Happy Ever After
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Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder

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AuteurMessage
Vael Moreau
Vael Moreau

Once Upon A Time
I want more !
⇜ crédit : Leto
⇜ feat by : Robert Sheehan

ժ Messages : 31
ժ Sous d'or : 36
ժ Âge : 26
ժ Profession : Assistant à la morgue
ժ Conte : L'histoire du con qui n'en fait pas parti tiens !
ժ Qui es-tu en réalité ? : Un simple touriste

Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Empty
MessageSujet: Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Icon_minitimeMar 12 Nov - 2:39

Vael Moreau
« La colère est une courte folie. » Horace


△ L'interview du Mirror
Holà ! Vous là, un instant s’il vous plait ! Avant de commencer, il va falloir remplir ce formulaire. Sans cela, je ne peux vous laisser avancer. Vous voulez un stylo ? En voilà un, d’ailleurs c’est mon stylo fétiche ! Faites-y attention.
- Faut pas le prêter alors...

Croyez-vous :
- au conte : [ - ] Oui [ X ] Non. Pourquoi ?
Ce n'est pas que j'y crois pas, mais je ne veux pas y croire ! C'est n'importe quoi ! Mais vous êtes sérieux ? Si les contes existaient vraiment, pourquoi j'ai eu une vie misérable jusqu'à maint'enant ? Elle est où la fin heureuse, où la malédiction qui touche ma mère s'évapore ? Elle sera guérit quand ?! Conneries, je vous le dis !
- à la magie : [ - ] Oui [ X ] Non. Pourquoi ? Si la magie existait, on serait heureux, pas ici et riche en plus !
- au destin : [ - ] Oui [ X ] Non. Pourquoi ? Bien sûr que non, sinon, je sais pas ce que j'ai fais pour avoir un destin pareil ! C'est quand même con de venir au monde pour avoir un destin aussi cruel et triste...
Appréciez-vous le maire : [ - ] Oui [ X ] Non. Pourquoi ? J'aime pas grand monde enfaite, et surtout pas dans cette ville. Puis franchement, une méchante reine, je m'en passerais bien. Elle est aussi folle et pourris que la moitié des habitants de cette ville encore plus pourrie.
Êtes-vous  :
- [ X ] Curieux [ - ] Ouvert d'esprit [ - ] doté d'un esprit cartésien [ X ] Rationnel
- Hiver [ X ] ou Été [ - ]
- Voyageur [ X ] ou Casanier [ X ]
- Salé [ X ] ou Sucré [ X ]
- Serviable [ X ] ou Égoïste [ X ]
- Livre [ X ] ou Jeux vidéos [ X ]
- Sportif [ ] ou Télévision [ XXX ]
- Fêtard [ X ] ou Pantouflard [ X ]

Que pensez-vous de Storybrooke ? Une ville de fou... Mais maman s'y sent bien... Elle sait pas tout ce qui se passe. Moi, elle m'angoisse, j'aimerai tellement retourner  dans une grande ville avec des gens normaux.
Que représente pour vous l'âme-soeur ? Ce que je suis envers ma mère.
Quel endroit aimeriez-vous voir ? Un plateau de cinéma



△ Carte d'identité

Date et Lieu de Naissance : 14 Mai 1987, Paris.
Age : 26 and
Profession effectuée : Assistant à la morgue
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Situation matrimoniale : Célibataire
Mon personnage est-il tiré d'un conte ? : Non
■  Si oui, lequel et qui il est dedans ? : -
■  Caractère : Léger, Rieur, Blagueur, Dragueur, Taquin, Gourmand, Buveur, Fêtard, Sous Anxiolytiques, Rêveur, Étourdi, Généreux, Franc, Grande Gueule, Touche À Tout, Autodidacte, Plein De Ressource, Dépressif, Cynique, Ironique, Lâche, Vicieux, Sadique, Humour Noir, Drogué, Malsain, Instable, Cyclothymique, Obscur, Provocateur, Hypocrite, Médisant, Impulsif
■  Groupe souhaité : Tourist
■  Célébrité : Robert Sheehan
■  Crédits : tumblr, Leto, bazzart.
△ Derrière le miroir

Prénom/Surnom : Kimi ou Kiwiiii
Age : 24
Comment avez-vous connu le forum ? : DC, mais part Maléfique toujours
Votre premier avis ? : J'ai fais un deuxième compte, ça veut dire que pour moi, c'est le forum de l'année
Mon perso est : Un personnage sans lien avec les contes, inventé.
Code : Validé par MJ Arc 
Autre chose à rajouter : Et la Bête oooh ouais @-@

Et pensez, une fois validé, à aller référencer votre avatar ici. Avec le code que vous y trouverez tout en bas !
Mais aussi à demander vos sous d'or ici, même en cas de DC !




Dernière édition par Vael Moreau le Mer 13 Nov - 3:08, édité 9 fois
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Vael Moreau
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ժ Qui es-tu en réalité ? : Un simple touriste

Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Empty
MessageSujet: Re: Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Icon_minitimeMar 12 Nov - 2:40

Vael Moreau
« La bêtise est souvent un ornement de la beauté. » Charles Baudelaire



△ Il était une fois...


C’était il y a quelques années. Vael était avec un bon ami, du moins quand il était question de sortir faire la fête. Les deux hommes débarquèrent dans une chambre, la leur où celle d’un autre, ils n’en savaient rien, petit foyer de jeunes en difficulté, tout se ressemblaient. On pouvait juger à leur odeur et à la difficulté d’enfoncer la clés dans la serrure, qu’ils étaient complètement éméchés. Une fois la porte ouverte, Vael perdit son équilibre contre la paroi, se prit les pieds dans des chaussures et s’écroula rebondissant contre un bureau, la tête qui attérit dans une armoire ouverte, offrant une merveilleuse cascade de vêtement.

- Ah ! J’ai gagné le pari ! C’est ma chambre ! T’as vu le bordel !
- On n’a pas fais de pari et t’es vraiment idiot !
- Si ! Non ? Pourquoi je suis idiot ? Dit Vael en se contorsionnant  pour atteindre le lit.

Il ne reçut que pour réponse, un t-shirt parfumé d’une fragrance pour homme, avec une note de cannabis. La silhouette s’éclipsa dans la salle de bain. Vael bondit du lit et sortit de sa petite besace, sa caméra. Il tangua, cherchant vainement son équilibre jusqu’à la salle d’eau. On entendait la douche s’écraser et glisser sur un corps. Un sourire illumina le visage à l’expression mourante du brun. La petite lumière rouge s’alluma.

- Ca te dis, on se fait un petit film pour adulte là ?

Le jeune homme se retourna, manquant presque de glisser sous la douche. Il attrapa violemment le rideau pour se cacher, lui hurlant d’arrêter ça et de partir. Vael insistait avant de fuir lorsque son ami, Fred s’empara du pommeau de douche et tenta de l’arroser. Le cinéphile préférait de loin sauver sa caméra plutôt que de prendre des risques et continuer. Il retourna sur le lit, s’y jetant comme s’il avait été Arielle dans La petite sirène, projetée par une vague lorsqu’elle sauva Eric, son prince. Il commençait à somnoler lorsqu’on lui retira son excroissance : sa caméra. Il se redressa vivement, ses cheveux brun en batailles et ses yeux clairs prêt à transpercer n’importe qui. Il plissa ensuite les yeux face à la diode rouge qui l’aveuglait.

- Tu fous quoi là, sérieux ? Répondit-il sèchement.
- Je fais comme toi…
- Non, moi, je prends le meilleur profil des gens ! Allez, rends la moi, rouspéta Vael en tentant de l’attraper.
- Crève ! A ton tour d’être du côté acteur !
- Je le suis des fois… répliqua-t-il en levant un sourcil.
- Ouais, mais… Non, je veux te mettre à nu, comme tu l’as fais…

Vael eut un rictus et commença à déboutonner son gilet de barman, n’ayant rien en dessous. Freddie l’arrêta, toujours la caméra pointé sur lui.

- Me prend pas au mot ! Allez… Je m’en vais dans quelques mois, je veux te connaitre… Tu ne parles presque jamais de toi… Et pourtant, je suis ton moniteur préféré...
- Tu nous la refais American Beauty c’est ça ?

Il vit le visage de son camarade se décomposer et un courant d’air qui passait entre ses deux oreilles. Vael soupira et lui fit un signe de main pour qu’il arrête de se creuser les méninges. Il rampa jusqu’à son oreiller pour le tasser contre le mur. Freddie zooma sur la partie basse de son dos où on voyait quelques traits d’encre noir dépasser hors du pantalon.

- C’est un tatouage ?
- Je sais pas… Là, je ne suis pas apte à te dire de quoi tu parles.
- T’as un truc dans le dos … Enfin, sur le cul.
- Arrête de baver sur mon corps de rêve. Ouais, j’ai des petits dessins sur le corps !
- T’as fais comment ? T’es pas majeur !
- J’ai connu des gens qui savent faire des choses grandiose avec une aiguille et de l’encre. Tout est artisanal sur moi… Même, ça, dit-il en tirant la langue pour laisser apparaître un piercing. C’est… Un kanji. Il veut dire « aimer », mais c’est la particularité avec laquelle il est construit. Il y a la clé de l’enfant et de la mère… Il n’y a que ta mère pour t’aimer, finit-il, les yeux dans le vague.
- J'ai jamais vu ça, comment ... Question idiote. Tu es doué pour cacher les choses, fit-il allusion à sa personnalité exubérante.
C'est pratiquement rien de camoufler ce genre de chose, le piercing, le tatouage, c'est des petites surfaces, c’est matériel. Ca me demande presque aucun effort. C’est pas comme ça, fit-il en se tapotant la tempe.
- J'ai que ça à faire que te lorgner ! J'ose même pas imaginer ce que tu cache enfaite... Qui me dis que tu nous offres ton vrai visage, se perdit Fred, pensif.

Le deuxième protagoniste lui fit un signe de main pour le ramener sur la Terre. Vael s’adossa contre l’oreiller, et tira en arrière sur ses boucles pleines. On pouvait ainsi découvrir, ses beaux yeux d’un bleu azure. Il posa doucement ses poignets sur ses genoux relevés.

- Tu veux savoir quoi ?
- Ta vie…
- Je suis né en France, j’ai grandis et je suis arrivé là car woaw ! Je vis avec une malade ! Dit-il avec ironie.
- Allez, sois sérieux ! Et t'es là, car tu n'es pas assez fort pour-
- Je suis instable, dis le ... J'ai eu des actes violents, et vu ma mère, on a trop peur, le coupa sèchement Vael.

Il s’étira et regarda un moment ailleurs. Il finit par se racler la gorge.

_ Je… Je suis un enfant comme un autre. Je suis né facilement et j’ai été en bonne santé. Je n’étais pas très gros. Ce qui n’est pas étonnant, vu mon putain de petit mètre soixante quinze. Ensuite, je me rappelle pas vraiment de grand-chose à part les photos. Mon souvenir le plus lointain de mon enfance, c’était à mes cinq ans. Mon père était à la porte. Il hurlait sur ma mère. J’étais là. Imagine la scène, on a mon père de dos, et on fait une mise au point sur le pauvre gamin en grenouillère dans les escaliers écrasé par les insultes que le paternel prononce à sa maman. On ne voit pas son visage, comme pour montrer que je n’ai plus aucun souvenir de ses traits. Ma mère, elle n’est pas dans le cadre, car je n’ai retenu que ses pleurs. Je ne sais pas si dans le fond j’en ai souffert.

Son regard se perdait, mais il revint vite, avec son petit sourire narquois qui lui était habituel. Fred l’écoutait, un peu agacé de voir Vael se cacher dans ses confessions, en comparant sa vie à un film dramatique, pour ne pas expliquer qu’il a été perturbé par cet instant et qu’il l’a énormément touché dans son enfance. Il se demandait aussi, à chaque fois, qu’il expliquait quelque chose, comme un réalisateur, pourquoi il n’avait pas fais des études de cinéma, ou d’art, de littérature, il était performant pour ce genre de chose. Or, il se rappelait rapidement, qu’il venait d’un milieu social misérable et qu’il n’avait pas du tout les moyens de se payer ce genre d’école, même avec une bourse. Le conservatoire peut-être … Mais allez savoir, il était comme beaucoup de jeune adolescent dans ce centre, perdu, et bien sûr, qui ne faisaient aucun effort dans le monde scolaire. Une sorte d’affront à la société, pour faire un appel à l’aide. Il lui avait pourtant proposer de lui payer ses études, mais Vael avait refuser catégoriquement son aide, ne voulant pas faire l’aumône, aussi riche pouvait être Freddie. C’était dommage, un jeune homme qui apprenait si vite, et autodidacte, un touche à tout.

- Là, il manquerait une petite larme ou des yeux larmoyants. Tu ne penses pas ? Ce serait plus touchant comme aveu !
- Arrêtes tes conneries et continue ! On a compris, t’as envie de chialer !
- Va crever … Je vais pas pleurer une chose qui ne m’a aucunement manqué, s’excita légèrement Vael, avant de se calmer. Bon, la suite. Je ne suis pas né avec une cuillère en or dans la bouche, au contraire. C’est le nez dans la merde. On avait tout juste de quoi mangé à la fin du mois. Encore, quand on avait mon père, ma mère me disait que c’était plus facile, mais après ce fut compliqué. On vivait dans un endroit pourri, un appartement chaleureux en été, glacé en hiver, le bonheur, mais alors… Minuscule. Tout ça parce qu’elle n’a pas supporté son départ, on s’est retrouvé là... Encore plus misérable. Elle est venue en Amérique alors que j’avais dix ans. Elle était déjà étrange. Il en fallait de la folie pour tout quitter et s’envoler vers le rêve américain. Elle voulait le retrouver. Quelle sotte ! Elle nous a pourri la vie... Mais..., laissa t-il un petit silence avant de changer de sujet, n’osant avouer que sa mère, il la comprenait. Il aurait fait pareil. Ca passe quand j’étais enfant, mais après... Je m’en plaignais pas. Ma mère me changeait les esprits en m’apprenant le violon sur son instrument qu’elle avait depuis gamine. Elle en jouait souvent et quand elle passait du temps avec moi pour faire de moi le futur grand violoniste encore jamais conté, j’étais heureux. Oh et puis, il y avait la télé ! Ca m’a beaucoup sauvé aussi. Ma boîte à rêve. C’était tout ce que j’avais.
- Et tes amis ?
- J’étais pas un enfant très aimé. Je restais souvent seul dans la cour. J’étais timide et renfermé. Puis déjà impulsif. J’avais peur d’aller vers les autres et ils en avaient marre de jouer avec moi. J’allais trop loin dans mes histoires, j’étais trop dans le personnage. Donatello à fait très mal à Bryan et sa mère s’est plainte à Splinter, ma pauvre mère. Ah, puis il y a eu la pauvre Rachel, dans le rôle d’Aurore, qui n’a pas supporté le baiser du Prince Philipe ! Lui expliqua-t-il, avec une passion sur jouée dans ses gestes avant de rire.
- Tu n’étais jamais Vael en gros ?
- Non, jamais… Je n’aime pas Vael. Il n’est pas intéressant…
- N’« étais », tu voulais dire ?
- Oui, n’« étais » , se reprit-il avant de se passer une main dans les cheveux, faisant chanter tout ses bracelets en cuir et ses gourmettes à son poignet. J’étais souvent seul à la maison et même là, Vael fut rarement présent. Il était toujours possédé par ses personnages. Il était un cowboy, un pirate, Superman ! Ou encore un chevalier. Et c’est là que c’est arrivé, lui annonça-t-il en marquant une courte pause. File moi une cigarette s’il te plait !

Fred lui jeta le paquet après s’en être prit une. Il avait posé la camera sur une chaise et se rapprocha de Vael avec un cendrier. Il le fixait, alors que le plus jeune fuyait son regard, s’énervant sur le briquet qui ne voulait décidément pas s’allumer.

- Arrête ça Fred… Je ne supporte pas quand tu me sondes comme ça. C’est vraiment pas le moment en plus. Je te fais déjà une fleur de te raconter ce que je te dis là, cracha Vael, comme un serpent en danger.

Freddie reprit sa place, levant les mains en signe d’acte purement innocent. Il n’était point coupable, où si… Le plus vieux savait presque si bien lire en lui. Le « patient » reprit donc son discours, laissant un échapper un nuage de fumé.

- Tu sais, quand t’as pas la panoplie de jouet comme tout le monde, tu fais avec ce que tu as. J’étais Barbe Noir avec une spatule en bois ! Convaincant hein ! Et là ! Effets spécieux ! Pchhhhht ! C’est devenu un sabre. Bon, ça ne coupait pas, mais ça faisait vrai. Comme quand ma mère hurlait, cassait tout. Je fermais les yeux et j’imaginais que c’était Teri Hatcher dans Desparate Housewife.
- Tu as eu peur ?
- Quelques secondes. J’étais jeune. Elle s’est poignardée... Je me rappelle plus après. J’étais heureux, je m’étais fermé, me rappelant ces soirs en France où elle me lisait mes histoires, lui confia-t-il avec un adorable sourire nostalgique. J’ai pas réussi à chaque fois au début. C’était dur à maîtriser. Ca a pris du temps. Tu le sais, parfois, contrôler son propre esprit, n’est pas une chose aisé. La preuve, je ne me serait pas trouvé ici.
- Cela n’a rien à voir, entre contrôler ton psychisme et les connexions de ton cerveau, que ton moral, normal qu’il y ait des rechutes, m’enfin, grommela Fred face à tant de pessimisme.
- Après, c’était surtout des petites illusions, continua le jeune homme en l’ignorant. Je n’avais rien dis à ma mère, je ne sais pas pourquoi. Elle ne m’aurait pas écouté.  Je devenais comme elle. Elle a été en psychiatrie après cet incident, j’ai atterri dans un bon nombre de famille d’accueil. C’était mon petit secret, cet autre Vael et déjà avant ça, elle trouvait que je m’enfermais trop dans mes chimères. Je m’enfermais ? Mais quand tu la vois pleurer tout les jours, enfant, tu deviens fou. Elle était où ma mère ? Je voyais déjà un psychologue. Parlant d’ça : argent foutu en l’air, je ne lui parlais pas. Je jouais des personnages, ricana-t-il.
- T’en joues toujours ?
- Tu veux dire quoi par là ? T’es pas mon psy ! Juste mon parrain…
- Rien, c’est une question comme une autre.
- Okay, on la coupera au montage, ce sera en scène coupée. Soit, en conséquence, j’ai gagné une certaine confiance en moi en arrivant au Lycée. J’ai commencé à vivre. J’ai découvert le premier film qui ne m’a pas seulement donné envie de les rejouer dans mon salon, mais d’en faire : La Belle et la Bête d’un français, Cocteau je crois avec le magnifique Jean Maret. Il t’aurais plu, gay de chez gay, lui souffla-t-il avec une certaine moquerie. J’ai commencé à connaitre le plaisir d’avoir des gens autour de moi, il en faut pour faire des petits film. J’ai eu ma première caméra. Maman avait mis de côté pendant un an pour mon anniversaire. Elle avait fait beaucoup d’effort, elle m’était revenue et s’occupait à nouveau de moi. C’était comme si on ne s’était jamais quitté : ses pleurs et moi qui est là pour lui tapoter le dos, mes yeux cramant devant l’écran de la télé. Supporter ses petites crises... Sans jamais me plaindre, on me l'enlèvera pas deux fois.
- L’ancêtre sur ton bureau là ? Demanda Freddie en montrant un caméscope imposant et surtout en changeant de sujet.
- Ouais. Bah, bouge, fais un plan dessus, qu’on sache de quoi on parle.

L’ami soupira et Vael aussi en voyant son ami aussi inactif sur le lit.

- Enfin, ce fut un rêve de courte durée, vu où je me trouves et le choix d’avenir que me laisse la société… J’ai aligné les petites copines, poursuivit-il.
- Et les copains ?
- Quel copain ? Il n’y a eu que toi et c’est pas que je regrette, mais j’aime trop les femmes. Calme ton caleçon ! Je n’ai pas pu résister à ton charme, tu comprends. Laisse moi finir au lieu de me couper pour des banalités !

Un petit silence s’installa dans la chambre. Non pas pesant, mais on sentait que le jeune Vael cherchait ses mots, la force de dire les choses. Il voulait parler de celle qui l’avait mis au monde. Celle qu’il respectait et aimait le plus au monde, mais à qui il en voulait d’avoir été ce qu’elle était : une femme malade, dépressive à tendance schyzophrène. Il ne cessait de dire qu’il n’avait pas eu de mère, qu’elle l’avait pourri, rendu comme elle, avait osé le mettre au monde aussi gâté qu’elle mais il donnerait sa vie pour elle. Freddie était conscient de ce sentiment dans l’ensemble. Il ne fallait pas parler d’elle de façon mauvaise, ni même osé dire qu’elle n’était qu’un malade. Vael devenait fou quand on lui manquait de respect. Mais d’un autre côté, combien de fois, il l’avait retrouvé, la semaine, le visage morne et fermé, aussi fade et morose que celui d’une mère qu’il n’avait croisé qu’une ou deux fois. Vael parlait très peu d’elle, mais son corps traduisait la souffrance et la difficulté qu’il rencontrait à ses côtés, mais surtout l’amour incommensurable qu’il lui portait. Il l’avait entendu si tendre au téléphone avec elle, au milieu de la nuit, dans les couloirs froids et morts du centre pour jeune en difficulté. Il restait patient, assis en tailleur sur sa petite chaise en bois, s’enroulant dans le fil du combiné fixé au mur brillant et jaune pâle. Il était mystérieux, mais on sentait qu’il subissait une grosse charge sur ses épaules, qui petit à petit le poussait à être ce qu’il était.

- Tu sais, reprit subitement Vael. J’ai trouvé mieux que ses cachets qui la pourrissent depuis les entrailles jusqu’à sa cervelle. Le violon... Elle arrêtait de pleurer quand je jouais... Mais... Je l’ai cassé.  
- Et elle va comment en ce moment ?
- Scène qui n’a aucune importance dans le film, désolé. Encore à couper au montage. Grand fait important sinon ? Si, le jour où on est venu me chercher pour venir ici. Ca te réduit, surtout quand ta mère, déjà pas seine d’esprit, morose, te lance cet horrible regard. Celui de la déception. Ce n’était qu’un con, à qui j’ai brisé le nez. Bon okay, ce n’était pas le premier. Rien de grave. On a donc frappé à la porte. Un homme, super bien habillé s’est présenté brièvement. Ma mère, coite et dans la lune avec ses anxiolytiques, le laisse entrer. Je te jure, on se serait cru dans ces fins de séries policière, lorsqu‘on vient arrêter le criminel. Je me demandais même si ce n’était pas moi qui créais ça, si je n’étais pas en plein tournage. Le même délire, assis sur le canapé, l’autre qui nous baratinait sur ma nature dangereuse et encore, il ne savait rien. J’ai tué un chat...
- C’est vrai ? demanda Fred inquiet.
- Mais non ! Je suis incapable de faire du mal aux animaux, je les préfère aux humains... Donc, reprit le jeune brun. Et là, tu mets les paroles en mute, la musique thématique de Requiem for a dream en fond. J’explique à ma mère que ce serait plus confortable financièrement pour elle, n‘ayant rien trouvé d‘autre à lui dire. Si, que je regrettais, mais ça sonnait faux à ses yeux, on le voyait bien. Cela avait peu d‘importance, ce qui était fait, était fait. Elle explose en larme à n’en plus pouvoir. Elle ma évité et ne m’a pas adresser un seul mot jusqu’à mon départ. Tu sais, c’est comme si tu lui enlevais ce qu’il lui restait de plus précieux. Elle a perdu son mari, maintenant son fils. Elle n’est pas seule, on s’occupe d’elle à la maison, mais elle n’aime pas les étrangers... Je pouvais toujours la voir, mais pour elle c’était pareil.  Encore maintenant, chaque dimanche soir, quand je m’en vais... Bah regarde y’a deux semaines, un joli sous l’oeil. C’était le grill pain je crois, fit-il réellement pensif avec un détachement effrayant. Je l’appelle de temps en temps encore maintenant… Voilà, ma vie. Elle n’a rien de grandiose…
- Continue.
- Non, toi continue… Tu la connais la suite.
- J’ai vu un pauvre gars arrivé, avec son jean troué et son air de délinquant. Je n’ai pas pu résister et je t’ai parlé. Tu étais très ouvert et sociale. On s’est vite lié d’amitié et on ne s’est presque pas quitté. Puis, j’ai découvert derrière cette façade trop joyeuse, trop amusée, trop légère, que t’étais juste un garçon qui souffrait. Timide dans le fond, renfermé, malgré cette grande confiance en soi. Je sais que les premiers jours où j’ai passé du temps avec toi, je ne pouvais pas m’imaginer que tu puisses être aussi … Violent et impulsif.
- Méchant ? C’est le mot que tu cherchais non ?
- Pas réellement. Car, je sais que même là, tu n’as aucun fond méchant, tes gestes furent légitime. Enfin, ensuite je t’ai servi de cobaye pour tes courts métrages quand j’ai remarqué à quel point tu étais passionné.
- Et je t’en remercie.
Je ne pouvais faire autrement ? T’es doué pour amadoué les gens, et je pense que ça t’as fais du bien non ?
- Le centre m’a fais beaucoup de bien. J’ose pas le dire, mais de ne pas avoir le ventre noué en sortant de ma chambre, à l’idée de me dire : comment elle va ? Je vais avoir un câlin ? une baffe ou encore des crises de nerfs ? Puis votre psychiatre est un dieu... Et sinon, la phase où tu me recrutes pour travailler avec un putain de dealer international de cocaine ? On en parle ? ajouta le plus jeune avec un petit rire insolent.
- Arrête tes conneries putain ! gueula Fred en coupant la caméra et supprimant le fichier video. T’es dingue ma parole...

Fred riait. Il était content de voir le chemin que ce jeune homme avait fait. Vael s’étira et lui demanda s’il en avait assez. Son ami lui répondit que oui et le jeune brun s’avança encore plus près de lui, retirant son gilet de trois pièces. Freddie l’accueillit entre ses bras. Ils s’allongèrent doucement dans le lit et le blond le berça jusqu’à ce qu’il s’endorme.

Freddie était parti. Il laissa Vael seul, mais ils gardaient contact. Ils avaient des projets ensemble. Le bouclé continua ses études d’infirmiers pour travailler à la morgue. On lui avait proposer d’être conseiller funéraire, mais non, il préférait être caché, ne pas voir les familles ou les proches, juste avec les morts qui ne lui cassaient jamais les bonbons. Puis au moins, il ne serait jamais loin de sa mère si elle devait retourner en psychiatrie.

Puis, pour Avril dernier, alors qu’il retournait chez lui, le jeune « délinquant » avait reçu un violon électrique, blanc, offert avec toutes ses amitiés par Freddie. Il savait qu’il était riche, mais ne lui avait jamais rien réclamé. N’empêche que cela l’avait énormément touché. Ils allaient vite se retrouver, même si le temps leur manquait.

_

Vael était assit sur une chaise, dans un coin de cette immense pièce froide et blanche, immaculée, mais étrangement, l'ambiance y était sombre. Etait-ce ces casier gris, qui couvraient tout le mur, ou alors, le peu de lumière allumée ? Il plongeait sa main, d'un air absent, dans un sachet de chips aromatisées au vinaigre. Il était, un peu comme toutes ces personnes dans ces casiers... Inerte. La porte grinça. Un petit poing sur son épaule et un bout de chips s'écrasa sur le carrelage blanc. Vael fronça les sourcils et leva la tête, vers l'immense silhouette qu'avait conservé Frédéric. Il lui envoyait toujours son grand sourire rayonnant et ne manquant pas de charme. Il était vêtu d’un costume hors de prix, qui lui saillait à la perfection. Il était adossé contre le mur, à côté de Vael qui était toujours assis.

- Tu fais quoi ?
- J'attends de revivre la Marche des Morts ...
- Arrête ton ironie, pesta Fred en lui volant son paquet de chips, déjà pratiquement vide. Comment tu peux manger ici ...
- Je leur rend service, ils ne peuvent plus le faire, et puis j'avais faim...
- T'en a pour longtemps ? J'aurais aimé boire un petit café.
- J'ai fini depuis une heure ...

Freddie attrapa  gentiment Vael par le col de son uniforme d’infirmier et le traina en dehors de ce lieu de travail lugubre. Un hôpital l’était déjà, mais la morgue était la pire et le plus jeune s’y sentait comme un poisson dans l’eau.

Au café.

- J'ai croisé ta copine ... Elle avait l'air pressée, j'ai pas trop pu discuter avec elle. Ca se passe ?
- Hm ... Ouais, elle m'a quitté... Enfin j'imagine, rit-il. Tu sais, tu reviens dans le salon pour passer une soirée sympa, il n'y a plus son sac à main, la porte est entrouverte et un papier de la section psychiatrie au vu de tous sur la table, sa voix se faisant paisible, alors qu'il descendait deux grosses gorgées de sa pinte.
- Je suis désolé mec...
- Pourquoi ? J'ai plus de place pour maman, elle a pu quitter sa chambre capitonnée.
- Quoi ? s'excita Freddie, recrachant presque le fond de son americano. Tu as ramené ta mère chez toi ? Ils ont accepté ? Elle t’a presque poignardé je te rappelle, finit-il en parlant plus doucement.
- Ouais... C'est peut-être mieux. Elle l’a fais, car je lui manquais. Elle voulait juste pas que je sois le seul à décider de partir. Surtout avec une autre. Ne t’inquiète pas.
- Connerie ! Tu peux te gérer toi-même au moins ? Elle est vraiment pas stable. Entre ça et sa TS.
- Quelle connerie ?! Elle se sentira bien mieux chez moi, que dans cette horrible salle blanche, sans rien ! Si elle a attenté à sa vie c'est parce qu'on l'a foutu en asile ! Merde ! Puis, l’argent, tu le trouves où ! Dis moi ! Sauf de ton comptes en banques qui débordent de thunes ! Ca me coûte une blinde ! frappa-t-il violemment du plat de la main sur la table.

Un silence dut s'imposer. Frédéric baissa la tête, après l'avoir secouer de façon lasse. Il ne comprenait pas pourquoi Vael était si idiot et se perdait dans ses bêtises. Il trouvait cela inconscient.
Etrangement, son envie de se retrouver préposé à la morgue, coïncidait avec la tentative de suicide de sa mère, déjà prise de quelques crises d'excès depuis l'abandon du père. Puis alors, trois pinte vide plus tard, chacun, l'ambiance c'était adouci. Ils parlaient de leur expérience au travail.

- Au fait, tu as entendu parlé du braquage à la petite pharmacie du coin ?
- Celle de l'hôpital ?
- Non, à quelques rues d'ici...
- Sûrement un toxico.
- Hmmm... C'est habituel d'en avoir, mais j'ai vu des articles sur internet ... Des petits témoignages. Une personne étrange. Qui venait souvent et qui serait devenu fou. Blessé à la main ? Les pharmaciens ont l’air de le connaitre, mais ne disent rien. Pas de DreaMaker derrière tout ça ? l'interpella t-il ainsi, pseudo donné pour celui qu'il était lorsqu'il était arrivé au centre de redressement.
- Et alors ? Pourquoi son nom ressort ? Il n'existe plus. siffla Vael.
- Rien, ... Juste je te rappelle de ne pas trop attiré l’attention sur toi. Tu es quand même un élément assez important.
- Tu savais les risques que tu prenais en me proposant ce travail...
- C'est toi ... Avoue le. Tu files un mauvais coton. Je suis tes petites frasques, tu agis sur des coups de tête... On commence à entendre parler de toi. Ce n'est que des délits, mais quand même. C'est mauvais. Tu vas mal finir, ne fait juste rien, ou alors que du bien. Pourquoi la pharmacie ?
- Tu me lâche, grogna Vael. Comment veux-tu que je trouve le temps à jouer les criminels avec ma formation et ma mère à la maison franchement ! Soit plus intelligent ! Je te pensais plus futé !
- Le temps tu l'as trouvé, il est marqué par tes cernes sous tes yeux... T'es proche des cadavres que tu transportes quoi ! C'est toi le crétin, tu crois que je n’ai pas vu les déchets avec qui tu trainais, s'énerva Freddie en le jaugeant avec intensité.
- En plus de ça, t’as perdue la seule personne qui ne te tirais vers le haut. Je suis sûr que c’est toi qui l’a fait fuir délibérément la petite Lizzy.

La seconde d'après, il se retrouva, une pinte vidée au visage. Vael s'était levé de la table. Il le fusillait de ses yeux clairs.

- Laisse moi tranquille ! Ecoute, ta période de bénévolat au centre c'est fini ! Je n'ai plus besoin de psy ou de moniteur ! Qu'on me lâche okay ! Je pensais que j'étais ton ami et toi tu cherches toujours à me sonder comme tout ces cons ! Arrête de violer mon âme, laisse la en paix, elle ne se portera que mieux ! T’es juste mon supérieur...

Il s'en alla, lui laissant l'addition. Une fois dehors, il s'alluma une cigarette et prit la direction de son appartement miteux, grimpa par l'échelle de secours, qui brisait la vue de sa fenêtre et grimpa sur le toit. Il observait les gens qui grouillaient dans les rues. Une femme poussait quelques petits cris, des hommes douteux qui venaient la chamailler. Il jaugeait la scène, mais n'en fit rien. Une chance pour elle, ils ne lui firent rien que la bousculer et elle partit, ses talons qui trottinaient à vive allure sur le macadam fissuré de partout, sautant par-dessus des crevasses, loin de ces bourrus personnages.

Quelques heures plus tard, par message.

"Eh dude... Je ne voulais pas t'énerver, ni t'accuser de quoi que ce soit. Mais tu sais très bien qu’il faut être le plus discret possible. Mon frère est très recherché et surveillé. Il s’est saigné pour arriver où il en est. Ce travail, cette protection et sécurité, tu ne l’as trouvera nulle part ailleurs. On te paie super bien en plus de ton travail à la morgue. Je veille sur toi. Et surtout je tiens à toi. Si je me suis énervé, c’est que j’ai autant peur de couler qu’il t’arrive quelque chose... "

"C’est bon, je le ferai le travail... Je m’en fou de payer... La prison à vie ne me fais pas peur... J’aurais une bonne raison de ne plus m’inquiéter pour elle. Je n’aurais plus le choix. Une façon de l’abandonnée lâchement, sans le dire officiellement..."

_

Il poussait doucement le chariot, avec le cadavre froid dans sa housse qui attendait d’être transporter chez l’Embaumeur. Les couloirs étaient vides et calmes, comme toujours. Il ne croisait pratiquement jamais personne, sauf certain collègue, des stagiaires qui s’étaient perdus, ou encore du personnel qui cherchait du calme. A cette heure tardive dans la nuit, pas un chat. Il sifflotait un petit air pour s’occuper et défonça les portes coupes feus, à double bâtant qui le séparait de l’extérieur. Il n’y avait personne, même pas une ambulance ou une petite voiture. Il resta un moment immobile, regardant partout. Il faisait bon ce soir là. L’air transportait une douce odeur de fraîcheur, vivifiante d’une journée bien chaude. Où était cette berline luxueuse qui venait, presque dans un feulement de lion pour récupérer son festin? Il haussa les épaules et s’appuya lentement contre le mur de l’hôpital. L’Embaumeur devait être en retard. C’était un homme très demandé. Vael en profita pour s’allumer une cigarette. Il avait déjà fini officiellement depuis deux heures, mais là ce soir, il donnait de son énergie pour quelqu’un d’autre.

Une petite voiture arriva, ses pneus grinçant sur le bitume usé. Il se redressa, un peu inquiet. Sa gorge se serrait et son coeur battait plus vite. L’instinct de la panique le figea un tout petit instant. Si c’était un collègue et qu’on lui posait des questions. Il avait toujours cette boule au ventre alors que ce genre de situation lui était déjà arrivé plusieurs fois. Il s’en était sorti comme un chef à chaque fois, les mots et l’attitude lui venant tout seul, provoqué par cette petite crainte. L’atmosphère était étrangement lourde. Elle freina brusquement.

*Ok ... Ca c’est vraiment pas normal...*

Vael se redressa et passa sa main derrière son dos, juste sous son uniforme d’infirmier, ses doigts qui vinrent très lentement, mais assurément se poser sur la cross d’un 9mm. Un à un, il cherchait sa confiance en lui. Jamais il ne l’avait réellement utilisé. Personne n’avait été tué avec celui-ci jusqu’à maintenant. C’était juste pour se protéger. Un homme en sortit, un peut trapu et baraqué. Ce n’était pas son patron, l’Embaumeur, mais alors pas du tout.

- Fils de put* ! Tu vas regretter de tremper pour cet enflure ! hurla l’homme avant de lui braquer une arme.

Vael sortit la sienne presque aussitôt, le regard froid et aussi déterminé que l’homme.

- Rend moi le corps de mon père ! Salopard !

Au même moment un corbillard arriva dans l’arrière cour de l’hôpital. L’Embaumeur... L’homme paniqua, regarda Vael et la voiture, affolé, sautant de l’un à l’. Fred sortit de l’immense voiture noire, alors qu’une vitre teintée glissa lentement et laissa voir le visage de son patron, un grand baron de la drogue.

Avant même qu’il ne comprenne quoi que ce soit, il n’entendit que son ami l’appeler, le tout étouffé par un gémissement de douleur. Le sien. Il fit deux pas en arrière et se mit à suffoquer en voyant son épaule perforée d’un trou d’automatique. Juste sa respiration résonnait dans son esprit, difficile, profonde, cherchant l’air et son sang qui lui frappait les tempes. Il sentit si subitement une douleur irradiante lui bruler tout le bras et le torse. Il tremblait lâchant son arme. Il se rattrapa maladroitement au chariot, faisant tomber le corps froid et rigide.

Tout devint si étrange. Il ne comprenait rien. Fred le souleva et il gémit encore.

- Eh ! Ca va ? Vael !!! Regarde moi !
- Attention, balbutia t-il en cherchant son agresseur.

Fred suivait son doigt qui pointait un homme à terre, le crâne qui se vidait sur le sol. Le brun finit par vomir, avant de sentir les bras de son seul ami le serrer contre lui. Il se laissa partir dans les limbes.


_

Il était dans la voiture de Fred qui le ramenait de l’hôpital. Le véhicule s’arrêta devant le lotissement où vivait le jeune homme avec sa mère. Il était resté silencieux pendant tout le voyage et même après l’incident. C’était presque devenue une habitude. Que ce soit le poste de police, tard dans la nuit après une mission, une sortie où là, un accident... La balle était sortie et avait à peine ébréché un os. Rien de grave, à part qu’il devait garder son bras en écharpe pendant deux semaines. Le moteur de la Cadillac se coupa subitement et il soupira alors que son amis tapotait son volant.

- Je suis viré ? demanda Vael si subitement.
- Mon frère ne vire personne, il s’en débarrasse...
- Ah ? Tu vas le faire quand ? demanda t-il en essayant de garder son calme.
- Il ne le fera pas, moi non plus. Ecoute, on connait ton visage, on sait que tu as un lien avec lui. Il n’était pas seul dans la voiture... On va juste te mettre à l’abris. On verra plus tard, mais c’est peut-être mieux que t’arrête là.
- Pourquoi tu as fais ça ? Il voulait me supprimer, avoue le. Tu vas te mettre dans une merde toi à continuer comme ça. J’en vaux pas la peine.
- Bien sûr que t’en vaux la peine ! Parce que je tiens à toi aussi... Et que, tu peux toujours nous être utile, mais il te faut du temps. Ca fait un moment que je m’en veux t’avoir fait entrer dans les affaires familiale...
- J’étais assez grand pour faire mon choix. Mais... Je vais faire quoi ? Et... Je préférais qu’on me supprime...

Fred lui tapota la cuisse. Il avait mal au coeur de le voir ainsi. Il savait qu’il disait ça, car il n’en pouvait simplement plus. Il ne pouvait pas dire clairement qu’il n’avait plus la force de s’occuper de sa mère, mais il n’avait pas non plus envie de la laisser dans un centre psychiatrique.

- Allez, dis pas des conneries. Vous avez besoin l’un de l’autre et tu sais que... Si tu n’en peux plus, tu peux aussi...
- Jamais... Ils la détruisent là-bas. Bref. C’est loin ?
- Un peu... Mais tu verras, c’est un coin très sympa. Je suis aller y faire un tour. On a déjà commencé à faire vos cartons. Tu pars dans deux jours.

Vael ne dit rien et sortit de la voiture. Fred tenta de le rattraper pour une étreinte, mais il ne reçut que sa portière qui lui claqua violemment en plein visage. La silhouette de Vael s’éloigna pour pousser la petite porte du grillage et pénétra dans la petite maison vétuste. La moustiquaire rebondit sur le cadre et il put observer l’ombre de sa mère, inquiète qui enlaça son fils comme si s’était absenté des années.


△ Storybrooke


Encore la même scène, celle de la Cadillac qui s’arrête devant un adorable petit appartement dans cette ville du nom de «Storybrooke». Qu’était-ce que cet endroit où tout le monde avait l’air si paisible ? Il n’en avait jamais entendu parlé. Il se rappelle avoir lu plusieurs fois les papiers de l’appartement pour imprimer dans sa mémoire sa nouvelle adresse. Storybrooke... Ca avait l’air sympa. C’était juste loin de Fred et d’une vie à part dans laquelle il avait plongé. Surtout à laquelle il s’était habitué. Il allait se retrouver seul avec ce qui comptait le plus pour lui, mais le rongeait aussi à petit feu : sa mère.

Il resta le front collé contre la vitre. Fred lui tapota le dos pour l’inviter à descendre mais il ne bougea pas. Il finit par voir des clés s’agiter devant lui et il retira ses écouteurs, sortant de sa bulle. Il les attrapa avec nonchalance, n’oubliant pas de regarder sur la banquette arrière. Sa maman dormait paisiblement, la tête appuyée sur son foulard en guise d’oreiller. Il eut un tendre sourire à son égard. Cet endroit lui plairait. Il porta enfin son attention sur son ami et vit qu’il avait encore deux jeux de clés dans ses mains. Ce dernier lui en tendit le double et garda le troisième.

- Tu vas passer ? s’excita Vael.
- Bien sûr que je vais passer. Aussi souvent que possible, lui fit Fred en passant sa main dans sa chevelure bouclée avec douceur et affection. Je tiens à toi. Tiens, c’est le numéro de l’hôpital de la ville si jamais... Et bien sûr le poste.
- Merci, fit Vael en attrapant lentement le papier avec les indications.[/color]
- Appelle si besoin. Je suis pas toujours dispo’, mais tu sais que je te rappellerais s’il le faut.

Vael soupira et sortit de la voiture. Il aida sa mère à sortir et dégagea le coffre de leurs derniers bagage. Devant la porte de l’immeuble, il y avait déjà leurs meubles et quelques cartons entreposés. Des hommes s’activaient pour les monter au Rez-de-Chaussée. Il sortit un papier froissé devant la porte et tapa le digicode. Alors que sa mère pénétrait dans le hall de l’immeuble, en poussant des petits cris d’extase devant la beauté et le luxe de ce nouveau chez-soi, Vael jeta un dernier regard à Fred. Ce dernier leva son pouce en l’air et lui envoya un baiser. La silhouette de Vael, qu’il connaissait mieux de dos que de face le quitta encore une fois, ses épaules le trainant vers le sol.

Il lui fallut à peine une semaine pour mettre la première fois les pieds dans le poste de police et être bien connu des autorités. C’était souvent pour des petits délits, mais surtout parce qu’il perturbait la douce vie des habitants de Storybrooke.

Il y eut un jour très particulier. Il fut témoin d’une chose si atroce, qu’il lui était incapable de l’accepter. Non, ça jamais ! Il était allé gentiment profiter d’Halloween, sans avoir la pression des humeurs imprévisible de sa mère sur la conscience. Il s’était rendu à une fête. Il en avait entendu parlé et il s’était dis, pourquoi pas. Il avait peu d’amis. C’était une bonne occasion de s’en faire et de «s’intégrer», comme lui avait gentiment conseiller Fred. Quelle merveilleuse idée ! Il n’était pas du genre à s’attacher, ni même apprécier d’être entouré, malgré sa sociabilité. Son esprit tentait simplement d’aller un peu de l’avant. Il commençait à vieillir, et il savait au plus profond de son être que l’immobilité et le fond du puit n’était pas une solution.

Il y avait une très bonne ambiance. C’était sympathique, les gens étaient déguisées et festif. Tout était très sympa oui... Enfin, jusqu’à ce que tout paressent tiré de son imagination. Quand l’un d’eux devint un monstre marin, détruisant en partie la maison, il pensait simplement que c’était l’effet des drogues. Mais lesquelles ? Puis, les bouts de parpaings et de bois faisaient un peu vrai, le bon poids sur son pied quand il tenta de les repousser. Sa gorge se serra de nouveau, la panique qui le tétanisait. Il resta un court moment tremblant et choqué. Cela lui parut être une éternité. Il était coincé là, contre un mur, son souffle qui lui manquait, une envie de vomir mais qui ne venait jamais. Coi, il finit par fuir et partir en courant. Une fois chez lui, après avoir sondé toutes les personnes qu’il croisait dans la rue, sursautant face à des costumes qui n’en étaient peut-être pas, c’est sans peur qu’il prit trois gouttes de morphine pures.

Le lendemain, il devait voir un de ses rares amis Finnegan. Enfin, «ami» est un bien grand mot, même encore maintenant pour lui. Il ne l’avouera pas, se disant qu’il est simplement quelqu’un qui l’aide à passer le temps dans cette ville, si loin des salles quartiers des grandes métropoles. Il lui raconta sa mésaventure, mais le manque de surprise de son ami l’effraya, mais surtout le décevait. Son camarade de Storybrooke, finit par lui confier à peu près tout. Cette ville était la prison du monde des contes. Des contes ? Vraiment ? Il ne dit pas un mot, continuant d’écouter ce jeune homme se livrer et avouer qu’il faisait parti de ces personnes maudites, sortant d’un monde imaginaire et merveilleux. De ces putain d’histoires que sa mère lui lisait le soir, étant jeune. Plus il continuait, plus ses dents se serraient à en grincer. Les larmes ne venaient pas, mais ses yeux étaient comme injecté de sang. Il ne pouvait en entendre plus. Qui étaient-ils ? Fred l’avait envoyé dans une ville de fou ? C’était peut-être sa place. Mais il ne pouvait y croire. Les contes de fées n’existaient pas, c’était leur but ! Ils étaient là, pour nous faire rêver, oublier la misère.

Un long silence traina ou Finnegan jaugeait ce nouvel arrivant, un peu étrange. Il l’interpella et le bouclé explosa.

- Casse toi d’ici ! Disparait toi et tes conneries ! Que je ne te vois plus ! Espèce de malade mental !

Il l’avait attrapé par le col et le sortit de chez lui sans attendre son du. Il ne quitta pas l’appartement pendant trois jours, restant auprès de sa mère. Il ne tint pas. Il n’avait jamais autant pleuré. Il avait tant envie de joindre Fred et de lui en parler, mais il ne le croirait pas. Il le penserait fou comme sa mère. Il rappela Finnegan en s’excusant. Il s’était rendu chez ce dernier, un peu penaud. Quand le châtain lui ouvrit la porte avec méfiance, il lui offrit un sourire si désolé et tellement pas à l’aise. On pouvait sentir à son rictus qui lui tirait sur le coin de la bouche, qu’il ne savait pas quoi faire, ni penser. Il voulait une preuve de ce qu’il racontait et Finnegan lui montra sa force hors-norme. Après depuis ce jour, on ne devait plus en parler. Jamais. Les contes étaient un sujet tabou, interdit même. Oh, oui... Il développa une haine contre ces personnes. Il ne voulait pas les voir, ni même les côtoyer et si certains avaient le malheur d’être connu, il ne ferait pas dans la dentelle avec eux : les chamailler, les malmener, les insulter, les provoquer, ... Ils n’étaient que victime de toute la haine qu’il retenait depuis tant d’année.



Dernière édition par Vael Moreau le Mer 13 Nov - 12:18, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Icon_minitimeMar 12 Nov - 4:10

Bienvenue encore !

Super choix d'avatar et de citation ! Hâte de voir ce que la fiche va donner !

Si tu as des questions, embêtes ton frère, et je rappelle au passage que tu as 1 semaine pour terminer la fiche à moins d'un délai !

Bonne rédaction ♥ !
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MessageSujet: Re: Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Icon_minitimeMar 12 Nov - 6:14

Oh ouais, Robert Sheehan ! Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder 2130511271
Bienvenue ici et bon courage pour ta fiche. (:
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MessageSujet: Re: Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Icon_minitimeMar 12 Nov - 9:04

bienvenue.
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MessageSujet: Re: Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Icon_minitimeMar 12 Nov - 9:27

Robert est un super choix d'avatar I love you 
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche Wink
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MessageSujet: Re: Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Icon_minitimeMar 12 Nov - 14:20

Re-Bienvenue et bonne chance pour ta fiche ^^
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MessageSujet: Re: Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Icon_minitimeMar 12 Nov - 16:29

Rebienvenue parmi nous !

Bon courage pour ta fiche !

J'ai hâte de voir ce nouveau perso ! Wink
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MessageSujet: Re: Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Icon_minitimeMar 12 Nov - 17:00

Rebienvenue o/
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MessageSujet: Re: Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Icon_minitimeMar 12 Nov - 17:24

Ooooh un touriste *o* Re-Bienvenue, j'ai hate d'en savoir plus à ton sujet o/
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MessageSujet: Re: Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Icon_minitimeMer 13 Nov - 2:56

Merci pour tout ces messages de Re-Bienvenue ^^ Ca fait supra plaisir <3
Sinon, j'ai fini Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder 2130511271
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MessageSujet: Re: Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Icon_minitimeMer 13 Nov - 14:52

Re-bienvenue parmi nous !
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MessageSujet: Re: Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Icon_minitimeMer 13 Nov - 16:28

Merciiii ^^ C'est avec plus de joie que je reviens croyez moi What a Face J'ai hâte de jouer
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MessageSujet: Re: Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Vael Moreau - "On déteste les contes de fées des autres." F. Beigbeder Icon_minitimeMer 13 Nov - 22:22

congratulation


Très agréable à lire, super personnage que tu nous refais là ! Validé et bon rp !

Voici un petit guide sur HEA qui regroupe les adresses importantes, si tu cherches quelque chose, normalement, c'est dessus !
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