Il était une fois, un royaume marin du nom d'Atlantica gouverné par le roi Triton et la reine Athéna. Gouvernants qui eurent un nombre de sept filles. Sept petites sirènes toutes aussi jolies mais différentes les unes que les autres. Il s'agit pourtant là de l'histoire de la sixième petite princesse prénommée Arista. Très rapidement, la petite blonde aux yeux divinement bleus s'est attachée à ses cinq grandes sœurs. Durant deux petites années, elle resta la benjamine mais cela changea subitement à l'arrivée d'Ariel, sa petite sœur. Devenant jalouse et envieuse. Elle qui était bien en tant que dernière de la famille, elle s'est mise à ressentir la sensation de délaissement auprès de ses parents. Elle se rapprocha donc un peu plus d'Aquata. Arista, comme les autres petite sirènes, était très proche de sa mère, et lorsque celle-ci fut emportée par un navire barbare, sa disparition fut très difficile. Pendant les dix ans avenir, le roi Triton devint terne, peu présent et la musique fut bannie d'Atlantica. Les sept sœurs en furent d'autant plus attristées puisque la musique était la plus grande passion de leur mère. Avec Athéna s'était envolée la joie dans le royaume d'Atlantica.

Le quotidien avait pris rapidement le contrôle de la vie au château. Levé, préparation, salutation du roi, promenade matinale et enfin obligation royale. Un rythme que secrètement Arista détestait plus que tout. Mais elle n'avait pas l'esprit rebelle d'Ariel, ce qui pouvait quelque fois l'agacer. Cependant ce sentiment changea quand sa cadette dévoila l'existence d'un club clandestin. Club où toutes sortes de musiques retentissaient sans limites. D'ailleurs, même Sébastien, conseillé du roi, en faisait partie. Quelle surprise se fut pour les princesses de savoir qu'elles n'étaient pas seules à regretter les sons mélodieux d'autrefois. Durant quelques nuits continuelles, toutes les sept se donnaient rendez-vous au Club du Poisson-Chat. Si le roi savait.. Ce bonheur superficiel ne pouvait visiblement pas durer puisque Marina, la gouvernante du palais les dénonça tous. Les princesses mais également le groupe de musique qui jouait tous les soirs, Sébastien, et tous les adeptes de la musique, de ce club. Tous ces pauvres gens coincés par la garde royales furent emmenés aux cachots tandis que les petites sirènes furent conduites dans leur chambre.

Tout aurait pu s'arrêter ainsi si la benjamine n'avait pas écouté son cœur en rebellions. Mais sans ça, la vie n'aurait pu redevenir meilleure. Ariel avait de nouveau inquiété tout le palais lors de sa disparition avec six des prisonniers. Nous l'avions cherchée partout, dans chaque recoin du royaume jusqu'à ce que l'alarme retentisse. Une alarme familière aux oreilles d'Arista puisqu'il s'agissait là de la berceuse connue d'Athéna. Une magnifique boite à musique retrouvée par Ariel autrefois offerte par Triton à sa reine avait rappelé la béatitude d'auparavant au roi. Suite à cela la vie à Atlantica fut plus paisible alors qu'enfin le roi avait fait son deuil.

Cela aurait pu rester un Happy End commun à tous les autres si seulement la même curieuse avait grandi quelque peu. Elles avaient toutes pris quelques années et pourtant elles n'avaient pas fait attention à leur petite sœur qui s'était auparavant aventurée d'un peu trop près au monde des Hommes. Terre qu'à présent elle voulait rejoindre. Arista, ainsi que ses autres sœurs, tentèrent de la raisonner en vain. C'est à cause de ces caprices et de ces envies que la blondinette s'est éloignée de sa cadette. Quoi de plus normal puisqu'en fait, au fond d'elle, la jeune sirène de dix-huit ans enviait la volonté de la rouquine. Cette volonté de fer qui ne la faisait reculer devant rien. Dieu seul sait à quel point cela pouvait énerver la jeune sirène. Elle était beaucoup trop peureuse pour oser contredire son père et aller au devant des humains. Et pourtant ce n'était pas l'envie qui lui manquait.

Au palais, le calme ne régnait plus et les recherches s'intensifiait pour retrouver la dernière princesse qui avait une nouvelle fois fugué. Tandis que du côté d'Ariel c'était bien différent. Aucune des sœurs ne savaient où elle pouvait se trouver et aucune d'elles ne se doutaient que la rebelle de la famille avait osé s'aventurer au delà des mers. Aucune sauf Arista qui, jalousant sa petite sœur, l'avait suivi discrètement. Elle aurait voulu intervenir lors du pacte avec la sorcière Ursula mais elle ne le fit pas, espérant secrètement que cela serve de leçon à la plus jeune. Cachée dans l'ombre d'un rocher, elle avait scruté les premiers pas d'humaines de sa sœur, étant heureuse pour elle et ressentant avec elle cet épanouissement. Arista avait toujours été similaire à Ariel de par l'envie de voyage, de découverte, c'était là leur seul point commun. C'est donc à ce moment là que la belle blonde décida de ne rien raconter, laissant sa petite sœur vivre leur rêve commun pour deux.

Elle vit Ariel face au Prince Eric, entendant son cœur battant de loin. Elle vit les tourtereaux se dévorer du regard sans s'avouer qu'ils s'aiment. Elle savait sa sœur muette et menacée par une vile sorcière et pourtant elle garda le secret auprès de sa famille. Peut-être que sa jalousie avait pris le dessus. Cependant elle savait que s'il le fallait, elle l'aiderait, quitte à se faire démasquer. Mais c'est lors du troisième jour, alors qu'elle était à Atlantica et s'apprêtait à avouer toutes les aventures d'Ariel à ses sœurs et au roi Triton, elle ne se doutait pas du plan machiavélique d'Ursula. C'est en remontant à la surface, non loin du navire royal, qu'Arista vit au loin cette jeune femme totalement inconnue aux cheveux ébènes enfiler une robe de marier. Elle y vit également, sous ces airs de belle brune face au miroir, le visage rond et pulpeux de la sorcière qui avait définitivement piegé ma sœur. Celle-ci qui tentait en vain de récupérer son prince se fit bien vite entraîner dans les fonds marins par la maléfique pieuvre. La belle blonde ne pouvait laisser aller sa sœur aux mains de la vilaine sorcière. C'est pourquoi elle les suivi sans savoir que finalement le piège était plus fin et adroit que ça.. Sans savoir que la malédiction la toucherait elle aussi..

Cher journal,
Tu sais quel jour nous sommes ? Cela fait maintenant 8 ans que je vis avec les Wilden à Storybrooke. Je me souviens encore de ces quelques années avec mes sœurs à l'orphelinat. Je pense que tu le sais déjà mais je le répète : je ne suis pas bien dans cette famille d'accueil. Ils ne sont pas méchants, au contraire, ils sont très attentionnés, je n'ai jamais manqué de rien, et même s'il pouvait y avoir des hauts et des bas avec Noah, il y a toujours eu une plutôt bonne entente. D'ailleurs le plus souvent, nous nous faisions appeler les jumeaux Wilden. Mais il n'a jamais pu remplacer mes six véritables sœurs. Et quant aux parents adoptifs, je ne pouvais même pas les appeler papa et maman. J'aimerais bien revoir ma mère biologique un jour. J'étais si petite quand elle nous a placées, mes sœurs et moi, je ne me souviens plus très bien d'elle. Mais je sais que cela m'est impossible. D'ailleurs je dois avouer que je n'en connais pas la raison. Pourquoi ne puis-je pas aller parcourir le monde pour retrouver cette génitrice perdue ? Peut-être suis-je trop attachée à Storybrooke maintenant. Je ne sais pas.

Tu sais journal, je n'arrête pas de me plaindre mais je pense que d'ici peu, après que j'aurai économisé pour m'acheter un chez-moi, je pourrais enfin quitter la maison familiale. J'ai vraiment hâte ! Bon, j'arrête. Tu n'es que mon journal intime et pourtant je n'arrive pas à cacher, même à l'écrit la vérité. Il se sont passées des choses étranges depuis quelque temps, il faut l'avouer. Déjà cette horloge qui s'est subitement remise en marche sans que je n'ai vu de mains d'oeuvre. Enfin bref. Ce n'est pas exactement le sujet que je veux aborder. Je veux te parler d'hier soir.. Hier soir j'ai fait un rêve vraiment.. Bizarre. Et je pense que ce qui m'intrigue le plus c'est que ce n'est pas la première fois que je le fais, même si les autres fois étaient des morceaux du rêve. Alors voilà, dans ce rêve je nage dans l'océan magnifique, respirant par moi-même, un peu comme une sirène sans queue. Puis soudainement, une queue de poisson apparaît, je deviens une véritable femme-poisson. Je joue ainsi sous l'océan (♫) avec des petits poissons qui rient avec moi quand au loin, deux silhouettes. Celle d'un homme et d'une femme sirène. Je me sens ravie de les voir, précipitée, jusqu'à ce que j'entende une autre voix qui m'est familière retentir et les nommer : papa et maman. Et ces mots me rendent heureuse, si heureuse. Cependant, au moment d'arriver au niveau de ces deux individus majestueux, je tombe dans un puits. Un puits sale et infecte. Un puits d'où je ne peux m'échapper. Et la dernière image que j'ai est celle d'une sorte de femme-pieuvre qui me dit merci. Mais que veux donc dire ce rêve ! Cela m'angoisse, et pourtant je sais que je n'aime pas me faire peur.

Qu'en penses- tu ? Je sais que c'est absurde, et pourtant j'ai cette sensation qui s'empare de moi à chaque rêve. Un sentiment étrange qui me caresse doucement le ventre. Un sentiment de déjà vu, un sentiment de vécu. L'impression d'être cette jeune sirène m'habite de plus en plus et je ne sais pas ce que ça pourrait m'apporter. Qu'en penses- tu ? Je sais que c'est absurde, et pourtant j'ai cette sensation qui s'empare de moi à chaque rêve. Un sentiment étrange qui me caresse doucement le ventre. Un sentiment de déjà vu, un sentiment de vécu. L'impression que cette jeune sirène m'habite de plus en plus. Je ressens une immense envie de découvrir la vérité sur ce songe. Et s’il devait me prédire l’avenir ou même me dévoiler un fragment passé, une vie antérieure. Il me faut des réponses au plus vite car depuis que ce rêve a commencé à me hanter, je ne pense qu’à ça. Depuis, quand je vois mes sœurs, une nouvelle sensation s’empare de moi. Souhaites-moi bonne chance car je suis déterminée à en comprendre le sens !