Comme toutes les autres fées, Terence a vu le jour à la vallée des Fées. Endroit magnifique où la magie et la nature ne font qu'un. La première fois qu'il avait ouvert ses yeux bleus, c'était la beauté du lieu où avait lieu les naissances de fées qui l'avaient ébloui. La reine Clarion, étant la reine depuis peu, était venue l'accueillir comme elle l'avait fait pour des semblables plus âgés et comme elle le fera parce que celle qui allait arriver après lui. Viens ensuite le moment où il choisit son talent ou plus tôt, son talent le choisissait. C'était alors qu'il se voyait décerner à une des tâches les plus importantes de la vallée des Fées : S'occuper de la poussière des fées. Il aimait son talent, il se sentait important parce qu'en quelque sorte, il l'était. Bien sûre il n'était pas le seul à s'occuper de la poussière vu qu'ils étaient six, six hommes fées pour être plus précis. Mais à eux six, ils avaient un des rôles les plus importants. Après avoir récolté la poussière, ils devaient distribuer au moins une tasse de poussière chaque jour à chaque fées de la vallée afin qu'elles puissent voler et faire de la magie. Sans eux, la vallée ne pourrait pas fonctionner correctement. Malgré sa tâche importante, Terence était un être magique gentil et attentionné avec une grande sagesse. Il compte beaucoup d'amis dans les différents talents parce qu'il est très sympathique.

Sa vie lui convenait parfaitement quand une certaine petite fée blonde nommée Clochette arrivait à la vallée. C'était lui qui déposait la poussière sur la graine de fleur qu'elle était encore pour finalement voir sa petite tête blonde surement parmi les premiers. Il ne savait pas que cette nouvelle fée allait devenir importante pour la suite de sa vie. Il n'oublierait surement jamais le saccage qu'elle avait causé alors que le printemps approchait. Il avait certes en colère mais, après tout, elle avait failli retarder le printemps et ce n'était pas une chose qu'il devait se produire pour le bien de toutes les fées. Mais il l'avait pardonnée quand il l'avait vu réparer tout ce qu'elle avait brisé en améliorant certaines choses même. Terence n'était pas idiot, il comprenait dès que le printemps pourrait arriver à temps que Clochette serait un peu plus particulière pour lui. Rien qu'à voir l'air qu'il avait en lui souhaitant bonne chance dans l'autre monde alors qu'elle ne pouvait plus l'entendre. C'était bizarre pour lui de craquer sur une fée mais bon, il avait un coeur après tout. Restait à voir si elle le voyait vraiment à présent ...

Ce qu'il pensait se confirmait tandis qu'il passait plus de moments avec elle. Dire que c'était de l'amour n'était pas totalement vrai mais, il avait un faible pour elle, c'était certain. Tout le monde pouvait le voir en dehors d'elle et ce n'était pas plus mal à son avis. Bien sûr ses aventures avec Clochette ne cessaient pas d'augmenter. Sans parler du fait qu'il était le seul à avoir le courage de parler à Clochette quand elle était en colère. Étant donné qu'être confrontée à cette fée en colère pouvait être quelque chose de dangereux mais, il n'avait pas peur de cela. Certes il n'appréciait pas se disputer avec elle mais, il était le seul qui savait vraiment la ramener sur terre quand on avait besoin d'elle. En tout cas, il ne pouvait pas s'ennuyer avec elle. C'était sa meilleure amie malgré son béguin que les autres gardiens de la poussière ne cessaient pas de le taquiner avec cela. Il rigolait assez bien à cela parce qu'il savait que le prendre d'une autre façon ne lui servirait à rien. Clochette ne voyait rien donc autant ne pas se prendre la tête avec cela. Ce n'était surement pas la bonne personne pour lui ... Mais bon, parlons de ses aventures avec Clochette qui n'étaient pas de tout repos.

Il y avait eu le sceptre de lune qu'on avait confié à Clochette pour qu'elle le garde jusqu'à la réjouissance de l'automne afin d'avoir une poussière des fées bien plus puissantes que celle qu'ils avaient habituellement. C'était un grand moment pour toutes les fées. Pourtant, l’événement semblait mal débuter quand Clochette brisait le spectre. Ne sachant pas que Clochette ait besoin de plus de poussières pour aller le réparer, il n'avait pas pu lui donner. Il ne pouvait pas briser les règles seulement pour elle après tout malgré qu'il le regrettait un peu la fois qu'elle était partie en colère. La voir en colère ne lui faisait pas beaucoup de choses, ce n'était pas la première fois qu'elle l'était à cause de lui. Puis en réfléchissant, Terence se disait que c'était bizarre que Clochette lui demande une portion supplémentaire. Elle n'était pas trop le genre de fées qui en réclamait seulement pour faire des choses qu'elles ne pouvaient pas en général. Presque inquiet, Terence décidait de partir à sa recherche quand il voit qu'elle n'est pas chez elle. Il la retrouvait sur l'île perdue, au nord de leur île. Là-bas, il l'aide à réparer le sceptre après avoir affronté des rats, depuis ce jour il en a peur. Il aidait alors Clochette à ouvrir la voie de l'Arbre des fées pour la réjouissance.

Après cette aventure, Clochette et Terence s'étaient encore plus liés si c'était possible. Certes ils restaient uniquement meilleurs amis mais c'était parce que Clochette refusait d'ouvrir les yeux. Elle était tellement obnubilée par le monde des humains que cela peinait presque Terence. Ce dernier ne la comprenait pas vraiment. Les humains, les fées ne devaient pas les approcher. Ils étaient dangereux, ils faisaient du mal aussi à des êtres comme eux. Il ne la comprenait pas vraiment, ne sentait pas le besoin de les connaitre plus. Enfin, il se disait que c'était une phase et qu'elle ne finirait pas s'habituer à sa vie parmi les fées. Terence ne cessait d'essayer de l'impressionner en faisant diverses choses comme tester Prilla pour voir si elle pouvait être une fée ayant le même talent que lui alors que tout le monde pensait qu'elle n'avait aucun talent. Au début c'était seulement pour impressionner Clochette puis après, il s'était vraiment occupé de Prilla. Dommage qu'elle éternuait, contrairement à lui et les autres fées avec comme talent la poussière des fées, parce qu'il n'était vraiment pas possible qu'une fée qui éternue s'occupe de la poussière. C'était beaucoup trop précieux pour risquer d'en perdre à cause d'une réaction uniquement physique. Avec l'aide des autres parce que seul cela aurait plus difficile, il réussissait à faire que Prilla une fée avec un don transitoire pour ne pas qu'elle se sente seule. Pourtant, ce n'était pas Clochette qu'il impressionnait parce que celle-ci n'était pas là pour le voir.

Un peu après cela, Terence devait partir durant deux jours afin de pouvoir fournir la poussière des fées aux autres camps de fées. Ce n'était pas la première fois qu'il le faisait mais, ce n'était pas toujours lui qui le faisait, les autres gardiens le faisaient aussi. Pourtant; là c'était à son tour. Il avait dit au revoir à Clochette sans savoir que c'était. Et dès qu'il revenait de sa mission réalisée à la perfection, Terence comprenait rapidement que Clochette n'était plus là. Elle avait disparue pendant plusieurs jours et personne ne savait où elle était. Terence avait alors entreprit de la rechercher sans succès. Finalement, ne pouvant se résoudre à passer plus de temps à la rechercher qu'à être à sa place, être un gardien donc. Malgré qu'il ne parte plus à la recherche de Clochette, une partie de sa tête lui disait qu'il allait bien un jour la revoir. Mais c'était plus son côté meilleur ami qui le lui disait. L'attirance qu'il ressentait pour Clochette s'estompait pendant que le temps s'écoule. Un petit temps était passé depuis la disparition de Clochette quand Terence, en mission, tombait sur la fée bleue. C'était rare de la voir surtout pour une des fées du Pays Imaginaire. La fée lui fit par de la nouvelle sur la malédiction pour qu'il ait prévenir les siens qu'une malédiction allait tomber dans peu de temps. Terence était presque arrivé chez lui quand la malédiction commençait à le toucher. Il volait vite mais, pas assez quand même. Il s'était sentit faible tant que ses pieds étaient prit par le nuage sombre tandis qu'il avait comme l'impression on lui arrachait les ailes. Alors qu'il atteignait la plage, le reste de son corps fut engloutit ...

Storybrooke … Ou le lieu où la vie qu’il n’aurait pas du avoir. Cette vie qui lui a fait comprendre qu’il méritait plus que de surveiller la poussière des fées et de la distribuer. Cette même vie qui lui a fait comprendre que même tous les êtres qui étaient des fées pouvaient apprendre à vivre comme des humains … Cette vie qui n’était pas vraiment une vie mais une malédiction … Vous voulez en savoir plus ? D’accord. Comme dans sa vie précédente, il a grandit sans parents en étant né à Storybrooke, il n’a jamais connu un autre endroit que cette ville. Il avait toujours pensé que son père était mort quand sa mère était enceinte de moi et que l’accouchement fut le seul moment qu’il a partagé avec sa mère. Dès qu’elle avait pu quitter l’hôpital, elle s’était dirigée vers l’orphelinat. Elle ne pouvait pas élever un enfant toute seule et son fils aurait plus de chances sans elle à ses côtés. Donc elle l’avait abandonné devant l’orphelinat en le serrant une dernière fois contre elle et lui murmurant doucement à l’oreille qu’elle l’aimait. Avant de partir, elle déposait sur son fils un bracelet où elle avait forgé le prénom de son fils. Elle voulait qu’il garde son prénom, le prénom qu’elle avait choisit avec son fiancé. Après avoir frappé à la porte assez fort, la jeune mère partait en regardant une dernière fois son fils … Son petit Terence.

Il n’avait pas fallu longtemps pour que Terence passe de maison d’accueil en maison d’accueil avant de revenir vivre à l’orphelinat vers ses douze-treize ans. Il devenait trop grand et c’était peut-être mieux qu’il reste à l’orphelinat de Storybrooke. De toute manière, c’était ce qu’il préférait. Il n’aimait pas vivre dans des familles où il ne se sentait pas comme chez lui. Terence avait apprit à se faire à l’idée de n’avoir aucun parent en vie depuis longtemps. Enfin, il n’était pas certain qu’ils étaient morts mais rien ne pouvait contredire cette idée donc il faisait comme n’importe quel autre enfant à l’orphelinat, attendre d’être assez âgé pour pouvoir avoir sa propre vie. Avoir une nouvelle famille où un enfant se sentait à sa place et aimé était en quelque sorte une nouvelle vie. Terence n’était pas prêt à accepter d’avoir des parents dans sa vie. Il n’y arrivait pas, il n’acceptait pas d’avoir des personnes plus âgées que lui qui faisaient soi-disant attention à lui et aux autres enfants. Pourtant personne ne savait qu’il pensait cela et il ne ferait pas en sorte que cela se sache. Il était heureux d’avoir atteint un âge où les parents potentiels devenaient rares comme cela, il pouvait rester avec les autres enfants comme lui. Encore sept-huit ans puis il serait majeur donc il quitterait l’orphelinat pour avoir sa propre vie.

Seize ans … Terence avait seize ans quand il voyait sa vie changer alors que rien ne l’avait prévenu … A son âge, les pensionnaires de l’orphelinat avait droit d’aller en ville tous seuls alors qu’ils n’avaient jamais pu le faire. Terence avait vu cet âge béni arriver plus ou moins vite. Plus que deux petites années puis il pourrait quitter son dortoir et avoir son propre chez soi. Mais d’abord, il avait du trouvé un travail. Il l’avait trouvé comme gardien de musée en tant qu’étudiant parce qu’il y venait dès qu’il avait fini les cours. Cela ne payait pas des masses mais c’était assez pour le jeune homme qu’il était alors. Sa vie se chamboula du tout au tout la première fois qu’il était rentré dans la boutique de musique. C’était plus de la curiosité que quoi que ce soit qui l’avait poussé à rentrer. La première chose qu’il remarquait en rentrant aurait du être les étales mais c’était l’homme derrière le comptoir. Il avait comprit qu’il craquait pour les hommes depuis pas très longtemps mais celui-ci l’obnubilait presque. Heureusement pour lui, la boutique était toute aussi intéressante alors il observait tout ce qu’il s’y trouvait avec curiosité. Terence était un peu surprit en l’entendant lui demander s’il voulait de l’aide et dès qu’il l’avait regardé dans les yeux, il comprenait que sa vie allait changer et il n’avait pas tord … Pourtant jamais il n’avait regretté d’avoir franchit la porte. Cet homme l’avait chamboulé tellement qu’il avait apprit à l’aimer et c’était réciproque. Leur histoire ensemble n’était pas la plus belle mais elle leur convenait parfaitement et c’était ce qu’il fallait. Certes Terence avait du mentir pour goûter à ce bonheur mais non, jamais il n’avait rien regretté. Ils s’aimaient après tout. Pourtant les choses allaient changer à la fin de la malédiction ...

Le cœur de Terence s’était arrêté de battre durant les quelques secondes qui avaient suivies la fin de la malédiction … Ce n’était pas possible. Non, cela ne pouvait pas l’être. Terence venait comme presque tous les jours à la même heure voir Fear et il avait à peine eu le temps de passer le chambranle de la porte que la malédiction se soulevait. Son cœur s’était arrêté de battre quand son regard croisait celui de son homme. Enfin son homme … Celui de cette vie de mensonge et de faux-semblants. Terence n’avait pas réussi à supporter à regarder longtemps l’autre homme tandis que tous ses souvenirs de fée mâle lui revenaient en tête. Et aussi ce qu’on lui disait sur les humains. Pauvre petite créature ayant peur de l’être qu’il aimait le plus quelques secondes encore. Terence avait été assez rapide pour fuir tout ce que cette vie de mensonge lui avait donné sans se retourner même quand il avait entendu l’homme l’appeler comme paniqué. Depuis ce jour, Terence ne savait plus qui il était. Il était deux fois Terence mais des Terence si différent que les associer qu’il ne pouvait pas le faire. Il était tiraillé par sa nature féerique tout autant que par sa nature humaine. Un jour il trouvera ce qui est le mieux pour lui mais pour l’instant, Terence était juste perdu entre trop de sentiments pour un ancien être féerique …