Happy Ever After
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Where can we be better that within her family? (Mary Margaret)

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Emma Swan
Emma Swan

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MessageSujet: Where can we be better that within her family? (Mary Margaret) Where can we be better that within her family? (Mary Margaret) Icon_minitimeMer 28 Aoû - 18:52

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All happy families are alike;
each unhappy family is unhappy in its own way.



Dire que tout avait été très vite pour moi depuis que la malédiction était brisée, serait sans aucun doute un doux euphémisme. Je me retrouvais aujourd'hui avec une famille. Des parents, qui de toute évidence n'attendais que moi. Mais je sentais que ma tête allait simplement exploser, comment pouvais-je passer d'orpheline à fille de héros de contes de fée ? Du temps, il me fallait simplement un peu de temps pour gérer les choses, pour digérer la nouvelle et arriver à trouver ma place dans ce petit monde qui désormais était le miens. Les voir tellement heureux me réchauffais le coeur, mais quelque chose me bloquais encore. Je n'arrivais pas à faire l'amalgame entre les deux, même s'ils faisaient tout pour que je me sente bien, que je me sente simplement chez moi. Bien que le fait d'être auprès de Henry me donnais déjà cette sensation.

D'un pas nonchalant je traversais les petites rues de cette ville que je voyais aujourd'hui différemment. Les personnes que je croisais étaient tous plus ou moins aimables et souriants, loin d'être hypocrites, non, ils étaient simplement heureux d'avoir retrouvé leurs souvenirs, leurs vies, leurs familles. Le ciel grisonnant, laissait doucement place à un ciel noir, la nuit faisait son entrée. Je croisais le regard de certaines personne, pousser par la curiosité de savoir qu'ils pouvaient être en réalité. D'un geste habille je glissais mes mains dans ma veste en cuire et continuais mon ascension vers une destination qui m'était encore pour le moment inconnu. Je passais devant chez Granny's, le bruit qui agitait le petit restaurant me fit sourire.

Mes pas me menèrent directement jusqu'au commissariat, ici au moins je pouvais faire le vide, respirer et juste faire l'impasse sur mes émotions, le travail avait toujours eu le don de me décontracter. Personne dans les cellules ce soir et ce n'était pas plus mal, je n'avais pas envie de supporter les cris d'un homme ivre ou les remontrances d'un mauvais conducteur. Je me laissais tomber sur une chaise avant d'attraper quelques dossiers en cours, je devais simplement m'occuper l'esprit et ne plus penser à ce qui pouvait m'attendre lorsque je rentrerais chez moi. Dire que je ne les aimaient pas serait un mensonge, car ce n'était pas le cas, mais jusqu'à peu Mary Margaret était ce qui se rapprochait le plus pour moi d'une meilleure amie, mais surement pas d'une mère. Et c'était assez perturbant, je me retrouvais à être plus vieille que ma propre mère.

Perdu dans ma réflexion je n'entendis pas la porte s'ouvrir derrière moi et pourtant les pas qui s'approchaient de moi me fit sursauter. Je me retournais doucement offrant un sourire timide à la personne qui se trouvait en face de moi. « Bonsoir, tu me cherchais ? » C'était sans aucun doute une question stupide surtout lorsqu'on savait que j'étais seule à travailler ici. « Je le sais, c'est une question idiote. » Sans savoir pourquoi je me sentais un peu mal à l'aise seule avec Mary-Margaret et pourtant avant ça ne me gênais pas tant que ça.



Dernière édition par Emma Swan le Jeu 29 Aoû - 22:45, édité 2 fois
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Mary M. Blanchard
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Mousquetaire biscuité
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MessageSujet: Re: Where can we be better that within her family? (Mary Margaret) Where can we be better that within her family? (Mary Margaret) Icon_minitimeJeu 29 Aoû - 13:03

 
Emma & Mary-Margaret
Where can we be better that within her family?.


    Notre destin ne tient vraiment qu’à peu de chose. Il est toujours amené à changer au cours des aléas que nous réserve la vie. En effet, qui eut cru que la petite bourgade de Storybrooke abritait en réalité des personnages de contes de fée ? Incroyable et pourtant vrai !
    Mary-Margaret, alias Blanche-Neige dans notre monde, avait elle-même du mal à s’y retrouver. Certes, depuis prêt d’une semaine la jeune institutrice se souvenait mais ces images restaient floues. Sa mémoire revenue, Mary-Margaret passait la plupart de son temps à se remémorer son passé, sa vie antérieure, ou plutôt sa vie parallèle. Elle était Blanche-Neige, la fameuse héroïne du conte des frères Grimm !

    Cela faisait à peine quelques jours que la malédiction de la Méchante Reine était levée ; Pourtant Storybrooke ne représentait plus le village tranquille et anodin, que Mary-Margaret connaissait jusqu’alors. Devenue Snow White aux yeux de tous, la jeune femme voyait désormais ses voisins différemment ; D’ailleurs, elle reconnaissait tel ou tel personnage de conte avec une certaine aisance. Storybrooke n’avait finalement pas tant changé les personnes y vivant, seuls quelques uns échappaient à la règle ; A ce propos, Mary-Margaret avait récemment découvert un Jimminy Cricket dans l’enveloppe corporelle d’Archie, le psychologue de la ville ! Tout cela était très déconcertant.

    Mais si Blanche était quelque peu déconcertée par tous ces changements, la trentenaire se mettait à la place d’Emma. En effet, cette dernière ne connaissait nullement le monde enchanté d’où tous les habitants de Storybrooke étaient issus ; Cette découverte devait vraiment représenter un choc pour « la sauveuse ». Miss Blanchard  redoutait réellement la réaction d’Emma. Même si celle-ci se montrait forte, elle savait que la vie de la jeune sheriff avait rapidement été chamboulée. Tout d’abord l’arrivée d’Henry avait représenté un grand bouleversement émotionnel dans sa vie ; Mais aujourd’hui la petite orpheline d’autrefois rencontrait ses parents biologiques, qui plus est des parents royaux appartenant au monde des contes ! De quoi devenir fou, n’est-ce pas ?

    En cette belle journée ensoleillée, Mary-Margaret s’était levée tardivement aux côtés de son Prince charmant : David ! La nuit fut fort agréable mais au petit matin ce dernier dû malheureusement partir en toute hâte pour une urgence vétérinaire. Se levant finalement assez tôt, Mary-Margaret se retrouva seule dans son appartement. En effet, Emma qui avait dormie sur le canapé s’était déjà éclipsée ; Quant à Henry il avait certainement dû la suivre.
    Après avoir pris son petit-déjeuner dans un silence quasi-religieux et après s’être vêtue d’une robe légère, Mary-Margaret décida de faire un peu de rangement avant d’endosser sa casquette d’institutrice. L’école n’ouvrant ses portes que dans une petite heure, cela lui laissait donc un peu de temps pour faire un peu de ménage. En deux temps trois mouvements, miss Blanchard s’équipa d’un torchon de poussière et se dirigea vers la chambre. Epoussetant la première étagère s’offrant à elle, son bras heurta un colis de plein fouet. Celui-ci termina sa course sur le sol, éparpillant tout son contenu à terre. Pestant contre sa maladresse, Snow s’agenouilla et ramassa machinalement les affaires tombées lorsque soudain, son attention fut stoppée par une couverture. La saisissant avec délicatesse, Mary-Margaret la déplia tout en se relevant. Il ne lui fallut guère de temps pour reconnaitre la couverture de naissance d’Emma. Le sourire aux lèvres, elle porta le tissu à hauteur de son visage afin de le sentir. Une vague de souvenirs s’empara alors aussitôt de la jeune femme.

    Quittant l’appartement avec précipitation, miss Blanchard ne vit pas le temps passer. Elle était restée mélancolique prêt de la couverture pendant prêt d’une heure ! La fourrant dans son sac à main, l’institutrice avait quitté son domicile bien plus tard qu’elle ne l’avait prévu. Se fut donc une maitresse essoufflée que les élèves de sa classe accueillirent.
    Mary-Margaret resta pensive et rêveuse toute la journée. Distraite encore une fois par tous ces évènements, la journée de miss Blanchard défila à une vitesse folle ! Elle n’en crut donc pas ses oreilles lorsque la cloche de fin de cours retentit dans l’établissement.
    En quittant sa salle de classe, Snow tomba nez à nez sur Henry qui courrait dans le couloir principal, visiblement pressé. « Hey, où tu courts comme ça ? » « Grand… David m’a promis de me montrer comment se servir d’une épée ! » Visiblement très enthousiaste à cette idée, Henry ne tarda pas à reprendre sa course effrénée dans le couloir. Mary-Margaret eut juste le temps de lui crier « ... Et où est ta mère ? » « J’sais pas, j’lai pas vu de toute la journée ! »
    A peine eu t-il finit sa phrase qu’Henry disparu de son champs de vision. Mary-Margaret ne pu s’empêcher de lever les yeux au ciel.

    Surprise par le fait qu’Emma n’ait pas passé un peu de temps avec Henry, Mary-Margaret ne pu s’empêcher de se faire du souci. Décidant qu’il était tant d’avoir une conversation posée avec sa fille, miss Blanchard décida de ne pas rentrer à son appartement, mais plutôt de partir à la recherche du shérif !
    Le soir commençait à tomber sur Storybrooke. Bien que le ventre de miss Blanchard commençait à crier famine, elle voulait avant tout trouver Emma ! Storybrooke n’étant pas grand, la jeune institutrice se doutait fortement du lieu où pouvait se trouver Emma : Le commissariat.
    C’est donc d’un air serein que Mary-Margaret se dirigea vers le lieu de travail de miss Swan. Passant devant le Granny’s coffee, sa faim l’emporta. Elle prit donc l’initiative de commander deux hamburgers afin qu’Emma et elle-même aient quelque chose dans le ventre pour ce soir.

    La nuit tombant, Mar-Margaret arriva finalement devant le commissariat de la ville. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle remarqua la lumière allumée dans la pièce réservée au shérif. Elle était sûre de la trouver ici.
    N’attendant pas plus longtemps, elle entra dans les locaux avec son sac à main rembourré d’une grosse couverture, ainsi qu’un sac contenant deux hamburgers du Granny’s coffee. Poussant la porte entrouverte, Snow découvrit une Emma assise en face de son bureau, seule et pensive.
    Se rendant finalement compte que la pièce occupait une autre personne, Emma se retourna en direction de Snow et lui offrit un petit sourire timide « Bonsoir, tu me cherchais ? ». Mary Margaret s’approcha de sa fille et posa ses affaires sur la table située en face d’elle. Elle n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche qu’Emma enchaina immédiatement : « Je le sais, c'est une question idiote. ». Sentant le mal être de cette dernière, Mary-Margaret lui offrit un large sourire avant de répondre : « Je te cherchais, en effet ». Elle jeta un regard à Emma avant de poursuivre : « ….Tu es partie aux aurores ce matin… Et… » . Miss Blanchard reprit son souffle avant de continuer ce qu’elle avait à dire « …. Personne, ni même Henry, ne t’as vu. » .
    L’institutrice tira une chaise se trouvant devant elle et pris place en face d’Emma. Elle la regarda droit dans les yeux et conclue d’une voix qui se voulait calme et compréhensive : « … Tous ces évènements récents ont dû t’effrayer, et j’en suis consciente ! Mais… » . Mary-Margaret tendit son bras droit sur la table dans l’espoir qu’Emma saisit sa main, tout en poursuivant « …tu ne pourras pas fuir indéfiniment Emma… ». Snow ne détourna pas le regard une seule fois. Emma fuyait la vérité. Après tout ce qu’elle avait vécu, il était normal qu’elle ait peur. Mais Snow venait de retrouver sa fille chérie, elle ne voulait plus la perdre, plus maintenant. Elle voulait rattraper ce temps perdu, volé par Régina. Aujourd’hui elle était là pour elle, il fallait qu’elle le sache.
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MessageSujet: Re: Where can we be better that within her family? (Mary Margaret) Where can we be better that within her family? (Mary Margaret) Icon_minitimeJeu 29 Aoû - 22:51

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Mon sourire s’effaça doucement pour laisser place à une grimace gênée, je n'avais pas vu mon fils de toute la journée, mais je le savais entre de bonne main, David prenait un malin plaisir à lui apprendre toute sorte de choses. Et sans doute que Henry voyait en lui la figure paternelle qu'il n'avait jamais eu. J'aimais cette relation qui les unissaient. « Oui, je suis partie un peu plus tôt que d'habitude, mais une affaire urgente avait besoin d'être réglé, j'ai du simplement...» Je savais que lui mentir n'étais pas la meilleure solution, je voyais déjà un air septique se dessiner sur mon visage angélique. Je soupirais et tentais vainement de me dérober à son regard, mais quelque chose me retenais, elle avait ce don incroyable de capter l'attention d'une personne. « D'accord, mentir ne sert à rien. Je voulais juste partir avant que vous ne soyez réveillé. Je ne voulais pas de cette conversation, pas maintenant. » Je ne me sentais pas du tout prête à parler de tout ça, seulement elle avait eu raison de venir jusqu'à moi, parce que je ne l'aurais sans doute jamais fait. Et pourtant nous en avions besoin, il fallait que cette conversation à coeur ouvert soit enfin mise sur le tapis.

D'un geste nerveux je tripotais mes doigts sous le bureau et gardait mon regard encré dans celui de ma mère. « Je ne suis pas vraiment effrayée Mary-Margaret, j'ai simplement besoin d'arriver à comprendre ce qu'il se passe autour de moi. » Je pensais ne pas réagir trop mal, certaine personne dans ma situation aurait sans doute pris la chose beaucoup plus mal ou alors vraiment mieux, mais j'ai toujours été du genre à ne pas montrer mes sentiments à rester très digne et froide, bien qu'à l’intérieur un flot de sentiments se bataillaient pour sortir et enfin montrer au monde que je n'étais pas une personne sans émotions.

J'attrapais un gobelet de café avant de le glisser jusqu'à mes lèvres et de faire une grimace, mon cerveau avait occultée le fait que je l'avais acheté le matin et pas en arrivant. « C'est facile pour vous, avant la malédiction vous étiez tous là-bas. vous avez des souvenirs en commun, des aventures. De mon côté je dois avancer, au final, sans savoir qui je suis, d'où je viens. » Ce n'était pas effrayant, mais plutôt frustrant. J'aurais aimé découvrir ce monde qui de toute évidence était le miens, celui dans lequel javais vu le jour vingt-huit ans plus tôt, mais en même temps je ne voulais pas quitter StoryBrook, j'étais chez moi ici. Et je me doutais que Mary-Margaret et David voudraient sans doute rentrer chez eux, retrouver leur royaume et vivre la vie qui leur a été volée toutes ses années. Et puis il y avant Henry. Je n'étais plus seule aujourd'hui, il était là, il faisait partie de ma vie à part entière et chaque décision que je pouvais prendre ou que je devais prendre l'incluait directement. Comme le fait qu'il y ait Regina et qu'elle était, malgré tout, aussi sa mère. Tout n'était que réflexion, mal de tête et question sans réponse !

Je me levais de ma chaise, prenant distraitement les petits dossiers avant de les poser sur une étagères, je tournais le dos à la jeune femme qui était ma mère. « Tu veux retourner là-bas ? Retrouver votre vie ? » La question était posée, il fallait bien jouer carte sur table. Je me retournais plongeant mon regard dans le sien, il n'y avait pas de bonne ou de mauvaise réponses à cette question, je voulais juste entendre ce qu'elle avait à dire, ce qu'elle voulait vraiment.



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MessageSujet: Re: Where can we be better that within her family? (Mary Margaret) Where can we be better that within her family? (Mary Margaret) Icon_minitimeVen 30 Aoû - 13:39


Emma & Mary-Margaret
Where can we be better that within her family?.



    Mary-Margaret avait en effet ce talent de soutenir le regard pendant une durée indéterminée. Il était donc impossible de lui mentir, ou alors son interlocuteur était un expert dans cet art. Quoiqu’il en soit, là n’était pas le cas d’Emma qui était une piètre menteuse. D’ailleurs, lorsque cette dernière commença à bredouiller une excuse justifiant sa disparition matinale, Mary-Margaret décela immédiatement le mensonge. Fort heureusement, miss Swan ne s’attarda pas sur ce terrain glissant et opta finalement pour la vérité.
    Snow n’eut aucun mal à comprendre le ressentie d’Emma face à toutes ces révélations récentes. Elle entendit donc sans difficulté que la jeune femme ne veuille pas revenir là-dessus, pas maintenant. Une conversation posée impliquait un certain recul, mais aussi une  bonne dose de courage pour entendre la vérité, toute la vérité. Miss Blanchard était tout à fait compréhensive, mais elle ne souhaitait pas non plus que cette situation embarrassante perdure ; Elle ne voulait pas que ce sentiment de mal-être et de gêne s’instaure entre Emma et elle. Non, Snow ne voulait pas de cela ! Connaissant plus ou moins le tempérament du shérif, Mary-Margaret n’avait qu’une crainte : qu’Emma s’enfuie. Elle savait qu’Emma avait besoin de faire un peu le point et de prendre un certain recul, mais elle ne voulait en aucun cas la perdre ; D’où sa venue au commissariat, d’où la nécessité d’avoir cette conversation entre mère et fille.

    Ne cillant presque pas des yeux, Mary-Margaret ne lâcha pas le regard azur d’Emma. Il n’était pas difficile de sentir la nervosité et l’appréhension du shérif, pourtant miss Blanchard était venue pour briser cela. Suite à cette ambiance froide et emplie de gêne, Snow fut quelque peu déçue lorsqu’elle vit Emma se lever, ignorant de ce fait sa main qui n’attendait pourtant que d’être saisie. Ne pliant pas son bras pour autant, Mary-Margaret observa sa fille d’un œil attentif mais quelque peu attristé.
    En effet, au fond d’elle, Snow redoutait la réaction d’Emma. Elle avait notamment peur que celle-ci ne comprenne pas, ou plutôt qu’elle n’essaie pas de comprendre.

    Restant immobile, assise sur sa chaise, Mary-Margaret ne pu s’empêcher d’avoir une boule au ventre en entendant les paroles d’Emma. Cette dernière  se sentait perdue, abandonnée, seule. Elle enviait le statut des habitants de Storybrooke qui avaient la chance d’avoir des souvenirs, un passé.
    Mais Snow fut réellement touchée lorsqu’elle entendit sa fille prononcer les mots suivants : « … De mon côté je dois avancer, au final, sans savoir qui je suis, d'où je viens. ». Se sentant une mère indigne, Snow ne trouva pas la force de répondre aussitôt aux paroles de sa fille. Elle restait échouée sur sa chaise, endossant à son tour tous les sentiments de mal-être que pouvaient ressentir Emma à ce moment-même.

    Lorsqu’Emma tourna les talons et posa sa question ultime concernant l’éventuel retour des personnages de contes dans leur monde originaire, se fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Mary-Margaret se leva de sa chaise, ne supportant plus la distance qu’Emma commençait à instaurer entre elles. Snow attrapa alors Emma par les épaules et la força par la même occasion à se tourner en face d’elle. La fixant droit dans les yeux, Mary-Margaret resta dans un premier temps silencieuse. Puis découvrant le regard d’Emma, rempli de questions et d’incompréhension, Mary-Margaret finit par éclater en sanglots et prit sa fille dans ses bras en murmurant le prénom qu’elle avait tant espérer reprononcer un jour : « Emma » . Dans un sanglot, elle poursuivit d’une petite voix à peine audible : « Je suis tellement, tellement désolée….

    De longues minutes s’écoulèrent avant que Mary-Margaret reprenne ses esprits. Elle adressa un petit sourire gêné mais sincère à son interlocutrice, puis elle s’éloigna un court instant afin d’attraper son sac à main qu’elle avait laissé à l’entrée du bureau.  Se souvenant que le matin même elle avait remis la main sur la couverture de naissance de sa fille, elle trouva que l’occasion était idéale pour la lui remettre.
    Retournant prêt d’une Emma quelque peu hébétée, miss Blanchard sortie la douce couverture blanche de son sac à main. Elle la tendit à sa fille en répliquant, le sourire aux lèvres : « Je crois que ceci t’appartient ». Elle attendit qu’Emma la saisisse avant de lui indiquer d’un signe de la main le prénom d’Emma, brodé au fil violet. « Cette couverture remonte au temps de ta naissance, dans notre monde… ».
    D’un regard bienveillant et mélancolique, Blanche récupéra la chaise qu’elle avait quitté précipitemment. Elle s’assit, et invita d’un signe de tête Emma à prendre place en face d’elle.  Dans le même temps, elle répliqua d’une voix sereine et calme : «  Tu es notre Emma. Notre fille… ». Le sourire toujours affiché sur son visage clair, Blanche poursuivit : « Tu as vu le jour dans notre monde, Emma. Tu en fais partie. Ne te sens pas exclue car tu es des nôtres… Tu l’as toujours été ». Snow s’autorisa à nouveau à tendre son bras sur la table, dans l’espoir que cette fois-ci sa fille saisisse sa main. Mary-Margaret ne souhaitait qu’une chose : qu’Emma se sente chez elle. Elle avait une famille, une famille qui l’aimait et qui l’avait attendu bien trop longtemps. Le temps était aujourd’hui aux retrouvailles, il fallait qu’elle en prenne conscience.
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MessageSujet: Re: Where can we be better that within her family? (Mary Margaret) Where can we be better that within her family? (Mary Margaret) Icon_minitimeDim 1 Sep - 15:23

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J'aimais croire que j'étais plus qu'une orpheline froide et avec quelques problèmes de comportements et de sociabilité. Je voulais simplement devenir une femme avec une identité quelqu'un qui pouvait pour une fois ce raccrocher aux autres. Je ne voulais pas que Mary-Margaret se sente mal à cause de mon comportement lointain, je ne lui en voulais pas directement, je comprenais parfaite que dans le fait ils n'avaient pas eu d'autre choix que de m'éloigner d'eux. Ils avaient besoin moi pour les sauver, mais ça faisait un gros poids à porter pour de si petites épaules.

Je regardais la jeune femme, un sentiment de gêne et de culpabilité. Je lui en voulais pour de mauvaises raisons, je le savais bien, mais je n'arrivais pas à passer outre le fait que nous aurions pu vivre ensemble durant toutes ses années. Et ça me faisait vraiment mal de savoir que j'avais vécu seule, même si dans un sens eux aussi, bloqué durant vingt-huit ans dans cette ville sans connaitre sa réelle identité, même s'ils n'en avaient pas tellement consciences.

La pauvre Mary-Margaret prenait mes reproches sans pour autant bouger, comme si c'était une évidence, elle me laissait simplement vider ma tête et mon coeur. J'en avais vraiment besoin et elle le savait, elle le sentait. Et dans un sens je l'en remerciais pour ça, ça me faisait un bien fou de pouvoir en parler au final. Même si elle restait quelques peu stoïque à me regarder sans bouger, ce qui pouvait aussi être déstabilisant. La semaine qui venait de s'écouler prouvait sans que je ne le veuille que je leur en voulait, je m'étais éloignée, m'enfermant dans un mutisme qu'elle n'avait pas à supporter, que j'aurais dû gérer d'une meilleure façon. Mais c'était plus fort que moi, je n'arrivais pas à réagir d'une meilleure façon.

Je sentis les mains de la jeune femme se poser sur mes épaules et je me retournais pousser par une force plus puissante que ma propre volonté faisant face aux yeux larmoyant de la petite brune me scruter. La voir pleurer me brisa le coeur, je ne supportais pas de la voir dans cet état, quand bien même j'avais un peu de mal avec le fait qu'elle soit ma mère, avant ça Mary-Margaret avait quand même été une amie et sans doute la meilleure amie que j'avais pu avoir ses dernières années. D'un geste maladroit je lui tapotais le dos. « Je le sais Mary-Margaret. Je ne t'en veux pas dans le fond, c'est plus pour la forme. » Je m'expliquais tellement mal. « Je ne peux pas tellement te reprocher ton acte, tu pensais bien faire. »

Je me sentais assez mal à l'aise d'être dans les bras de la jeune femme, mais je ne pouvais pas la repousser. Elle faisait un pas vers moi, je devais à mon tour en faire un vers elle. Elle s'éloigna doucement de moi avant de prendre une petite couverture dans ses mains et de me la tendre. Alors que je prenais la petite couverture, un flash traversa mon esprit, un souvenir lointain, une odeur, quelque chose que j'avais l'impression d'avoir vécu. « Je...C'est bizarre, j'ai l'impression de la connaitre.» Mon regard était perdu, lointain.

Je me posais délicatement sur la chaise qui trônait face à la petite brune. Sa phrase me fit du bien, je sentais que la présence de sa fille lui avait fait mal durant tout ce temps, que je lui avais manqué et ça me rassurait. Je regardais la main de Mary-Margaret durant un quatre de secondes avant de la prendre, simplement, sans me poser de question. « Il faut que je m'habitue à la "nouvelle", je fais partie d'un monde qui n'était que contes et histoires, c'est assez difficile à digérer. Mais...» Je serais doucement la main de ma mère avant de sourire. « Aujourd'hui tu as fait un pas vers moi et je pense que c'est à mon tour de m'ouvrir un peu à vous. Je suis désolée si je me suis montrée froide et distante, je ne voulais pas te faire de mal. »



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MessageSujet: Re: Where can we be better that within her family? (Mary Margaret) Where can we be better that within her family? (Mary Margaret) Icon_minitimeLun 2 Sep - 12:50



Emma & Mary-Margaret
Where can we be better that within her family?.


    Il faudra du temps. Mary-Margaret était tout à fait consciente que la vie d’Emma avait été bouleversée le jour même où elle avait franchie la frontière de Storybrooke. Snow savait que la vie sans importance et tout à fait banale, qu’avait vécue Emma jusqu’alors, était en train de prendre un autre tournant ! Cette dernière prenait certainement une claque en pleine face en apprenant qu’elle n’était finalement pas si orpheline que cela, que des proches l’aimaient, et qu’elle faisait en réalité partie intégrante d’un conte de fée. Oui, il y avait de quoi péter un câble.
    Blanche savait donc pertinemment qu’Emma aurait besoin de temps pour digérer tout ça ! Mais l’institutrice de Storybrooke ne voulait pas que cette situation perdure. Aujourd’hui la famille royale du célèbre conte de Blanche-Neige était réunie ! Il fallait savourer cet instant, profiter des retrouvailles et rattraper le temps perdu. L’heure n’était pas aux disputes, ni même à la rancune. Snow avait bien assez attendu ! Prêt de vingt-huit années séparaient une mère de sa fille…Trop d’années avaient été volées par Régina. D’heureuses retrouvailles devaient donc être célébrées, ici-même, à Storybrooke.

    Blanche sécha aussitôt ses larmes lorsqu’elle découvrit une Emma beaucoup plus ouverte et réceptive. Sur le coup de l’émotion, Mary-Margaret avait éclaté en sanglot, mais apparemment elle avait bien fait de laisser parler ses sentiments. En outre, la jeune femme blonde avait visiblement besoin que quelqu’un fasse un pas vers elle. Celui-ci réalisé par sa propre-mère, sembla lui faire prendre conscience qu’elle n’était pas seule. Oui, Emma n’était plus seule désormais !
    Snow ne lâcha pas Emma du regard lorsque celle-ci réceptionna la couverture datant de sa naissance. En effet, le visage du shérif changea momentanément d’expression. Son regard se perdit et ses pensées s’éclipsèrent visiblement bien loin de Storybrooke. Un flash. Voilà ce que cette simple couverture provoqua à Emma. D’ailleurs, lorsqu’Emma prononça les mots suivants : « Je...C'est bizarre, j'ai l'impression de la connaitre. » ; Cela n’étonna pas Snow. En effet, cette couverture avait elle-même voyagée d’un monde à l’autre ! Conçue par Blanche dans son château, elle avait enveloppé le nourrisson qu’était alors Emma, avant d’être téléportée à Storybrooke grâce l’armoire magique. Même si Emma n’était âgée que de quelques heures dans le monde féérique, il était tout à fait probable que cette dernière en ait gardé quelques souvenirs lointains.

    Lorsqu’Emma pris place en face d’elle et attrapa sa main, c’est une Blanche épanouie qui s’adressa à miss Swan : « Nous comprenons ta réaction Emma… Ne t’en fait pas pour ça ». Snow adressa un grand sourire bienveillant à sa fille et soupira de soulagement : Emma semblait enfin prête à faire un pas de son côté.
    Miss Blanchard resta silencieuse un court instant, se contentant de dévisager Emma. Un lien fort s’était tout de suite établi entre les deux jeunes femmes. Mary-Margaret n’avait pas hésité à accueillir cette inconnue en tant que colocataire, à la soutenir, à lui faire confiance… Mais jamais elle n’aurait imaginé qu’elle soit sa fille. Aujourd’hui tout était clair car le sortilège maléfique avait enfin été levé. Ces personnages de conte qui avaient eux-mêmes perdu leur identité, se réveillaient enfin ! Songeant quelques instant à sa vie passée, Blanche revint les pieds sur Terre en resserrant davantage la main d’Emma « …Aujourd’hui ce qui compte, c’est de t’avoir retrouvé ».

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Emma Swan
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Once Upon A Time
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MessageSujet: Re: Where can we be better that within her family? (Mary Margaret) Where can we be better that within her family? (Mary Margaret) Icon_minitimeMar 3 Sep - 21:18

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All happy families are alike;
each unhappy family is unhappy in its own way.





Le temps n'était qu'une excuse, une simple et pitoyable excuse pour pouvoir simplement reculer avant de sauter. Le seul problème c'est que je ne voulais pas sauter. Je ne voulais pas me jeter dans cette histoire à corps perdue de peur d'être déçue, blessée ou encore abandonnée. Mais quelque chose me poussais malgré tout à prendre le risque à aller au-delà de mes limites, voir ce qui pourrait se passer, ce que ça pourrait faire d'être heureuse au moins une fois. Je n'avais pas l'impression de demander grand-chose, simplement de vivre quelque chose que je pouvais gérer pour une fois.

Je me doutais que le fait que Snow ai enfin retrouvé sa famille ne pouvait pas la rendre plus heureuse et dans un sens, j'étais aussi heureuse qu'elle de savoir que je n'étais pas seule, mais comment agir normalement lorsque tout ce qui vous entourait ne l'était pas. Du moins pas aux yeux des personnes logiquement normales. La magie était quelque chose qui me dépassait, quelque chose que je ne comprenais pas encore et pourtant, je la ressentais, elle faisait parti de moi. J'avais tué un dragon pour de la magie, j'avais sauvée mon fils d'une mort certaine grâce à la magie. Oui c'était indéniable, elle faisait partie de moi, que je le veuille ou non.

Voir Snow dans cet état m'avait touchée plus que je ne l'aurais imaginée, plus que je ne l'aurais voulu. Je ne supportais pas de voir les gens pleurer et encore moins des personnes dont je pouvais prétendre être proche. C'était sans aucun doute une des rares choses qui me mettait mal à l'aise. La jeune femme se détacha de moi et une petite couverture blanche avec mon prénom brodé dessus me glissa entre les doigts. Des petites lettres brodés en violet que je caressais doucement du bout des doigts, comme si c'était irréel. Je connaissais cette couverture, j'en étais intimement persuadé, je ne me rappelais pourtant pas avoir grandi avec, mais elle était encrée en moi, comme un souvenir bien enfoui, un souvenir difficile à récupérer. Quelque chose dont je n'arrivais pas à me souvenir ou simplement dont je ne voulais pas me souvenir. Mais cette odeur, cette douceur. Un doux souvenir.

Je m'asseyais doucement face à la petite brune, prenant le temps de la regarder de plus près, plus en détail qu'à l'accoutumé. Il y avait une ressemblance certaine, nous ne pouvions pas le nier. Notre mentons, cette étincelle dans notre regard. Et même au niveau de caractère, bien que j'avais plus l'impression d'avoir des points communs avec David. Enfin mon père. Je ne savais pas tellement en fait, savoir auxquels de mes parents je ressemblais le plus. Mais tout ça n'était qu'un simple détail. « Je sais Mary-Margaret et je vous en remercie pour ça. Mais je suppose qu'il est temps pour moi...pour nous, c'est que nous soyons enfin une famille. »

Je fis un petit sourire à la jeune femme avant de caresser sa main avec mon pouce. Nous étions plus que des amies, plus que des colocataires, nous étions une famille, une mère et sa fille, tout aussi étonnant que ça puisse être. « Je suis là maintenant et ce qui compte c'est que nous puissions enfin être la famille que nous n'avons pas pu être ces vingts-huit dernières années. » Je souriais doucement avant de détourner le regard. Dans un sens, toute cette histoire était un mal pour un bien. « Tu sais quand on y pense, je n'ai pas été une meilleure mère, mais si vous ne m'aviez mise dans cette armoire, je n'aurais jamais rencontré le père de Henry et il ne serait pas là aujourd'hui. Malgré ce que je lui ai fait, il reste ma plus belle réussite. Alors, je pense que je n'ai aucune leçon à te donner à ce niveau-là. » Je soupirais me mordant la lèvre, le coeur rempli de remords. « Nous ne pouvons pas changer le passé, le mieux à faire et d'avancer et d'écrire un meilleur futur. »


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