Pour vos beaux yeux, voici l'histoire de Jasmine, la princesse du royaume d'Agrabah. Vous pensiez la connaitre, savoir réellement qui est donc cette princesse au tempérament de feu, comme vous faites fausse route.Née il y a vingt et un an dans ce pays au coeur de l'Arabie, je suis la fille unique du Sultan. Ni frère, ni soeur, seulement moi. Je serai assez malhonnête si j'osais dire que j'étais malheureuse de cette situation. Comme ça je n'avais pas à partager l'amour de mon père et ça ce n'était pas négligeable, c'est très certainement égoïste, mais je préférais vivre seule avec mon père, enfin seule est un bien grand mot. Petite, j'étais de ces enfants très curieux, qui cherche à avoir une réponse à tout ce qui n'était pas rationnel. Évidemment je n'ai jamais eu d'amis, les seules personnes que je côtoyais étaient les gens qui travaillaient au palais et qui servaient mon père, aucun enfant, aucun adolescent, juste des vieilles dames obligés d'être là.

Malgré son statut de Sultan, mon père était un homme doux, gentil, trop gentil, calme, très drôle et surtout aimant, il aurait tout fait pour son peuple et surtout pour moi, sa fille unique. J'aimais mon père plus que de raison, mais parfois il était tellement naïf et manipulable que ça me brisait de le voir s'entourer des mauvaises personnes. Ma mère, d'aussi loin que je puisse me souvenir, je ne l'ai jamais connue, elle est décédée en me mettant au monde, c'est ce que mon père m'a dit lorsque j'étais jeune, du coup je n'ai jamais cherché plus loin que ça.
C'est donc enfermé dans un palais que j'ai grandi et que les serviteurs de mon père on su parfaire mon éducation. Le problème dans toute cette histoire c'est que j'avais envie d'autre chose, d'aventure, de découvrir le monde. Et surtout de sortir de cet endroit qui m'étouffait. L'année de mes quinze ans, quelques jours juste avant mes seize ans tout s’accéléra, alors que je ne m'y attendais pas le moins du monde mon père m'annonça la pire nouvelle qui pouvait me tomber dessus. Je devais me marier, épouser un homme que je n'aimais pas, juste parce que la loi le décidait pour moi. Mais, n'avait-il pas compris que je n'en pouvais plus de vivre sous la coupe d'une loi qui décidait pour moi, qui me dictait mes moindres faits et gestes ?

En même temps, si je n'avais pas eu cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, jamais je n'aurais pris la poudre d'escampette pour vivre autre chose qu'enfermée dans un palais et surtout jamais je ne l'aurais rencontré lui. Aladdin. Dire que notre première rencontre n'était pas de tout repos serait un doux euphémisme, il m'a simplement sauvé la vie sur ce marché. C'est qu'ils ne sont pas commode les vendeurs, mais comment pouvais-je le savoir, j'étais habituée à tout avoir, à ce qu'on me serve, alors en m'échappant du palais, prendre de l'argent n'avait pas réellement effleuré mon esprit. Il aurait pu me laisser me débrouiller et se délecter de ce qui m'arrivait, après tout nous ne nous connaissions pas et mon père m'avait toujours dit à quel point le monde extérieur pouvait être effrayant. C'est à ce moment-là que je l'avais le plus cru. Me faire passer pour sa soeur folle était sans aucun doute une idée de génie. Surement un stratagème qu'il avait déjà utilisé ou alors c'était un très bon acteur.

Oui, je suis tombée amoureuse de ce voleur aux manières très intéressantes. Je ne voulais pas lui révéler ma véritable identité, mais malheureusement je n'ai pas eu le choix. Alors que les gardes du palais allaient l'attraper, je n'ai pas eu le choix, je ne voulais pas le voir en prison. Je n'étais pas encore à la tête de ce palais et ce n'était autre que cet infâme Jafar qui avait manigancé tout ça. Un monstre voilà tout ce qu'il était. Me faire croire qu'il avait exécuté le seul homme dont j'étais tombée amoureuse n'était pas horriblement cruel ? Même si je savais que je ne pourrais jamais vivre de véritable histoires d'amour au grand jour avec Aladdin, j'avais tout de même tenté ma chance auprès de mon père, mais au lieu de ça il me proposa de me marier avec Jafar, le dégout et la crainte s'emparaient de moi. Je ne le voulais pas, même si lui le souhaitait de toute évidence. Je ne voulais qu'une seule personne, même si celui-ci n'était pas un prince.

Quelques jours après cet incident, un nouveau prince ce présenta au palais, un de plus, je n'étais plus à les compter. Bien que celui là arriva en fanfare. Il fit une entrée très remarqué dans nos vie, encore un arrogant faisant étalage de son argent. Je n'en pouvais plus, pourquoi je ne pouvait simplement pas vivre une vie simple, ma vie ? Mais qui aurait pu prévoir que ce fameux prince n'était autre que l'homme qui avait volé mon coeur ?

Seulement chaque histoire à son grand méchant et dans la notre ce n'était autre que Jafar, cet arriviste, prêt à tout pour monter au sommet et voler le trône de mon pauvre père. Allant jusqu'à ensorceler mon pauvre père, durant tout ce temps, j'aurais dû me rendre compte qu'il n'était plus lui-même, mais trop obsédée par mon envie d'aventure je n'avais rien remarqué. Heureusement Aladdin et son nouvel ami le génie m'avaient aidés à nous sortir de cette mauvaise passe. Forçant Jafar a quitter le palais d'une manière des plus original. L'enfermer dans la lampe du génie, cette fois c'était à nous d'être cruels.
Une fois mon père revenu à la raison, il prit la sage décision de changer cette fichu loi m'obligeant à épouser un homme de haut rang, c'était terminé, je pouvais enfin me marier avec l'homme j'aimais, c'était enfin ça ma fin heureuse, du moins jusqu'à la malédiction...

Nous allons donc parler de ma vie à Storybrooke, la vie actuelle. Enfaite je suis née ici. Je n'ai jamais quitté cette ville et c'est un véritable drame pour moi, car je ne rêve que d'une chose, d'aventure, de voyage. Mais, mon père ne me laisserait jamais faire, jamais il ne me laissera partir. Alors, en attendant je vis ici, dans cette petite ville où tout le monde connait tout le monde. Ma mère elle, elle est partie lorsque j'avais quelques mois, elle voulait vivre sa vie, soit disant elle était trop jeune et surtout pas prête à avoir un enfant, alors j'ai grandi sans modèle féminin autour de moi, je pense malgré tout m'en être pas trop mal sorti. Mon père lui est un homme assez influant, très strict, il ne supporte pas de ne pas savoir où je me trouve, toujours sur mes talons, je crois bien qu'il connait mon emploi du temps par coeur, comme c'est frustrant. Il ne me laisse aucun crédit, bien sûr ça m'étouffe et me rend folle, mais dans un sens je le comprends, il a surement peur que je parte moi aussi, que je l'abandonne comme ma mère la fait quelques années plus tôt ? Mais, il se trompe, jamais je ne pourrais lui faire une chose pareille. Il m'a élevé dans une certaine optique, m'éduquant le fait que les gens ne sont rien, que nous vallons mieux qu'eux, j'ai évoluée dans ce sens-là, méprisant les autres, avec cette froideur propre à notre famille, mais au fond de moi, je savais que je ne devais pas agir ainsi, que je valais mieux que ça et surtout que ce n'était pas moi, pourtant je n'arrivais pas à m'en empêcher, c'est surement pour ça que je n'ai jamais eu vraiment d'amis, les gens me craignaient plus qu'ils ne m'appréciaient. Je ne savais pas si ça me faisait mal ou pas, au final j'avais appris à vivre comme ça. Et puis il y a ce garçon, Ali, qui s'est fait un plaisir de me rappeler que je n'étais qu'une petite peste sans coeur, ce que je pouvais le détester, la plupart du temps, parce que l'autre partie, je ressentais cette incroyable attraction qui faisait que je le voulais, qu'il m'était destiné. Une sensation très étrange. Quelle ne fut pas ma réaction lorsque la malédiction fut levée. Le réveil fut dur, encore plus moi, tout compte fait je n'étais pas cette fille là et j'allais me faire un devoir de le prouver à tout le monde.