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Un cas urgent [pv Philippe G. Fleisch]

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Diane Golding
Diane Golding

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MessageSujet: Un cas urgent [pv Philippe G. Fleisch] Un cas urgent [pv Philippe G. Fleisch] Icon_minitimeLun 25 Nov - 20:24


Urgence

Le vétérinaire est demandé salle n° ..

19h12

Le télépone portable de Diane sonne alors qu'elle était en train de préparer le dîner à la maison. Elle laissa l'eau bouillir sans surveillance quelques instants, le temps de saisir son smartphone et de voir qui appelait pour enfin décrocher.

"Allo ?" Disait-elle d'une voix inquiète, d'habitude personne ne lui téléphone à cette heure-là. Elle reconnu la voix d'une jeune fille, Pénélope. Elle avait à peine 17 ans mais avait adoptée une chatte il y a un an dans son animalerie, elle venait souvent la voir pour acheter de la nourriture et quelques jouets et accessoires pour son compagnon à quatre pattes. C'est alors que Diane s'inquiétait encore plus, ce n'était pas dans son habitude de l'appeler chez elle et elle se souvient de lui avoir donné son numéro de téléphone en cas de besoin, ce qui veut dire en cas d'urgence.

"Allo? Diane? C'est Pénélope .." respiration saccadée "Myrtille n'est pas bien .. Je ne comprends pas .. Elle crie fort mais elle me fait peur, elle est couchée et tourne en rond, cherchant quelque chose. Aide moi Diane, j'ai peur pour elle !"

La jeune femme réfléchit et demande :

"Tu veux que je passe la voir maintenant?" d'un ton calme, pour la rassurer, elle sentait dans l'intonation de sa voix qu'elle commençait à paniquer.

"Oui !! "

Elle n'attendait, ni une, ni deux, elle demanda à sa fille, Eileen, de finir le repas en lui expliquant qu'elle avait une urgence. Sa fille souffla mais elle répondit qu'elle n'avait pas le choix sinon elle ne dînera pas. Diane saisit son manteau et prit ses clés de voiture pour filer à toute vitesse en respectant le code de la route du mieux qu'elle peut avant d'arriver devant la maison des parents de Pénélope.
Elle sonna et entendit des pas courir vers la porte, cette situation devenait de plus en plus stressante, elle vit Pénélope lui ouvrir, en larmes et l'amena vers sa chatte. Diane n'eut le temps de réagir qu'elle arriva dans le garage, face à Myrtille, devenant de plus en plus excitée et énervée. Elle feulait, grognait, elle était énorme et comprit ce qui la mettait dans cet état. La jeune femme sourit à la pauvre fille perdue et lui explique :

"Elle va mettre bas .. " d'un ton chaleureux, "Apporte plusieurs chiffons et une caisse, il faut lui faire un "nid" " expliqua-t-elle avant de se tourner vers la chatte et lui caresser pour la calmer, la réconforter. Mais en massant le ventre, elle sentit des bosses plus dures et plus elle appuyait, plus la chatte était agressive. Mademoiselle Golding fronça des sourcils et porta la chatte pour l'emmener dans sa voiture en expliquant pour ne pas effrayer Pénélope :

"Je l'emmène chez le vétérinaire, ainsi, elle accouchera dans les meilleures conditions" Elle n'osa pas en dire plus, de peur qu'elle panique à nouveau. Elle enveloppa la chatte dans son manteau et reprit la route en direction la clinique. Il y avait peu de monde mais elle courra en direction de l'accueil pour demander à la jeune blonde qui travaillait en tant qu'assistante vétérinaire :

"Excusez moi d'arriver si promptement, j'ai une chatte qui va mettre bas mais elle présente des rondeurs inquiétantes, j'aimerais voir le docteur Fleisch s'il vous plaît !" Elle essayait de garder un ton calme mais ses yeux démontraient le contraire. L'assistante se leva et alla voir dans les locaux, cherchant après un vétérinaire.




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Philippe G. Fleisch
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MessageSujet: Re: Un cas urgent [pv Philippe G. Fleisch] Un cas urgent [pv Philippe G. Fleisch] Icon_minitimeMar 26 Nov - 14:42

Un cas urgent
Diane & Philippe
Philippe ouvrit la porte de son cabinet, laissant sortir devant lui une cliente qui lui avait ramené son chien, qui souffrait de quelques problèmes digestifs. L'animal n'était plus de première jeunesse, mais la gastro-entérite canine restait bénigne, quoique désagréable. Le diagnostic n'avait pas été long à établir, mais il avait passé un bon bout de temps à ausculter son patient, afin d'être sûr de ne pas se tromper, et que tout le reste allait bien. Il avait surtout été question pour lui de rassurer la propriétaire inquiète.

« Surtout, n'oubliez pas de vérifier qu'il s'hydrate bien, et de toujours lui laisser une gamelle d'eau pleine à disposition. Mettez-le un peu à la diète quelques jours, réduisez ses rations de moitié afin qu'il ne soit pas trop malade. Et surtout, veillez à lui faire prendre ses médicaments aux heures indiquées ! Je vous laisse aux bons soins de ma secrétaire, elle vous fournira ce que j'ai inscrit sur cette ordonnance.

Il accueillit les remerciements soulagés de sa cliente avec une légère inclination de la tête, et il gratifia le chien d'une caresse sur la tête. Il les regarda s'éloigner en direction de l'accueil, puis tourna les talons pour rentrer à nouveau dans son cabinet. Il avait quelques nettoyages à faire, pour des raisons sanitaires évidentes. Pendant qu'il se mettait à la tâche, il jeta un regard dehors. Il n'était pas tôt, et il espérait pouvoir fermer la clinique afin de rentrer chez lui. Il n'y aurait rien de bien palpitant au programme : un repas en solitaire, suivi d'une soirée détente devant la télévision... Il y aurait bien un film intéressant à regarder. Le temps ne se prêtait guère à une escapade en forêt, comme son cœur y aspirait : il verrait cela une fois le week-end arrivé. Cela faisait déjà trop longtemps qu'il repoussait l'appel des bois. Parfois, cela devenait difficile de concilier son véritable moi, et l'être qu'il était devenu, forgé par ce monde.
Le jeune homme avait à peine achevé sa tâche qu'il fut tiré de ses pensées par l'arrivée de sa secrétaire. Elle était calme, mais visiblement pressée, et il haussa un sourcil interrogateur. Peut-être sa dernière cliente avait-elle encore des interrogations ou des angoisses à faire passer. A moins qu'il ne s'agisse de quelque chose de plus... personnel. Il n'était pas sans ignorer qu'elle éprouvait de sérieux penchants pour lui. De son côté, le vétérinaire la considérait simplement comme une collègue avec qui il avait eu quelques aventures sans lendemain.


- Je suis désolée d'avoir à repousser encore l'heure à laquelle tu pourras rentrer chez toi, mais j'ai Mademoiselle Golding à l'accueil, qui nous amène une chatte prête à mettre bas. Il y a visiblement des complications...

Philippe poussa un soupir avant de jeter les lingettes désinfectantes qu'il avait utilisées à la poubelle. Que pouvait-il répondre à cela ? Etait-il homme à refuser son aide à un animal dans le besoin ? Jamais. Mais parfois, il n'aurait pas été désagréable pour lui d'avoir un collègue vétérinaire qui aurait pu l'épauler dans ces longues journées harassantes. Cela le détournait parfois de son but, retrouver son monde et sa part bestiale. Lorsqu'il passait tout son temps libre à la clinique, il n'avait guère le loisir de se pencher sur les moyens qui lui permettraient d'être à nouveau entier.

- Très bien, va préparer la salle d'opération. Je vais l'examiner, mais si cela se complique, il faudra sans doute que j'opère sans attendre. Une césarienne, comme d'habitude...

Sur ces mots, le jeune homme alla jusqu'à l'accueil, où il trouva la gérante de l'animalerie avec l'animal dans les bras. Au premier coup d'oeil, il capta que la chatte était nerveuse, et potentiellement agressive. Il écoperait peut-être de quelques coups de griffe en la manipulant, mais il avait vu bien pire. A choisir, il préférait largement la compagnie des chiens et autres représentants du genre canin, plus francs et loyaux, à celle des félins en tout genre, qui avaient la fâcheuse tendance à faire preuve d'ingratitude et de fourberie. Mais un animal restait un animal, et il valait mille fois mieux qu'un être humain à ses yeux. Réajustant sa blouse blanche, il entraîna la jeune femme dans le cabinet qu'il avait quitté précédemment.

- Vous avez bien fait de me l'amener, Diane. Attendre n'aurait pas été la meilleure attitude à avoir.

Une fois la bête déposée sur la table, il entreprit d'examiner son état, et de palper son ventre. Effectivement, il détecta quelques anomalies. Afin de ne pas commettre d'impair, et voyant que de toue façon, la chatte risquait de n'arriver à rien toute seule, il fit le choix de procéder à une échographie, dont les résultats furent sans appel.

- C'est bien ce que je pensais. Certains chatons sont mal positionnés, et cela les empêche tous de venir au monde par voie naturelle. Je vais l'emmener en salle d'opération, et procéder à une césarienne. Vous pouvez patienter dans la salle d'attente.

Sans guère perdre de temps, il prit l'animal dans ses bras et quitta la pièce pour se rendre en salle d'opération, où son assistante avait déjà tout préparé. Il lui fallut un peu plus d'une heure pour en finir avec l'opération, mais tout s'était finalement déroulé pour le mieux. Laissant son assistante emmener la mère et les petits au sous-sol, où l'on gardait en observation dans des chenils les animaux qui avaient subi une opération, ou qui étaient trop malades, il alla rejoindre Diane dans la salle d'attente.

- Tout s'est finalement bien passé, la mère et les petits vont bien. Il y en a cinq. Je pense que je vais la garder en observation jusqu'à demain, pour être sûr qu'elle se remet de la césarienne. Peut-être sera-t-il utile de la stériliser prochainement, afin d'éviter que cela ne se reproduise. Une chatte laissée librement dehors sans précautions peut ramener plusieurs portées par an, et il serait dangereux pour elle d'avoir à nouveau à subir ce genre d'épreuve. »
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MessageSujet: Re: Un cas urgent [pv Philippe G. Fleisch] Un cas urgent [pv Philippe G. Fleisch] Icon_minitimeMer 27 Nov - 6:32


Urgence

Le vétérinaire est demandé salle n° ..

19h48
Alors qu'elle venait de demander après un spécialiste envers la femme d'accueil, elle l'abandonna quelques instants sûrement pour aller chercher le docteur Fleisch. Elle espérait de tout cœur qu'il soit encore là et fut désolée de devoir leur faire travailler plus tard que prévu. La chatte se débattait dans ses bras, ne supportant pas qu'on la touche dans ce moment pareil mais Myrtille n'avait pas le choix et devait subir ces agressions tactiles comme elle le ressentait. Diane la maintenait, pinçant sans trop forcer à la nuque et caressa son dos pour la rassurer. Elle lui susurrait à l'oreille :

"Chuut Myrtille .. Calme toi .. C'est pour ton bien et tes petits."

Elle leva la tête en direction du couloir des salles d'auscultations et d'opérations et y vit surgir Philippe. Un grand homme avec une tête sympathique et un charme irrésistible mais son instinct d'ancienne chienne la mettait en garde, elle sentait qu'il était un ex animal, plus sauvage et imprévisible qu'elle. Cependant, il l'avait aidé maintes fois pour ses bêtes mais aussi pour son divorce, démontrant que ce n'était pas non plus la fin du monde et qu'on peut survivre seul, il suffit de prendre ses marques et ça passe tout seul.
Elle lui sourit avec sincérité mais son humeur passa de la joie à l’inquiétude à toute grande vitesse. Il s'avança mais était prêt à faire demi tour en invitant Diane à entrer dans le cabinet, pour qu'il puisse examiner la chatte. Diane n'attendit pas une seconde et lui emboîte le pas. La jeune femme connaissait les lieux par cœur à force d'y venir pour de simples visites de courtoisie à des opérations. Elle remarqua que l'assistante le suivait de très près et lui lançait des regards et sourire qui en disaient long sur leur relation. Diane ne put s'empêcher de rougir et de sourire, gênée de les déranger. Peut-être avaient-ils prévu une sortie en tête à tête? Et moi qui vient troubler leur soirée avec ma Myrtille .. Je m’inquiétais peut-être un peu trop sur elle .. se disait-elle dans sa tête, s'imaginant des choses que peut-être n'étaient même pas vrai mais elle n'allait pas vérifier, c'est leur vie, leurs affaires pas celles de Diane. L'assistante reçu un ordre de son vétérinaire et partit vers une autre pièce, les laissant seuls, tous les deux.
Après quelques pas rapides, ils arrivèrent dans la pièce et Diane posa doucement la chatte qui reprit ses feulement et grognement quand elle le relâcha pour laisser place à Philippe. Elle ne pouvait s'empêcher de se mordre les lèvres d’inquiétude, attendant son verdict silencieusement mais ses mains trompaient aussi sur son état, ils n'arrêtaient de gigoter dans tous les sens. Philippe lui parla pour la rassurer, avait-il senti son état de stress et cela le dérangeait?
Il palpa la féline et s'arrêta à son ventre, il continua à palper jusqu'à sortir un diagnostic qui ne calma pas Diane pour autant. Il fallait l'opérer en pratiquant une césarienne. Elle avait confiance à Philippe et savait qu'il fera de son mieux avec ses brillantes connaissances et son expérience irréprochable pour réussir cette opération. Pour lui, cela doit être un quotidien et ne s'en inquiète plus. Elle acquiesça et partit en direction de la salle d'attente, sachant pertinemment qu'il reviendrait avec de bonnes nouvelles. Elle souffla un bon coup pour évacuer son stress et regarda l'heure.

21h02
Elle avait complètement oublié sa famille et saisit son téléphone en composant le numéro de sa fille, elle attendit et entendit les coups de sonneries qui retentissaient :

Tuuut .. Tuuu Allo ?
Oui ma chérie, c'est maman .. Je vais rentrer plus tard que prévu, je suis à la clinique
A la clinique? ça va maman? tout va bien?
Oui oui .. ne t'en fais pas, j'ai emmené une chatte qui va mettre bas mais j'avais besoin du vétérinaire pour cela ..
Ah ouff tu m'as fait peur ! Bon ..
Je ne sais pas quand je vais rentrer, alors ne te couche pas trop tard
Maman !! Je ne suis plus un bébé et tu le sais !
Elle ne put s'empêcher de rire, cela lui faisait du bien
Oui ma chérie, bonne nuit bisous
Bonne nui'  Tuuuu..

Elle rangea son téléphone quand elle entendit des pas en direction du bloc. Elle se retourna, impatiente de connaître les résultats et sans attendre, il lui annonça que l'opération s'est bien passée et qu'il les a placé en observation, le temps d'une nuit. Elle souffla à nouveau et se retint de le prendre dans ses bras, contente de cette nouvelle. Philippe lui fit la remarque qu'après cela, il vaut mieux la stériliser pour éviter ce genre d'ennui.
Diane lui sourit et répond :

Je ne suis pas la propriétaire de Myrtille, c'est une de mes fidèles clientes, une jeune fille mais je ne lui manquerai pas de le lui conseiller, ne t'en fais pas.

Elle se dirigea vers son sac à main, posé sur une des chaises de la salle d'attente et regarda à nouveau Philippe pour lui souhaite :

"Merci Philippe .. " elle vit l'assistante, habillée en tenue de civile, prête à partir mais les attendaient pour fermer. Diane crut qu'elle attendait le vétérinaire et ne put s'empêcher de les regarder tous les deux, d'une manière qu'elle avait compris leur stratagème. Continuant sa phrase par :

"et bonne soirée .. à vous deux"




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Philippe G. Fleisch
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MessageSujet: Re: Un cas urgent [pv Philippe G. Fleisch] Un cas urgent [pv Philippe G. Fleisch] Icon_minitimeDim 1 Déc - 0:12

Un cas urgent
Diane & Philippe
Philippe capta sans mal l'air qui passa dans le regard de Diane. Avec les manières qu'avait son assistante, comment ne pas se faire d'idées ? Il en aurait presque grommelé de façon audible. Oui, ils avaient eu quelques aventures, mais non, il n'y avait plus rien entre eux. Même si sa collègue aurait grandement apprécié de reprendre les choses où ils les avaient laissées... Au moins, elle n'abordait jamais le sujet directement, et se montrait très professionnelle au travail. Seul son comportement laissait transparaître ses sentiments. En attendant, le jeune homme ressentit le besoin de détromper sa cliente, et il se détourna donc en direction des salles d'examen, lui jetant un regard au passage.

« J'y pense, cela vous dirait peut-être de passer voir Myrtille et ses petits ? Sa maîtresse voudra sans doute avoir des nouvelles les plus précises possibles.

Il n'ajouta rien concernant le fait qu'il aurait trouvé normal que la jeune fille se trouve dans la salle d'attente pendant que son animal se faisait opérer, et non pas qu'elle délègue cette tâche à une tierce personne, fut-elle d'aussi bons soins que Diane... Mais bon, le monde était loin d'être parfait, surtout celui-ci ! Il ne savait que trop bien que les gens avaient tendance à faire passer leur bien personnel avant les intérêts de leurs compagnons à quatre pattes. Quel gâchis ! Quelle créature au monde avait autant d'abnégation qu'un chien ? Une bête capable de subir les pires traitements par pur amour de son maître. Et qu'est-ce qui pouvait bien décider un cheval à accepter une créature aussi faible qu'un humain sur son dos, alors qu'il était bien plus fort que lui ? Décidément, les animaux avaient un bien meilleur fond que les humains.
Philippe se renfrogna imperceptiblement alors que ces pensées traversaient son esprit. Malgré tout, il se fit un devoir d'adresser un sourire à son assistante pour la congédier un peu moins brutalement que ce qu'il allait faire :


- Ne nous attends pas, Emily, il est déjà tard, et la clinique ouvrira de bonne heure demain, comme d'habitude. Je fermerai moi-même après avoir raccompagné Mademoiselle Golding. Passe une bonne soirée.

La jeune femme le connaissait suffisamment bien pour savoir ce qu'était un congé, et pour avoir assimilé sa façon de fonctionner. Elle n'insista donc pas, et leur souhaita à tous deux une bonne soirée avant de sortir. Philippe garda un moment le regard sur elle alors qu'elle s'éloignait dans la rue, puis il se détourna pour emmener sa cliente en direction des sous-sols. Malgré lui, il lâcha dans un léger grognement :

- La maîtresse de Myrtille avait quelque chose de très important à faire, je suppose, pour ne pas être aux côtés de son animal dans des moments pareils ?

Difficile de ne pas déceler la note incisive qui transparaissait de ces mots. Le jeune homme devrait déployer de grands efforts pour se contrôler si c'était ladite jeune maîtresse de la chatte qui viendrait la récupérer plus tard. Il n'aurait guère hésité à lui dire sa façon de penser, même si tout cela n'avait pas forcément été fait dans un but malveillant, au contraire. Il ouvrit une porte et se mit à descendre les marches carrelées. Bientôt, ils parvinrent dans un sous-sol aménagé, avec une température ambiante douce et agréable. Des boxes spacieux et des cages bien larges la meublaient. Un certain nombre d'animaux s'y trouvaient, certains malades, d'autres fraîchement opérés ou en attente d'une opération tôt le lendemain.
Le vétérinaire profita de sa visite pour refaire un tour des cages et vérifier que tous avaient bien à boire à disposition, et que chacun avait eu sa ration de nourriture. Pour ceux, toutefois, qui ne devaient pas rester à jeun. D'un geste, il invita Diane à le rejoindre devant la cage de Myrtille. La chatte dormait, et cela ne le surprit guère. L'anesthésie devait encore faire légèrement effet et la rendre somnolente. Elle s'était réveillée plus tôt, mais de toute évidence, elle s'était rendormie. Malgré cela, elle semblait aller pour le mieux. Près d'elle se pressaient cinq petites boules de poils.


- Il y a trois femelles et deux mâles. Ils se portent tous très bien, comme vous pouvez le voir. Je pense qu'il n'y a aucune raison pour qu'elle ne puisse pas sortir demain, si aucune complication ne survient. Il faudra simplement faire attention à ce qu'elle ne s'attaque pas à ses points de suture et à ses fils.

Philippe la laissa regarder tout son saoul, du moment que Myrtille n'était pas dérangée. Evidemment, il était impensable de la manipuler maintenant, elle et ses petits. Ils avaient tous besoin de calme et de repos. Au bout d'un moment, il brisa le silence. Avant même qu'il puisse y réfléchir, ces mots franchirent ses lèvres sans qu'il puisse les retenir :

- Auriez-vous le temps de prendre un verre en ma compagnie ? Je n'habite pas très loin d'ici. »

Il se tut, à présent que les choses étaient dites. La Bête avait-elle besoin de compagnie ? Il ne fallait rien voir de sournois là-dedans : c'était bel et bien pour un verre qu'il l'invitait. Diane était une personne qu'il respectait, pour son dévouement envers les animaux. Bien des gens devraient suivre son exemple. Il ne cherchait pas à obtenir quoi que ce soit d'elle, mais au moins, avoir de la compagnie l'empêcherait de repenser aux malheurs qui le tourmentaient. Finalement, il devrait peut-être accepter de remettre le couvert avec Emily, un de ces soirs, histoire d'oublier encore un peu ce manque qui le rongeait depuis que la Malédiction était levée...
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MessageSujet: Re: Un cas urgent [pv Philippe G. Fleisch] Un cas urgent [pv Philippe G. Fleisch] Icon_minitimeLun 2 Déc - 19:57


Urgence

Le vétérinaire est demandé salle n° ..

Contre toute attente, le vétérinaire congédia son assistante sans attendre, lui laissant la soirée libre pour qu'elle puisse rentrer chez elle. Diane ne put s'empêcher d'hausser les sourcils d'interrogation, ne comprenant pas vraiment ce qu'il se passe jusqu'à ce que Philippe lui propose descendre voire la chatte et ses petits. Elle acquiesça et garda son sac sur le bras ainsi que sa veste tout en suivant de près son ami. Ils descendirent quelques marches et là, il ralluma la lumière. On entendait des bruits d'animaux diverses et d'odeurs dans chaque coins de la salle. Il lui demanda en chemin :

- La maîtresse de Myrtille avait quelque chose de très important à faire, je suppose, pour ne pas être aux côtés de son animal dans des moments pareils ?

Diane le regarda et finit par sourire en répondant calmement :

"Et bien ce fut un peu précipité, et sa maîtresse est une jeune fille qui paniquait plus que calmer son animal, j'ai préféré venir seule pour ne pas à gérer Myrtille et Pénélope. C'était ma décision, et je connais bien Pénélope, c'est une cliente très fidèle .."

A force de parler avec Philippe, elle sentit une timidité lui monter aux joues, incontrôlable mais il fallait se reprendre, elle secoua la tête et s'écarta de lui de quelques pas avant d'arriver devant le box de Myrtille et de ses petits. Diane s'en approcha doucement, pour ne pas faire trop de bruit et ainsi ne pas déranger la famille. Son instinct de chienne la poussait à grogner, de mauvais souvenirs avec cette espèce remontait petit à petit mais sa dévotion humaine pour toutes les bêtes. Elle souriait bêtement en voyant les petites têtes avec les yeux encore fermés. Elle sursauta en entendant la voix de Philippe qui proposait de prendre un verre. Diane se tourna vers lui et trouvait son idée intéressante. La jeune femme avait besoin d'un remontant après ce qu'il vient de se passer aussi rapidement. Ses nerfs étaient présents dans ses membres et cela l'aiderait à se changer les idées quelques temps.

"Avec plaisir Philippe, j'ai prévenu la maison de mon absence donc personne ne s’inquiétera pour rien." Elle lui sourit et lui emboîta le pas pour sortir en direction du parking de la clinique. Elle chercha ses clés de voitures qu'elle fit tomber par terre. Il faisait noir et elle tâtait le sol à la recherche de son trousseau qu'elle trouva en l'effleurant. Diane reprit ses clés et regarda Philippe sortir pour fermer derrière lui. Elle ne savait pas si il avait utiliser une voiture ou un autre moyen de locomotion, elle ne connaissait pas non plus son adresse. Ce sera la première fois qu'elle est invitée à boire un verre chez un homme qui n'était pas son mari depuis sa rencontre avec Benjamin. Elle ne savait pas trop comment y faire, se sentait un peu idiote ou naïve. Elle se disait en elle même "C'est juste un verre pour bavarder, pour discuter de choses et d'autres rien de plus.." tout regardant la rue, de peur d'être vue seule en sa compagnie. Elle ne savait plus comment s'y prendre, elle sait qu'elle est libre mais a peur de paraître pour une femme collectionneuse ou fille facile. Elle demanda à Philippe :

"Avez-vous une voiture? Si oui .. je vous suivrai avec ma voiture, j'essayerai de ne pas vous perdre de vue" Elle rigola, une petite blague pour détendre un peu.



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MessageSujet: Re: Un cas urgent [pv Philippe G. Fleisch] Un cas urgent [pv Philippe G. Fleisch] Icon_minitimeDim 8 Déc - 0:55

Un cas urgent
Diane & Philippe
Philippe n'attendit guère lorsque Diane accepta de venir prendre un verre chez lui, et il se dirigea vers la sortie. A vrai dire, c'était une bonne chose. Il avait envie de compagnie, mais de rien de trop... personnel. Il aurait bien sûr pu inviter Emily, mais cette dernière se serait attendue à plus qu'une simple soirée autour d'un verre de vin, le temps d'échanger des banalités. Bien que, la connaissant, elle aurait été bien assez discrète pour n'en rien dire. Laissant sa dernière cliente le précéder sur le parking, il referma soigneusement la porte de la clinique à clé. L'air du soir était frais, et cela lui piqua la peau. C'était vivifiant. Une excellente soirée pour parcourir les bois et hurler à la lune. Si seulement il l'avait encore pu...
Rejoignant Diane, les mains enfoncées dans les poches et le pas nonchalant, il haussa les sourcils en l'entendant parler. Evidemment, elle ne devait pas se douter de son adresse. Il n'y aurait guère besoin de voiture, ce n'était pas si loin que cela, et il avait généralement l'habitude de faire le trajet à pied. Quelqu'un comme lui était forcément un marcheur de premier plan...


« Ce n'est pas si loin, je suis venu à pied. Mais si vous préférez y aller en voiture, libre à vous.

Même si Storybrooke était tranquille, certaines n'aimaient pas trop s'y aventurer seules la nuit. Il ne pouvait les en blâmer totalement, au vu de la double nature de certains des habitants. A vrai dire, lui-même aurait été une compagnie des plus périlleuses... Mais ce monde l'avait rendu raisonnable. Ou plutôt, faible. Aurait-il pu aller jusqu'à dire sociable ? C'était peut-être exagéré. Complexe, voilà un adjectif qui lui convenait à merveille.
Contournant la voiture de son invitée du soir, il la laissa donc conduire en s'installant sur le siège passager, afin de lui indiquer la voie. Elle pourrait ainsi rentrer directement chez elle sans avoir à faire un crochet par la clinique, à son retour. Ils ne mirent que quelques minutes pour parvenir à destination, et se garer dans l'allée de garage. Le vétérinaire ne perdit pas de temps, et ouvrit la voie, avant de gravir les marches qui menaient sous le porche devant sa porte d'entrée. Il ouvrit la porte, puis laissa Diane entrer.

Il faisait bon à l'intérieur, ce qui était agréable après le temps frais et humide du dehors, que le vent ne faisait rien pour arranger. Ils se retrouvèrent dans le hall d'entrée, où le maître des lieux se déshabilla pour pendre son manteau à une patère. Sur leur gauche, une entrée donnait sur une vaste pièce à vivre. Philippe alla cependant jusqu'au bout du couloir, dédaignant les escaliers à sa droite qui menaient à l'étage. Il préféra aller s'installer à la cuisine, mettant en route le four et sortant un reste de lasagnes du réfrigérateur. De l'ensemble, il se dégageait une véritable atmosphère de garçonnière. Ce que la demeure était, somme toute. Cela pouvait sembler être particulièrement vaste pour une seule et unique personne, mais sans aller jusqu'à être claustrophobe, le jeune homme n'appréciait guère les espaces trop confinés. Avoir retrouvé la mémoire concernant sa véritable nature jetait un éclairage nouveau sur la raison de ce fait.
Tandis qu'il laissait son invitée s'installer sur une des hautes chaises de bar qui permettaient de manger sur le plan de travail, il alla chercher des verres.


- Faites comme chez vous. Qu'est-ce que je vous sers ? J'ai de bons vins. Sinon, j'ai divers alcools plus ou moins forts, du soda, du jus de fruits...

Pour sa part, Philippe sélectionna dans sa réserve une bouteille de vin rouge importé de France. Ce n'était pas sans lui rappeler des souvenirs, qu'ils soient réels ou créés de toutes pièces par la Malédiction. Peu importait. Il était convaincu que le meilleur vin du monde provenait de France. Tandis qu'il ouvrait la bouteille, il jeta un regard en direction de Diane.

- Avez-vous faim ? Ce ne sera pas de la grande cuisine, mais il y a suffisamment pour nous deux. A moins que vous ne veuillez que grignoter...

C'était étrange pour lui de constater, parfois, à quel point ces convenances... humaines pouvaient sonner faux à ses oreilles. Il avait presque l'impression de jouer la comédie. Ou de faire se confronter deux parts de lui-même. Il chassa tout cela de son esprit tout en se servant un fond de verre pour s'assurer que le vin était bon. Il goûta une gorgée après avoir brièvement senti le contenu du verre. Satisfait, il le remplit. Après quoi, il s'occupa de servir à son invitée ce qu'elle lui avait demandé.

- Comment se passent les choses, à l'animalerie ? »
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Un cas urgent [pv Philippe G. Fleisch]

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