ժ Qui es-tu en réalité ? : Anne de Grande-Bretagne
Sujet: Anne England Ven 1 Nov - 18:57
anne england
Dans la vie, les choses qui ont le plus de valeur sont celles qui n'ont pas de prix.
△ L'interview du Mirror
Holà ! Vous là, un instant s’il vous plait ! Avant de commencer, il va falloir remplir ce formulaire. Sans cela, je ne peux vous laisser avancer. Vous voulez un stylo ? En voilà un, d’ailleurs c’est mon stylo fétiche ! Faites-y attention. ■ Croyez-vous : - au conte : [ ] Oui [X] Non. Pourquoi ? Tu sais pertinemment que ces fins heureuses ne sont qu’imaginaires. Elles existent dans l’esprit des enfants et peut-être dans celui des plus grands mais elles ne sont en réalité que la représentation abstraite de l’espoir. L’espoir fou, qu’il existe dans la vie, une chance pour tous de connaître le bonheur. N’est-ce pas ce que tu recherches au plus profond de toi ? Tu aimerais croire à ces contes regorgeant d’aventures extraordinaires, hélas tu n’arrives à pas imaginer que l’espoir puisse finalement se matérialiser en une représentation si concrète que tu pourrais l’effleurer du bout des doigts. - à la magie : [X] Oui [ ] Non. Pourquoi ? Paradoxalement, tu es persuadée que la magie existe et tu n’as besoin d’aucune preuve pour étoffer cet avis. Peut-être qu’au fond, tu ruisselles d’un espoir inavoué que tu as du mal à comprendre. Comme si une entité vivait à travers toi mais que tu étais incapable de la voir autrement que dans le reflet du miroir. - au destin : [ ] Oui [X] Non. Pourquoi ? Tu refuses de croire que ta vie est régie par un destin sur lequel tu n'as nulle emprise. Ce serait une approche trop fataliste que d’envisager ton existence comme telle. ■ Appréciez-vous le maire : [ ] Oui [X] Non. Pourquoi ? Cette femme t'inspire ce quelque chose que tu ne saurais nommer mais qui s'apparente à l'allure d'un sombre tableau. ■ Êtes-vous (plusieurs réponses possibles) : - [X] Curieux [X] Ouvert d'esprit [ ] doté d'un esprit cartésien [ ] Rationnel - Hiver [X] ou Été [ ] - Voyageur [X] ou Casanier [ ] - Salé [ ] ou Sucré [X] - Serviable [X] ou Égoïste [ ] - Livre [X] ou Jeux vidéos [ ] - Sportif [X] ou Télévision [ ] - Fêtard [X] ou Pantouflard [ ] ■ Que pensez-vous de Storybrooke ? C'est du passé. ■ Que représente pour vous l'âme-soeur ? Le goût de la liberté. ■ Quel endroit aimeriez-vous voir ? Le monde.
Vous voyez, vous avez terminé. Voyons voir ce que ça donne… Mmmh… Excellent ! Ha ! J’allais oublier… Avant de vous laisser partir, j’aimerai voir votre carte d’identité.
△ Carte d'identité
■ Date et Lieu de Naissance : née en Angleterre un huit février ■ Age : vingt-six ans ■ Profession effectuée : reine et avocate ■ Orientation sexuelle : hétérosexuelle ■ Situation matrimoniale : dans les contes, elle est mariée au roi Georges de Danemark ■ Mon personnage est-il tiré d'un conte ? : effectivement ■ Si oui, lequel et qui il est dedans ? : Barbe Noire, Anne de Grande-Bretagne ■ Caractère : Bénévole - Bohème - Calme - Courageuse - Curieuse - Débrouillarde - Diplomate - Douce - Dynamique - Fidèle - Forte - Généreuse - Humble - Intelligente - Libre - Patiente - Rêveuse - Sensible - Téméraire - Tenace - Tendre - Tolérante- Torturée - Voyageuse ■ Groupe souhaité : the cursed ■ Célébrité : kristen stewart ■ Crédits : gritsou
△ Derrière le miroir
■ Prénom/Surnom : meg ■ Age : 19 ans & demi ■ Comment avez-vous connu le forum ? : ici ■ Votre premier avis ? : ■ Mon perso est : Un scénario de Barbe Noire ■ Code : Validé par MJ ■ Autre chose à rajouter : Je ne suis la reine que d'un seul homme
Et pensez, une fois validé, à aller référencer votre avatar ici. Avec le code que vous y trouverez tout en bas ! Mais aussi à demander vos sous d'or ici, même en cas de DC !
Dernière édition par Anne England le Ven 1 Nov - 21:39, édité 14 fois
Anne England
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ժ Qui es-tu en réalité ? : Anne de Grande-Bretagne
Sujet: Re: Anne England Ven 1 Nov - 18:57
anne england
J'aurai voulu te garder dans mes bras pour toujours mais l'éternité m'aurait paru trop courte
△ Il était une fois le destin tragique d'une reine
Tu l’as aimé plus que ta propre vie. D’un amour interdit, d’un souffle infini, d’un geste maudit. Dès le premier regard, ton cœur s’est épris de cette liberté clandestine qu’il incarnait dans le reflet du miroir. Tu l’as aimé plus que tu n’aurais pu l’imaginer. Il a été ta condamnation et ta rédemption, ton paradis et ton enfer. Tu aurais voulu t’enfuir avec lui, parcourir le monde dans la paume de sa main et mourir au creux de ses reins.
On raconte que la reine Anne de Grande Bretagne était destinée à monter sur le trône. Fiancée au prince Georges de Danemark alors qu’elle était enfant, cette union précoce avait pour unique but : le pouvoir. Cette histoire presque banale aurait pu l’être si la princesse avait été comme toutes les autres. Mais ce n’était guère le cas et les 17 mort-nés dont elle fut le bourreau en étaient la preuve presque vivante. Nul n’aurait pu imaginer que la reine ne donna aucun héritier à son roi mais tout le monde s’attendait à ce qu’elle meurt de ses infidélités. On raconte tellement de rumeurs sur cette figure historique qu’il serait naïf d’en croire une seule. Ce conte ne révèle rien d’important sur l’existence d’Anne, il ne fait que retracer les grands évènements de la vie d’une reine.
Ce qu’on ne raconte pas, c’est le destin tragique d’Anne, princesse damnée. Enfermée dans un immense château depuis sa naissance, à l’abri des pauvres, des mendiants et des âmes vivantes, elle a grandi dans cette mascarade au milieu des masques qu’on porte trop souvent, trop longtemps. Elle a appris à vivre dans la solitude de ces nuits glaciales qui repartent avec l’innocence des enfants. Ses pleurs sont devenus des silences, ses colères des absences et l’espoir s’est peu à peu transformé en une bien triste histoire. Ce petit cœur brûlant de curiosité, de savoir et de liberté a finalement pris froid derrière ses sourires figés. Elle n’avait ni le courage ni la force de partir et d’abandonner cette existence, car quelque chose en elle avait fini par se briser.
Ce qu’on ne raconte pas, c’est le cadeau du destin, présent empoisonné. Coincée au milieu d’un bal, entourée de ces pantins, ces souverains et ces putains, elle était là dans un recoin. Elle avait pris l’habitude de se tenir à l’écart de ce mensonge qui ruisselait le long des couloirs. Elle préférait profiter de l’ennui plutôt que de prétendre ne pas le connaître. Parfois elle espérait rencontrer son fiancé durant l’une de ses soirées sans rien savoir de lui, encore moins son identité. Et découvrir finalement que ce bel inconnu, attentionné et tendre, était son prince charmant. Mais alors la réalité revenait, aussi violente qu’un ouragan pour lui rappeler qu'elle ne vivait pas dans un rêve. Sauf que ce soir, le destin lui avait apporté un présent. Une nuit inoubliable qui réanimerait son cœur autrefois brisé. Avec le seul et unique homme qu’elle serait capable d’aimer jusqu'à la nuit des temps.
Ce qu’on ne raconte pas, c’est l’histoire des deux amants, amour impossible. Ces corps qui se retrouvent dans la sueur de l’orgasme, ces lèvres qui se mordent dans la passion du moment, ces regards qui se confondent l'espace d'un instant et cet amour qui explose tandis qu’il implose. Mais les deux amants finissent par se perdre au détour de la lune alors que la princesse devient la femme d’un autre. Elle apprendra la douleur, la vraie, celle qu'on ne soupçonne pas, qu'on ne voit pas et qu'on n'entend pas. Celle du manque et du pourquoi. Jusqu'à ce qu'on oublie les limites de son propre entendement, les barrières qui nous empêchent de sombrer dans la folie. Cette douleur qui rend le quotidien insupportable et la moindre mélodie aux tonalités d'une funeste mélancolie. Loin des bras de son tendre amant, éternel amour, elle perd le goût de la vie et offre la mort. Ce n'est pas sans réfléchir qu'elle prend l'initiative de tuer ses enfants, les uns après les autres. Afin de leur donner ce qu'on lui a volé: la liberté. Avant qu'ils ne soient corrompus par ce monde, avant qu'ils ne tentent d'exister, avant qu'ils ne sortent de son ventre elle leur fait don de la rédemption éternelle ... Ses actes d'une barbarie terrible, ne sont que le fruit d'un amour qu'elle n'aurait pu leur offrir.
Ce qu'on ne raconte pas, c'est la fin de l'histoire, dans ses plus sombres secrets. Princesse devenue reine, enfant devenue femme, Anne oeuvre dans l'ombre durant des années. Certains parlent d'une malédiction, d'autres commencent à entrevoir la vérité sur ses mort-nés. Le roi est incapable de comprendre ce qui se passe derrière le reflet du miroir, il n'est qu'un corps sans vie, animé par le pouvoir. Parfois il a l'impression de perdre son épouse au détour d'un regard, mais bientôt il la voit renaître en compagnie de cet être. Cet homme. Ce meurtrier, ce barbare, ce monstre. Qu'elle a sauvé des ténèbres. Anne retrouve le goût de la vie sous les yeux ébahis de cette cour royale qui tait son infidélité. Jusqu'à ce que les rumeurs commencent à s'évader de ce château hanté. C'est un enfant qui condamnera à mort Anne, reine de Grande-Bretagne. Un enfant conçu dans l'infidélité du mariage, qu'elle aurait voulu mettre au monde, qu'elle aurait été capable d'aimer et de chérir plus que quiconque. Hélas lorsque le roi apprend cette grossesse nouvelle, il décide de mettre fin à la vie de cette mortelle.
Ce qu'on ne raconte pas est certainement le plus important de l'histoire. Un soir de pleine lune alors que les étoiles planent dans le ciel noir, on entend un cri au bout du couloir. La reine est emmenée dans la pénombre de cette nuit froide, loin des recoins qu'elle connaît par coeur, dans la forêt de la peur. Cette forêt dans laquelle la fumée apparaît pour s'emparer des âmes errantes qui se sont perdues dans la brume sanglante. Traînée comme une moins que rien, dans cette pénombre où les murmures résonnent encore, elle entrevoit la fin. Une fin dont elle ne veut pas. Alors elle se débat au rythme de la vie qui hurle de ses entrailles pour mieux exister, pour mieux résister. C'est la première fois qu'Anne veut vivre. Au nom de son enfant. Au nom de son amant. Elle ne peut pas abandonner, pas maintenant. Dans une esquisse du destin, elle parvient à s'enfuir au loin. Et elle court, elle court jusqu'à sentir son souffle se transformer en acide qui lui donne la nausée. L'espoir et le désespoir se mêlent à sa quête démesurée, l'empêchant de s'arrêter. Mais la tragédie s'abat telle une flèche tiré tout droit par une entité morbide qui la condamne au pire. La douleur tonne dans ses tympans tandis que ses mains transpirent de sang. Son corps tombe à terre, ravageant la poussière et elle suffoque lentement, doucement, en même temps que son enfant ... « Pardonnez-moi mon père, parce que j'ai pêché, j'ai tué ma propre chaire »
△ Storybrooke
Réveille-moi de ce cauchemar, entraîne-moi loin de cet abattoir. Emmène-moi danser sur l’horizon. Emmène-moi oublier tout ce qui me tue, ce qui me crève. Réveille-moi de cette vie, offre moi la liberté …
Son corps n’est plus que le fil conducteur du rythme qui hurle dans ses tympans. Il ne répond plus qu’aux battements euphoriques de ce cœur qui s’emballe à la cadence de la musique. Et elle danse, elle danse jusqu’au bout de la nuit, comme si elle découvrait la vie. Comme si rien d’autre n’avait d’importance. Le monde pouvait s’écrouler qu’elle n’en n’aurait même pas conscience. Dans son délire idyllique, chaque pas est un pas orgasmique qui lui permet d’oublier son passé. Cette existence dans laquelle elle n’était que le reflet d'une déception mortelle. Désormais elle peut être n’importe qui, n’importe quand, n’importe où. Ce soir elle abandonne les règles, elle dévore chaque seconde de cette frénésie pour mieux la posséder. Elle veut sentir ses entrailles s’embraser à mesure qu’elle perd le contrôle. Jamais auparavant elle n’avait autant ri, autant apprécié un moment du présent. Jamais avant elle n’avait consumé la vie comme on consomme de l’herbe. Jamais elle n’avait rencontré les démons de minuit. Qui aurait-cru qu’elle prendrait le chemin avec ces enfants venus de loin ? Ces gamins en quête de vérité, en quête de liberté. Cette idéologie. Cette philosophie qui les réunissait chaque nuit les uns avec les autres, les uns contre les autres. Anne s’était éprise de leur mode de vie, de leur innocence aux milles nuances, de leur détermination qui dépassait la raison. Elle dormait dans leurs bras, mangeait dans leurs plats et dansait dans leurs pas. Mais chaque fois c’était la même chose, le même refrain. Chaque fois elle finissait par partir, en quête de ce manque qui la tuait mais qu’elle niait. En quête de ce vide qui résonnait dans son cœur mais qu’elle prenait comme un leurre. Alors elle repartait sur les routes sinueuses du pays, à la recherche de son compagnon... l’oubli. Dans les volutes de la fumée, elle était capable d’imaginer cette vie qu’elle aurait désiré. Dans la douceur de la cocaïne elle trouvait l’équilibre qui manquait à l’héroïne. Dans le rythme de la musique, elle profitait d’un moment hors du temps. Elle était hors du temps.
Comment était-ce possible ? Comment pouvait-elle vivre sans se souvenir de sa vie ? Celle qui précédait la malédiction de Storybrooke ? Anne était étriquée dans une existence qui l’étouffait. Elle n’en pouvait plus de ce quotidien malsain qui l’éloignait du bien. Elle avait besoin de découvrir le monde de ses propres yeux. Jamais elle n’avait voulu devenir avocate. Et pourtant elle pratiqua ce métier durant des années, se levant chaque matin dans le doute et le pourquoi. Pourquoi était-elle là ? Pourquoi faisait-elle cela ? Toutes ces questions qui revenaient à l’assaut et qui s’acharnaient sur elle … jusqu’à ce matin-là. Elle avait quitté la maison aux premières lueurs du soleil, voulant profiter de l’air frais qui vagabondait dans la nature. Elle se rendait rarement en forêt, connaissant mal les recoins de cette vaste végétation. Mais cette fois c’était différent, cette fois le destin était de la partie. Elle courrait à travers les bois, animée d’une force qu’elle ne soupçonnait pas. Animée d’un besoin qui l’emmenait de plus en plus loin. Et ce qui se passa fut certainement la meilleure et la pire chose qui aurait pu arriver … elle franchit la ligne. Tandis que les autres habitants retrouvèrent la mémoire à cet instant, Anne venait de la perdre une fois de plus. Elle ignorait tout de cette histoire. Elle ignorait qu’en s’aventurant aussi loin elle s’écartait du chemin la menant vers son tendre amant. L’amour de sa vie. Le destin en avait décidé autrement, comme s’il ne voulait pas qu’elle se souvienne de toute la douleur endurée et du chagrin éprouvé. Comme s’il voulait la mettre à l’épreuve, la tester. Comme s’il voulait l’éloigner de la seule personne qu’elle avait jamais aimé …
Retrouve-moi à l’autre bout du monde. Là où les barrières s’effondrent. Quand les fous se mêlent à la ronde. Quand les fous dansent autour de moi et qu’ils murmurent tout bas. Que tu viendras.
Dernière édition par Anne England le Sam 16 Nov - 19:10, édité 43 fois
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Sujet: Re: Anne England Ven 1 Nov - 19:49
Kristen (a) Bienvenue sur HEA & Merci de ton inscription Très bon choix de personnage ! Hâte de lire ta fichounette Si tu as la moindre question, n'hésites pas à Mpotter un des membres du staff
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Sujet: Re: Anne England Ven 1 Nov - 19:53
Bienvenue parmi nous, et je plussoie MM : super choix de scénar' ! J'en connais un qui va être méga-content de te voir parmi nous ! XD
Bon courage pour ta fiche, et si t'as le temps, n'hésite pas à venir sur la cb !
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Sujet: Re: Anne England Ven 1 Nov - 19:56
Oh merci beaucoup je suis extrêmement ravie d'avoir découvert le forum, c'est une vraie perle