une belle journée d'été, au palais de Peterhof en Russie. Elle est la benjamine des quatre filles et la quatrième des cinq enfants du tsar de Russie, Nicolas II et de son épouse, l'impératrice Alexandra Féodorovna. Elle a toujours été très proche de sa famille et notamment de ses soeurs et son frère, Olga, Tatiana, Maria et Alexis. Durant son enfance, la jolie rouquine est surnommée Nastya par ses proches. De part son statut de descendante de la famille impériale, elle possède un titre formel comme tous les autres Romanov, le sien étant, Son Altesse Impériale la grande-duchesse Anastasia Nikolaïevna de Russie. Cependant, ce n'est pas du tout une personne qui profite de son statut pour rabaisser les autres, bien au contraire, elle est connue pour sa grande douceur, son altruisme et sa modestie. Très peu son ceux qui l'appellent par ce titre, et ainsi, comme pour le reste de la fratrie, même les domestiques et leur précepteur avaient pour habitude de les appeler par leur simple prénom. Malgré leur haute fonction, ses parents ont toujours été là pour leurs enfants, ils leur ont d'ailleurs eux-même enseigné des valeurs qui leur tenaient à coeur, leur apprenant ainsi la modestie, la générosité, la simplicité et toutes ces choses qui rendent une personne meilleure. Ils veillèrent même à ne pas leur rendre la vie trop facile malgré leur statut plus qu'enviable. Ainsi Anastasia et ses frère et soeurs n'avaient pas pour habitude de faire des caprices et savaient se contenter de ce qu'ils possédaient.
Ce qui frappait en premier chez la demoiselle, en dehors de sa très grande beauté, c'était la douceur et la joie qui se dégageait de son visage. En effet, la belle rousse arborait sans cesse un radieux sourire et illuminait chaque pièce où elle pouvait entrer, rendant, l'espace de quelques secondes, la vie de tous meilleure par sa bonne humeur communicative. Puis, bien sûr, c'était une enfant superbe. Elle avait hérité des traits de sa mère et de ses flamboyants et longs cheveux roux. Concernant son père, c'était ce visage caractéristique des habitants de l'Est, au teint laiteux digne d'une poupée, qu'il lui avait transmis, signature d'une très vieille famille russe. Anastasia passait la plus grande partie de son temps à jouer dans le palais impérial avec sa soeur Maria et son frère Alexis, les deux plus grandes étant plus âgées et vacant alors à d'autres occupations. Tous trois étaient inséparables. La princesse avait de nombreux passe-temps et n'arrêtait pas une seconde, lorsqu'elle n'était pas en train d'étudier. Nastya adorait la musique et les arts. Elle aimait beaucoup danser et chanter, et elle aimait beaucoup partager ces passions avec sa grand-mère, Marie. Cette dernière lui avait d'ailleurs offert un médaillon lorsqu'elle était petite, avec gravé dessus « ensemble à Paris », lui promettant ainsi de l'emmener avec elle en France, puisque la princesse était une grande amatrice de voyages et aventures en tout genre.
Malheureusement pour elle, tout ne se déroula pas comme prévu. A cette même époque en Russie, grondaient les révolutions russes, menaçant le tsar et sa famille. Mais ceci n'était pas le seul danger, Raspoutine représentait bien pire pour la dynastie Romanov. Ce dernier convoitait la place du tsar et, pour se faire, il avait comme projet de détruire la famille impériale de sorte qu'il ne reste plus aucun descendant susceptible de succéder à Nicolas II. Ainsi, alors qu'Anastasia n'avait que six ans, le palais fut attaqué dans la nuit par des soldats. La rouquine tenta de s'enfuir avec ses soeurs mais elles furent bien vite rattrapées. Heureusement pour elle, un mystérieux jeune homme l'attira in extrémis dans une cachette secrète du palais. Elle ignorait tout de lui, jusqu'à son prénom. Lui en revanche savait parfaitement qui elle était, étant lui-même le fils d'une des domestiques qui travaillait au palais. Il lui sauva la vie ce jour-là, cependant, l'heure n'était pas aux remerciements, il fallait s'enfuir et c'est ce qu'elle fit ou du moins tenta en vain de faire. Bien que la rouquine réussit à sortir du palais, elle chuta alors qu'elle tentait de rattraper et de grimper dans la diligence qui conduisait sa famille loin d'ici. Le choc fut violent, tellement violent qu'il emporta avec lui les souvenirs de la belle une première fois. A son réveil, elle était dans un orphelin, ignorait tout de son identité et de son histoire, elle se contenta simplement d'Anya, prénom qu'on lui avait donné à défaut de connaître le sien. Ainsi était la fin de la dynastie Romanov, pour l'instant tout du moins.
Anastasia, devenue désormais Anya, grandit dans cet orphelinat où elle se sentait particulièrement seule sans son compagnon à quatre pattes. Elle ignorait alors totalement ce qui l'attendait, et voilà qu'elle se retrouva bientôt embarquée dans une histoire avec un certain Dimitri. Ils se réunirent pour servir leurs intérêts communs, tous deux désireux de se rendre à Paris, elle, à cause de son médaillon, seul objet qu'il lui restait de son ancienne vie, et lui afin de gagner l'argent promis par la Grande-Duchesse Marie à quiconque lui ramènerait sa petite-fille vivante. La rouquine devint donc cette Anastasia disparue, mais ce que le jeune homme ignorait alors c'est qu'il s'agissait réellement de la princesse disparue. Au final, ils gagnèrent Paris et la vérité fut rétablie auprès de la Grande-Duchesse Marie quant à Anastasia, grâce à cette dernière qui répondit à une question imprévue dont elle seule connaissait la réponse. C'est ainsi que Dimitri la reconnu. Sur le moment la rouquine en voulut au jeune homme de lui avoir menti, mais d'un autre côté elle avait retrouvé ses souvenirs, qui elle était, et sa famille. Elle finit par lui pardonner et vaincre le maléfique Raspoutine et Nastya épousa alors le courageux jeune homme à qui elle tenait plus que ce qu'elle aurait pu imaginer. Seulement, à peine avait-elle retrouvé sa jolie vie, qu'un autre malheur s'abattit déjà sur elle.

Une nouvelle fois, elle perdit la mémoire. Mais oubliant cette fois-ci bien plus que ses origines, puisque c'est son histoire entière qui fut remplacée par de faux souvenirs. Elle était désormais Anastasia, insignifiante libraire à Storybrooke. Elle ignorait qui était Dimitri, n'avait jamais mis un pied en Russie, et ne se rappelait même plus de sa famille, de son enfance. Le maire de la ville l'intriguait un peu, elle la trouvait étrange, plutôt effrayante mais aussi... maléfique. Oui, elle semblait avoir quelque chose de maléfique en elle. Storybrooke était peut-être une jolie ville, mais la rouquine rêvait parfois de partir plus loin, de voyager. Elle avait bien du mal à se souvenir des rencontres qu'elle avait fait en ville, elle connaissait beaucoup d'habitants, mais ne se rappelait plus comment ils s'étaient rencontrés. De plus, les visages là-bas étaient toujours les mêmes, très rares étaient les nouveaux venus en ville. Il y avait cependant pas mal de choses étranges, inexplicables ici. Comme les rêves assez troublants qu'elle pouvait faire concernant des endroits dans lesquels elle ne s'était jamais rendue, qu'elle n'avait même jamais vu en vrai, mais qui pourtant semblait si réels. Et puis comment expliquer le fait qu'elle comprenait le russe sans jamais pourtant l'avoir appris ? Vraiment étrange... Elle est malgré tout toujours cette personne douce et agréable, tournée vers les autres et aussi très curieuse de nature. C'est peut-être pour cette raison qu'elle essaie d'en savoir un peu plus sur les étranges rêves qu'elle peut faire.
Mais voilà, on dit que le bien triomphe toujours. Cela aurait été trop facile pour Regina si la malédiction lui avait apporté entière satisfaction, ainsi il fallait que celle-ci possède ses failles et limites. Ce fut grâce à Henry que cette malédiction fut brisée, un petit garçon adorable qu'Anastasia croisait souvent en ville et qui s'avérait être le fils de Regina. La première fois qu'elle avait eu échos des croyances du petit quant à la véracité des histoires de conte de fées, la rouquine avait ri. Mais désormais, ses souvenirs lui étaient revenus. Une fois de plus elle retrouvait qui elle était au travers de sa vie d'antan. A présent la belle s'est mise en tête de retrouver son Dimitri et sa grand-mère, mais la tâche semble plus compliquée que prévu puisque tout le monde n'a pas retrouvé la mémoire.