ժ Âge : Un peu plus de 40 ans... Mais si on comptait vraiment, j'aurais plus de 200 ans.
ժ Profession : Prêteur sur gage, antiquaire, ... Et tant d'autres choses.
ժ Conte : La belle et la bête, Peter Pan, le Nain Tracassin
ժ Qui es-tu en réalité ? : Rumplestiltskin, the Dark One
Sujet: Deux bêtes, un contrat... [Pv ; Evelyn] Jeu 22 Aoû - 11:17
I would truly become dust
La journée commençait tranquillement. Comme à mon habitude, j'étais dans ma boutique. Dans l'arrière-boutique, plus précisément. Il me manquait encore quelques touches pour que la potion soit prête. La potion qui me permettrait de quitter cette ville sans perdre la mémoire... Et de retrouver mon fils. Je caressais la fiole du bout des doigts et fis un sourire. Bientôt... Oui, très bientôt. Mais plus les jours se rapprochaient, plus j'avais terriblement peur. Je brûlais d'envie de le revoir, bien sûr, mais d'un autre côté.... Et s'il me haïssait ? S'il ne me pardonnait pas ? Je n'avais que mon fils (Belle aussi, mais... c'était compliqué) et sans lui je n'étais pas grand chose, pour ainsi dire. Il manquait une lumière dans mon cœur. Passons... Je me levais de la chaise où j'étais assis et attrapais la précieuse fiole. J'en avais, au cas où, un double exemplaire chez moi, au sous-sol, là où j'avais installé un petit atelier de magie où je tissais de l'or comme avant, surtout lorsque je ne trouvais pas le sommeil. Cela me rappelait le bon vieux temps et, surtout, me permettait d'oublier un peu.
Pour l'heure, j'avais clos ma boutique, car je ne souhaitais pas être dérangé. J'avais quelques affaires à préparer. En fait, bien que la potion ne soit pas encore tout à fait prête, j'avais déjà commencé à prendre des dispositions pour me départ, et je préparais quelques affaires. Je prévoyais de fermer ma boutique à clé, cadenassé, même. J'ignorais si, après avoir retrouvé Bae, nous retournerions à Storybrooke. Je comptais amener ma dague avec moi : hors de question que quelqu'un la trouve. Et une fois en dehors de la ville, on ne pourrait techniquement plus me contrôler puisqu'il n'y avait plus de magie. De plus, j'escomptais amener les objets magiques les plus importants avec moi, afin qu'on ne puisse pas les utiliser. Ca me faisait un peu mal de quitter tout ça, toute ma puissance, tout mon pouvoir. Mais cette fois, je choisissais mon fils. Je faisais le bon choix. C'était sans doute trop tard pour ça... J'espérais que non ! Bae avait toujours été le plus fort de nous deux, il trouverait bien la force de me pardonner, n'est-e pas... ? Je m'avançais dans l'avant de la boutique et plaçais la fiole dans une petite boîte où étaient enfermées mes autres potions. Il y en avait une bonne trentaine, toutes différentes...
Je refermais la boîte et la rangeais derrière mon comptoir avant de farfouiller dans les livres que je possédais. J'avais pris de nombreuses cartes du monde qui étaient étalées sur mon comptoir. Je les étudiais avec soin, me demandant où mon fils se cachait sur cette vaste planète. Je commencerais mes recherches par les états-unis, les étendrais ensuite sur le Canada puis redescendrais jusqu'à Londres, puis en France, en Espagne, en Italie, etc... Je n'aurais de cesse de le retrouver, dussé-je en mourir. Mais je réfléchissais à un moyen plus rapide de le retrouver. La magie pourrait sans doute m'indiquer son lieu de vie ! Mais j'avais encore un peu de temps pour y penser... En attendant, je... ding. La cloche de la porte d'entrée tinta. J'avais pourtant indiqué, avec mon petit panneau, que la boutique était fermée. Les gens prenaient la fâcheuse habitude d'entrer quand même, et ce, depuis quelques temps. Comme s'ils étaient dans un moulin ! Je me tournais vers l'importun – qui s'avéra être une jeune femme – et lui lançai un regard un peu curieux. Néanmoins, je lui dis :
« La boutique est fermée pour l'après-midi, ma chère, c'est écrit sur la pancarte. Revenez demain. » ne la connaissant pas, je lui fis un aimable sourire en me demandant toutefois ce qu'elle me voulait. Ma curiosité était piquée à vif et, finalement, j'aurais préféré qu'elle reste pour me dire ce qu'elle voulait. C'est pourquoi je m'appuyais sur ma canne et plongeais mes yeux dans les siens.