Happy Ever After
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everything has changed + delilah

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D. Lizzie Liddle
D. Lizzie Liddle

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ժ Sous d'or : 192
ժ Âge : vingt ans
ժ Profession : aucune, en même temps c'est difficile de travailler ou d'étudier alors qu'on est coincé dans un asile
ժ Conte : alice au pays des merveilles
ժ Qui es-tu en réalité ? : alice

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MessageSujet: everything has changed + delilah everything has changed + delilah Icon_minitimeMar 27 Aoû - 18:44


everything has changed
delilah & lizzie

  Une journée comme les autres à l'hôpital. C'est-à-dire une journée plus qu'ennuyante. Les médecins m'avaient forcé à aller dans la salle où tous les patients de l'asile se réunissaient pour se divertir. Oui, forcé. Enfin pas vraiment en fait, mais on va dire qu'on m'avait laissé le choix entre : passer ma journée dans cette ou alors passer la journée dans ma chambre et être complètement abrutie par des médicaments. Autant dire que j'avais facilement accepté leur première proposition. Et là, je me retrouve coincée dans cette pièce, avec aucun moyen de m'échapper. Il y avait plein d'infirmiers qui s'occupaient des autres malades, alors forcément si je tentais de m'échapper, il y en aurait bien qui m'attraperai avant que je puisse m'enfuir. Je m'étais installée à une table seule, près d'une fenêtre. Je passais le plus clair de mon temps à regarder l'extérieur. A regarder les personnes dehors qui se baladaient tranquillement. Ils ne pouvaient s'imaginer la chance qu'ils avaient. Ils étaient libre d'aller où ils voulaient, alors que moi j'étais libre d'aller où je voulais ... dans cette pièce seulement. Plusieurs fois, j'ai pensé m'échapper par la fenêtre, mais j'ai vite écarte cette solution. Déjà parce qu'il y avait déjà une certaine hauteur entre la fenêtre et le sol. Et ensuite, c'est que je n'avais pas envie qu'on ajoute le fait que je sois potentiellement suicidaire dans mon dossier. C'est déjà marqué schizophrène dessus et ça me suffit largement.

Il devait être à peu près quatorze heure lorsque j'ai décidé de mettre en oeuvre mon plan pour pouvoir m'échapper. Oui, j'avais un plan - en même temps, vu le temps que j'ai passé devant cette fenêtre, j'avais eu le temps de réfléchir à comment sortir d'ici. On nous avait donné nos médicaments il y a quelques temps et leurs effets devait bientôt faire effet. Oui, devait parce que je ne les avais pas vraiment pris. En même temps à quoi ça sert de prendre des médicaments, alors que je ne suis pas malade ? Enfin bref, j'étais encore à ma table, mais cette fois-ci, j'étais à moitié allongé et endormie. Oui, parce qu'on me donnait des sortes de sédatifs. Bref, lorsque les infirmiers verront que je me suis endormie, ils m'enverront dans ma chambre et ne seront pas obligés de me surveiller puisqu'ils penseront que je serais endormie. Et c'est à ce moment-là que je pourrais m'enfuir. Un plan absolument parfait. En tout cas dans ma tête c'était absolument parfait. Au bout d'un certain temps, je sentais quelqu'un arriver vers moi, me bousculant légèrement pour voir si j'étais légèrement endormie. Et au bout d'une minute, je sentais qu'on me prenait dans les bras - tel un prince charmant qui venait secourir sa princesse, sauf que ce n'était pas du tout ça. Et comme je l'avais imaginé, il m'a ramené dans ma chambre, me déposant sur le lit. J'avais attendu quelques instant avant de me 'réveiller'. Il n'y avait aucun médecin ou infirmier devant ma chambre. La voie était donc libre. Rapidement, je faisais en sorte  qu'on puisse croire que j'étais encore dans mon lit avant de m'enfuir par le conduit d'aération. Oui, s'enfuir de l'hôpital c'est du sport.

Je suis atterrie dans un couloir désert, lorsque je suis sortie du conduit. Tant mieux, comme ça je n'aurais pas besoin de stressée, de peur de me faire attraper. Maintenant il fallait que je trouve une fenêtre où je pouvais avoir un accès direct à l'escalier de secours. Chose que j'ai trouvé assez facilement au bout de quelques minutes. Ce qui était moins facile par contre, c'était d'ouvrir la fenêtre. Elle était comme bloqué. Et pour que ça soit un peu plus drôle, j'entendais des bruits de pas qui se rapprochait. Apparemment ce n'était pas un couloir si désert que ça. J'avais quand même réussi à l'ouvrir et j'étais sortie et avais descendu les escaliers aussi rapidement que l'éclair pour éviter de me faire attraper. Je crois même que je suis partie tellement rapidement que j'avais oublié de fermer la fenêtre derrière moi. De toute façon, le plus important à retenir maintenant, c'est que je sois enfin sortie de ce maudit hôpital ! J'étais enfin libre ! Je commençais à marcher pour sortir de l'impasse – oui parce que j'avais atterrie dans une impasse – pour pouvoir me promener librement à Storybrooke. Enfin c'est ce que je croyais. En sortant de la ruelle, je m'étais rapidement tourné vers l'entrée pour voir s'il y avait des médecins qui pourrait avoir remarqué ma disparition et serait partie à ma rechercher, ce qui ne fût pas le cas. Enfin, c'était légèrement stupide d'ailleurs, puisqu'en faisant ça on aurait pu me remarquer. Et c'est à ce moment-là que j'avais bousculé quelqu'un. Il faut dire aussi que je marchais légèrement à reculons, donc difficile à voir si une personne arrivait. « Oh désolé je ne vous avez pas … » Vu. Oui, le reste de la phrase paraissait logique. Mais ce n'était pas parce ma phrase paraissait complètement stupide que je me suis arrêtée de parler, mais parce que je reconnaissait la personne que j'avais bousculé. « Lily …. »


Dernière édition par D. Lizzie Liddle le Sam 31 Aoû - 17:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: everything has changed + delilah everything has changed + delilah Icon_minitimeMar 27 Aoû - 22:40



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Une journée très calme dans le Maine. Les rues de Storybrooke sont paisibles. Croyez-moi, c’est une petite bourgade mais je peux vous assurer qu’elle est du genre « vivante » au quotidien. Pas étonnant quand on sait qu’elle est habitée par des personnages de contes ceci-dit. Journée paisible je disais donc. Peut-être que les gens ne sortent pas autant que d’habitude parce que de menaçant nuages se massent à l’horizon, présageant une averse dans peu de temps ? Sans doute. Faut croire que ces choses là craignent la pluie. Une après-midi paisible donc. Il doit être près de quatre heures. Delilah est sortie parce que rester enfermée chez elle finissait par lui paraître d’un ennui mortel. Contrairement à la plupart des gens elle aime regarder la pluie tomber. De toute manière c’était ça ou devenir folle à force de tourner en rond entre les quatre murs de la maison. En parlant de folie ! Elle marchait sans but quand ses pas ont fini par la mener aux abords de l’hôpital. Mais oui vous savez, cet endroit ou on soigne les grands et les petits bobos ! Et bien figurez-vous que l’hôpital de Storybrooke est doté d’une aile « psychiatrie ». Le nombre de patients est indéterminable vu la taille réduite de la ville mais si cet endroit existe c’est qu’il doit bien y avoir une raison. Toujours est-il que Delilah s’arrête un instant de marcher pour darder ses yeux sur l’imposant bâtiment. Elle aperçoit par les fenêtres deux trois personnes allongées sur des lits et reliées à de multiples câbles. On dirait bien qu’il y a effectivement des gens malades à Storybrooke et que cet endroit a une utilité ! Perdue dans ses réflexions elle ne prête aucune attention à l’allée qui lui fait face d’où déboule une fille qui…lui rentre dedans.  
« Oh désolé je ne vous avais pas … » Elle ne la regarde pas, ne réalisant pas vraiment qu’elle vient d’être percutée. Ses yeux continuent de papillonner le long des carreaux de l’hôpital, elle est comme fascinée. Ce qui n’a aucun intérêt, soyons d’accord. « Lily …. » Qu…Quoi ? Son cœur ratte un battement et elle retient son souffle pendant quelques secondes. Elle peut presque compter sur les doigts de sa main les personnes qui la connaissent entant que Lily la Tigresse ici à Storybrooke. Pour autant elle n’arrive pas à remettre cette voix sur un visage, n’ayant aucune habitude de l’entendre. Il faut croire que ladite personne ne vient pas acheter son pain et ses croissants toutes les semaines. Delilah daigne enfin regarder la trouble-fête et abaisse lentement son regard. Un hoquet de surprise se coince dans sa gorge. Elle murmure comme pour elle-même. « Ce n’est pas possible. » Elle secoue la tête, complètement choquée et incrédule. « Alice… » Voilà des années qu’elles ne se sont vues. Leurs ententes dans l’autre monde n’étaient pas vraiment ce qu’il y a de plus cordiales. Peut-être est-ce dû au fait qu’Alice est été présente lors de plusieurs pillages organisés par les pirates et visant à vider le village de la Tigresse de ses ressources ? « Bas alors, on fait le mur ? » Son ton est sarcastique, froid et sans réplique. Elle n’a pas envie de jouer le jeu des politesses et des badineries. La malédiction est brisée à présent, impossible de faire comme si les évènements survenus dans l’autre monde n’avaient jamais existé. Les souvenirs tendent à s’effacer mais ils sont encore assez vifs pour être douloureux. « J’ai entendu dire qu’on avait enfermé Alice en hôpital psy’ mais j’avais du mal à le croire, vas savoir pourquoi. » La voix est calme, posée. Elle tente de se contrôler et de ne pas paraître trop pleine de ressentiments. Ce ne serait pas une manière de s’adresser à une vieille connaissance que l’on n’a pas vue depuis des années. Non pas qu’elle lui ait manqué. Loin de là. Mais bon, un crêpage de chignon en plein milieu de la rue et près d’un hôpital ferait plutôt mauvais genre. « Tu n’as pas vraiment bonne mine. » Ce qui est vrai. Elle paraît amaigrie et bien plus pâle que la dernière fois qu’elles se sont vues. Il faut croire que ce monde est éprouvant pour chacun, quoique les échelles de complexité soient peut-être différentes.


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Dernière édition par Delilah J. Disraeli le Sam 31 Aoû - 12:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: everything has changed + delilah everything has changed + delilah Icon_minitimeMer 28 Aoû - 12:09

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Lily. C'était Lily que j'avais devant moi. Enfin, elle ne devait plus s'appeler Lily à présent. La malédiction avait changé nos identités, donc je suppose que la sienne aussi. Je ne m'attendais pas à la croiser ici. En fait, je pensais que je n'allais jamais la recroiser tout court. Mais à présent, elle se trouvait devant moi. Et je me sentais vraiment mal à l'aise. Ce qui est normal après tout, puisque notre rencontre dans l'autre monde n'a pas vraiment été des plus amicales. Pas du tout même. Durant la seconde où je l'avais reconnu, mon souffle s'était coupé et mon coeur s'était arrêté de battre. Je crois que j'avais légèrement peur de la réaction qu'elle pouvait avoir. Après tout j'avais 'aidé' au pillage de son village et sans doute au massacre de certains membres de sa tribu. Oui 'aidé', parce que je n'avais pas forcément fait quelque chose pour essayer de stopper ça. Je pouvais très bien comprendre qu'elle me saute à la gorge à cause de ce qui s'était passé. Et au lieu de ça, elle était sous le choc, un peu comme moi. « Ce n'est pas possible » C'était aussi ce que je m'étais dit. Comment ça se faisait qu'elle était à Storybrooke. Bon, c'était stupide comme question puisqu'elle avait été certainement victime de la malédiction. Mais comment elle a pu être victime de ce sortilège ? La dernière fois qu'elle avait vu Lily, c'était au pays imaginaire. La malédiction aurait donc été jusqu'à cette île ? Je restais comme bloqué en la voyant. Je ne bougeais plus du tout. Enfin, si je bougeais, du moins mes paupières. Je n'arrêtais pas de cligner des yeux, comme pour voir si c'était bien réel, pour voir si Lily se trouvait bien devant moi à cet instant précis. Et non ce n'était pas un rêve ou une hallucination. Elle était bien en face de moi. « Alice... » Un nom que je n'avais pas entendu depuis longtemps, déjà au moins vingt-huit années. A présent on m'appelait Lizzie. Et dire que c'était le surnom que je donnais à ma soeur dans ma vie d'avant. Autant dire qu'à présent que j'ai retrouvé mes souvenirs, je trouvais ça plus qu'étrange - voir presque malsain - de m'appeler comme ma soeur que j'ai cru morte. Je regardais ailleurs durant quelques petites secondes, comme si j'avais honte de quelque chose. « Lizzie ... Maintenant c'est Lizzie. » Il fallait que je m'y habitue. J'étais Lizzie ici et non Alice. J'étais une autre personne. Enfin une autre personne pas si différente en fin de compte. Alice était orpheline et on la pensait folle et Lizzie était ... exactement pareil. En fait la malédiction n'a vraiment pas changé grand chose pour mon cas. On m'avait juste changé de prénom. « Bas alors, on fait le mur ? » Je relevais la tête rapidement avant de me tourner rapidement vers l'entrée de l'hôpital. Ah oui, c'est vrai j'étais en train de faire le mur et si un médecin s'apercevait que je n'étais plus dans ma chambre, j'étais mal. Très mal. Le ton qu'avait employé Lily - oui, je continuais de l'appeler Lily, puisque je ne connaissais pas encore son autre identité - était froid. En même temps, elle n'allait pas être gentille avec moi. Pas après ce qui s'était passé là-bas, juste avant que la malédiction ait eu lieu. « Oui. D'ailleurs si on pouvait aller ailleurs pour éviter d'être vu par certains médecins ? » C'était presque une supplication. Je n'avais pas envie qu'un médecin me trouve. Enfin après tout, je ne pense pas qu'elle voudra bien m'aider dans ma fuite. Et puis je comprendrais aussi, si elle ne voulait pas le faire. Après tout, on n'était pas amie. « J'ai entendu dire qu'on avait enfermé Alice en hôpital psy' mais j'avais du mal à le croire, vas savoir pourquoi » J'étais surprise. Sa façon de me parler avait changé. Elle était plus calme. J'eus un petit sourire lorsqu'elle avait dit qu'elle avait du mal à croire qu'on avait pu m'enfermer dans un asile. Pourtant ça paraît presque normal. Après tout, une fille qui dit qu'elle avait vu des dodos - alors que ceux-ci ont disparu- ou alors d'un chat qui parle et qui disparait est bonne à interner non ? « Tu n'as pas vraiment bonne mine » J'eus un faible sourire. C'est vrai que je devais avoir changé. Je n'étais plus vraiment la jeune femme pleine de vie avec les jours roses. Non, je n'étais plus celle-là. A présent, j'avais plus l'air d'un fantôme qu'autre chose. « Oh, ça doit être à cause de la nourriture de l'hôpital. Le fait que ça soit infecte n'est absolument pas un mythe. » Oui la nourriture était peut-être un des facteurs qui faisait que j'avais une mauvaise mine. Mais aussi le manque de sommeil. C'est incroyable difficile d'avoir une nuit correcte lorsque des résidents de l'asile se mettent à crier en plein nuit.«  « En tout cas, toi tu as l'air en forme. »


Dernière édition par D. Lizzie Liddle le Sam 31 Aoû - 17:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: everything has changed + delilah everything has changed + delilah Icon_minitimeMer 28 Aoû - 15:59



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Le temps est censé tourner, le monde est censé changer…Mais ici rien n’a bougé. Pendant 28 longues années. Delilah pense avec sarcasme que c’est un peu comme Neverland après tout. En beaucoup moins gai et beaucoup moins beau. Ici tout est un peu plus fade. Comme un dessin dont on aurait ôté toutes les couleurs. Tout ça semble complètement fantaisiste. Et pour qu’elle pense ça c’est qu’elle est sérieusement choquée la demoiselle parce qu’elle s’y connaît plutôt bien dans le domaine de la fantaisie et des trucs qui paraîtraient absurdes à pas mal de gens. Des gens ordinaires évidemment, par des personnages de contes transférés dans le monde réel à cause d’une malédiction. Toujours est-il que cette rencontre, ces "retrouvailles", jamais la Tigresse n’aurait pu les prévoir. Pourtant la Lily qui est en elle se souvient de tout. Les cris des indiens tout autour d’elle, le sang ruisselant à ses pieds, les tipis et les barils de nourriture en feu. Tout est resté gravé dans son âme, au-delà même du statut de simples souvenirs. Elle pourrait nommer tous les détails de cet énorme bateau, elle se rappelle de la démarche de chacun des pirates, elle revoit encore l’éclat meurtrier du crochet du capitaine…Delilah s’arrache tant bien que mal à ces réminiscences douloureuses, tentant de ne rien montrer de son trouble à la fille devant elle. Alice dans l’autre monde mais une inconnue ici. Que la vie est étrange. « Alice... » Entendre son nom semble lui faire l’effet d’une bombe. Exactement comme pour Lily. Elles ne sont plus habituées à ce que d’autres personnes qu’elles-mêmes se souviennent du passé. Beaucoup de gens ici chérissent ce passé de peur qu’il s’échappe. Pourtant c’est une réalité, les souvenirs tentent de fuir ! Alice semble donc interloquée. La situation serait presque comique si elle n’avait pas de tels accents tragiques. « Lizzie ... Maintenant c'est Lizzie. » Lily ne sait rien de Wonderland mais Delilah se souvent d’avoir lu Alice au Pays des Merveilles d’un certain Lewis Caroll. De faux souvenirs fabriqués par un sort ! Encore. Dans ce livre, Lizzie est le surnom de la sœur d’Alice. Une certaine Elizabeth. Se pourrait-il que… ? Si c’est le cas, la pauvre. Elle est drôle la malédiction ! Quand je disais qu’il y a des personnes sur lesquelles elle s’est plus acharnée que d’autres. Delilah hoche la tête, sans aucune réflexion se rapportant à cette histoire de prénom un peu glauque. Oui, on évite le crêpage de chignon on a dit, autant faire de même pour les sujets potentiellement sensibles. C’est donc avec une certaine sollicitude qu’elle hoche calmement la tête. « Moi c’est Delilah. Ici…Ici c’est Delilah. » Le simple fait de prononcer ce nom menace de faire remonter des larmes à la surface de ses yeux. Elle n’aime pas ce prénom, pas plus qu’elle n’aime être coincée ici, impuissante. Elle ne veut plus être Delilah ! Pourtant ça ne dépend pas d’elle. Elle ne peut rien y échanger. C’est risible qu’elles se retrouvent ici plus ou moins 29 ans plus-tard à se présenter de nouveau l’une à l’autre. « Oui. D'ailleurs si on pouvait aller ailleurs pour éviter d'être vu par certains médecins ? » Un rire nerveux qu’elle n’a pas réussi à contenir lui échappe brusquement. Elle ne croit quand-même pas qu’après tout le vécu qu’elles ont en commun la Tigresse va se montrer compatissante ? Si ? Delilah reprend vite son sérieux et revêt de nouveau son masque d’impassibilité. Elle ne sait pas trop comment agir. Après quelques secondes d’hésitation elle se résout à trouver une solution et lâche un soupire bruyant. « Ok, on va bouger. Je n’ai pas envie qu’ils arrivent et qu’ils me soupçonnent d’être la complice d’évasion d’une folle. » Oh bien sûr elle a détaché chaque mot avec application et lâché le mot folle sans aucun humour ni compassion. Il s’agit juste d’un constat. Ni plus, ni moins. La jeune femme jette un regard en direction d’une rue qui s’éloigne de l’hôpital et commence à avancer en espérant que son interlocutrice lui emboîte le pas. Elles ont –semble-t-il- de nombreuses choses à se dire. « Oh, ça doit être à cause de la nourriture de l'hôpital. Le fait que ça soit infect n'est absolument pas un mythe. » Delilah veut bien la croire. Elle ne testerait pour rien au monde. « En tout cas, toi tu as l'air en forme. » C’est un canular c’est ça ? Elle a peut-être le visage de la Lily du passé mais a perdu un poids considérable et son esprit est en lambeaux. Elle a peut-être "l’air" en forme mais tout le reste derrière ne suit pas vraiment. Une fille qui va errer sur la plage tous les soirs en espérant qu’un jour elle rentrera miraculeusement chez elle n’est pas vraiment saine d’esprit. Peut-être mériterait-elle aussi d’être enfermée. « Tu as encore assisté passivement à la mort de quelqu’un pour qu’ils t’enferment ? » Elle est amère, évidemment. C’est une façon plutôt amicale de lui demander la raison de sa présence au sein de l’hôpital psychiatrique de Storybrooke, vous ne trouvez pas ?

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Dernière édition par Delilah J. Disraeli le Sam 31 Aoû - 13:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: everything has changed + delilah everything has changed + delilah Icon_minitimeJeu 29 Aoû - 8:56

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Me faire appeler par mon véritable nom était comme un choc pour moi. Même après la levée de la malédiction, on continuait de m'appeler Lizzie. En même temps, il devait y avoir très peu de personnes qui se souvenait de moi en tant qu'Alice. En fait, il ne devait qu'y avoir ceux que j'avais croisé au pays des merveilles et les gens de la taverne où je travaillais (qui devait posséder une bonne mémoire, puisqu'après tout qui irait se souvenir d'une simple serveuse?). Autant dire très peu de personnes. Mais Lily était là. M'avait appelé Alice. En même temps, ce n'était pas étonnant qu'elle se souvienne de moi. La seule fille dans un groupe de pirate et qui ne faisait rien pour arrêter un massacre.  « Moi c'est Delilah. Ici...Ici c'est Delilah. » Delilah. Ca ressemblait un peu à Lily. Oui, un tout petit peu. A croire que la malédiction nous laissait des petits indices sur notre vie passée. Pour Delilah, c'était son prénom. Pour moi, c'était aussi mes prénoms, mais aussi la vie complète de Lizzie. Je rêvais même de temps en temps du pays des merveilles. Si ça, ce n'était pas un gros indice pour me dire : Idiote, tu es Alice, réveille toi ! « Delilah ... C'est mignon comme prénom. » Je souris faiblement. Oui, c'était mignon, mais ce n'était pas son vrai prénom. Peut-être qu'elle devait le détester. Un peu comme moi au début. Lizzie. Ce prénom n'était pas le mien. C'était celui de ma soeur, enfin son surnom. Et c'était vraiment difficile à porter au début. Après, je me suis rendu compte que Lizzie pouvait être un surnom pour Alice. Bon d'accord, peut-être qu'il fallait chercher loin pour trouver ça, mais au moins ça ne me rappelait pas qu'on m'avait renommé à partir de ma soeur. Delilah, puisque c'était son prénom désormais, avait ris lorsque je lui avais demandé si on ne pouvait pas s'éloigner un peu. J'étais vraiment idiote. Pourquoi elle allait m'aider dans ma fuite. Je crois même que je pouvais faire demi-tour. Elle voudrait peut-être même aller me dénoncer. Ca serait comme une sorte de vengeance après tout. « Ok, on va bouger. Je n'ai pas envie qu'ils arrivent et qu'ils me soupçonnent d'être la complice d'évasion d'une folle. » Je levais la tête rapidement. Oui, j'étais surprise. Enfin, je sais très bien qu'elle ne faisait pas ça par plaisir ou parce qu'elle voulait absolument m'aider. Elle serait aussi folle que moi, si elle faisait ça. D'ailleurs elle m'avait traité de folle. On me pouvait me dire ça méchamment ou non, ça ne me faisait rien. J'étais folle. Peut-être pas folle à cause d'une maladie quelconque, mais j'étais belle et bien folle. On ne va pas aider par plaisir une des personnes qui était responsable du massacre et du pillage de son village. L'ancienne indienne s'était dirigée vers une rue qui s'éloignait de l'hôpital. « Oh tu n'aurais pas été complice... Ils t'auraient sans doute félicité de m'avoir attrapé. Enfin s'ils étaient de bonne humeur. » Je me mordais les lèvres aussitôt que je lui avais dit ça. Mais quelle idiote j'étais ! Maintenant, elle aura peut-être l'idée de me ramener au médecin. J'étais vraiment stupide ! Je lui avais dit qu'elle avait l'air en forme. Oui, elle l'avait l'air. Peut-être que ce n'était pas le cas. Après tout, cette malédiction nous avait un peu tous épuisé en quelque sorte. « Tu as encore assisté passivement à la mort de quelqu'un pour qu'ils t'enferment ? » Je m'étais arrêtée de marcher. Des souvenirs commençaient doucement à revenir à la surface. Souvenirs de ma vie présente et celle du passé. L'incendie qui avait coûté la vie de mes parents et qui était la cause de mon internement quand j'habitais encore à Londres.  Puis le pillage du village de Lily. C'était ça l'insinuation qu'elle avait fait. J'y étais présente, mais je n'avais rien fait pour arrêter ça. En même temps, qu'est-ce que j'aurais pu faire ? « C'est à peu près ça .... » Oui, c'était pour à peu près les mêmes raisons. Je fermais les yeux quelques secondes. Et les images de l'autre incendie me revenait. C'était un faux souvenir, mais ça me paraissait si réel. J'avais encore l'impression de sentir la chaleur de flammes sur ma peau, d'étouffer à cause de la fumée. Mais c'était faux. Ca n'avait jamais eu lieu, sauf dans ma tête. « D'après les médecins j'aurais plus assistés activement en provoquant un incendie chez moi et qui a causé la mort de mes ... parents ... » J'avais eu du mal à dire parents. Ce n'était pas mes parents. Mes véritables parents sont morts. Eux, ce n'était qu'un souvenir créée de toute pièce. Enfin je crois. Quand j'essayais de me rappeler d'eux, de leurs visages, je n'y arrivais pas. Tout était flou. Et pourtant, de temps en temps, je me souvenais très nettement durant un microseconde et c'était le visage de mes vrais parents. Je me tournais vers Delilah avec un faible sourire. Oui, c'était joyeux comme raison de se faire interner.


Dernière édition par D. Lizzie Liddle le Sam 31 Aoû - 17:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: everything has changed + delilah everything has changed + delilah Icon_minitimeSam 31 Aoû - 15:51



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Delilah a l’impression qu’elle serait capable de toucher la tension dans l’air si elle tendait ses mains devant elle. Une part d’elle lui dit qu’elle imagine tout, qu’elles peuvent se parler comme des adultes civilisés le feraient. L’autre part lui murmure que si elles avaient été dans l’autre monde à l’heure qu’il est, Alice ne pourrait plus vraiment aligner deux mots. Mais la jeune femme se répète qu’elle n’est pas une meurtrière, qu’elle n’est pas comme eux, qu’elle peut contrôler ses pulsions de haine envers Lizzie, car oui désormais c’est ce prénom ici et il faut que la tigresse s’y habitue. Elle n’aime pas vraiment dissocier ses deux vies mais peut-être que c’est le cas pour son interlocutrice ? Peut-être bien. Chaque personne réagit différemment à la levée de la malédiction et tout est devenu un peu imprévisible ces derniers jours. Oh, il n’y a pas eu de débordements notables mais l’autre monde est vraiment différent de celui-ci. Cela provoque des décalages dans les mémoires, des troubles psychologiques des plus légers au plus violents, des cauchemars. Delilah quant-à elle est surtout victime de terribles mauvais rêves qui s’acharnent à revenir toutes les nuits. Mauvais rêves dans lesquels Alice fait d’ailleurs assez régulièrement des apparitions, aux côtés des pirates qui brûlent et saccagent son village. Qui tuent son père devant ses yeux. Des  cendres, des flammes, du sang et des cris de douleurs. Partout. Aucun endroit ou se cacher pour échapper à ce chaos. La jeune femme se force encore une fois à s’arracher à ses souvenirs qui finiraient par la consumer si elle s’y plongeait trop. « Delilah ... C'est mignon comme prénom. » Elle se rappelle soudain où elle est et avec qui. Après toutes ces années il ne leur reste donc que ça, des badineries sur des prénoms ? Encore une situation ironique et risible au possible. Mais Lily ne rit plus, comme si quelqu’un avait versé une carafe de "nostalgie liquide" pour combler tous les vides de son cœur. Ce n’est pas vraiment agréable. C’est même assez douloureux. Voilà pourquoi elle ne répond rien. Elle n’a pas envie de renchérir sur quelque-chose d’aussi anodin et stupide. Quelque-chose de trop normal pour qu’elle puisse le supporter ? Elle tient ensuite son petit discours à Lizzie sur le fait d’être prise pour sa complice si jamais les médecins les trouvent là toutes les deux. Son ton est tellement amer qu’au fur et à mesure que les mots s’égrènent elle sent presque une brûlure semblable à celle de l’acide dans sa gorge. Pourtant parfois elle se dit qu’elle devrait aussi y être enfermée, à l’asile. Si vous viviez chaque minute de sa vie vous la prendriez aussi pour une folle, si vous pouviez voir le patchwork qui lui sert de cerveau et avec lequel elle essaye de composer du mieux qu’elle peut. « Oh tu n'aurais pas été complice... Ils t'auraient sans doute félicité de m'avoir attrapé. Enfin s'ils étaient de bonne humeur. » Alors peut-être qu’il y a une chance si Delilah va vers eux en leur criant de l’emmener, en les suppliant ? Non, elle divague. Ce sont les divagations d’une fille paumée et non celles d’une folle. Pas encore. On ne sait jamais, partir à la dérive est quelque-chose qui peut vite arriver si on ne fait pas attention. Même si elle ne va pas très bien ces derniers temps, la Lily en elle aimerait bien revoir son pays un jour et non terminer sa vie entre les quatre murs de l’asile de Storybrooke. En plus la nourriture est infecte d’après Lizzie, et Delilah aime bien manger. Oui bon c’est un détail mais ça compte quand-même ! « Mais c’est que c’est rassurant tout ça… » Il n’y a pas de réel intérêt dans sa voix mais elle est déjà moins percutante que tout à l’heure. Non pas qu’elle essaye de faire des efforts. En réalité elle a l’impression de ne plus contrôler le flot de mots qui sortent de sa bouche. Elle est passée en pilote automatique sans le demander à aucun moment. En d’autres circonstances ça aurait pu l’inquiéter un peu plus mais aujourd’hui tout allait de travers de toute manière alors un peu plus ou un peu moins ne ferait pas une grande différence. Elles commencent donc à s’éloigner toutes les deux du grand bâtiment blanc. Maintenant Delilah se sent vraiment complice d’une fuite, mais parler lui semble nécessaire. « C'est à peu près ça .... » La tigresse hausse les sourcils, visiblement prise au dépourvue par la réponse de son interlocutrice. Elle avait lancé ça dans le but que ça la touche mais elle ne pensait pas que ça puisse être vrai…Non pas qu’elle fasse partie des gens qui croient que tout le monde peut changer mais au-fond d’elle…elle sait bien que ce n’est pas Alice qui a décidé de se rendre au village ce jour là et qui a pris l’initiative d’attaquer le village. Ça ne change rien à la colère, au désir de vengeance que Lily étouffe et à la peine mais elle sait qu’à l’origine se n’était pas elle. « Oh, vraiment ? Dans ce cas je suis plutôt douée pour les devinettes ! » Un petit sourire peu amène, une exclamation de fausse joie. Elle ne pouvait décidément pas rester très longtemps à tempérer ses mots. « D'après les médecins j'aurais plus assistés activement en provoquant un incendie chez moi et qui a causé la mort de mes ... parents ... » En effet, ce n’est pas vraiment une histoire gaie. La malédiction n’a vraiment épargné personne. La vie en général, car en réalité dans l’autre monde le sorte est à peu près pareil. Il fait en sorte que la vie s’acharne toujours sur tout le monde. Ils ont tous leur compte de misère, comme si c’était censé apporter un équilibre ! Finalement que leur reste-t-il si ce n’est leurs yeux pour pleurer ? « Boarf, si c’était tes parents d’ici ce n’est pas vraiment grave…C’est juste vraiment dur qu’ils t’aient enfermé en HP. » Pour une fois elle est à peu près sincère. Elle essaye même de ponctuer ça d’une mimique comme un petit sourire de compassion, mais elle échoue lamentablement. Faut croire que c’est un signe. « Après même si ce sont de faux souvenirs je sais la douleur que ce genre de perte entraîne. J’ai moi-même vu mon père périr dans un incendie. Bon, il y avait une histoire de lame aussi dans l’histoire mais le résultat est le même. » Delilah n’a aucun doute, Lizzie trouvera bien vite à quoi elle fait référence en disant ça. Le cœur de la tigresse se sert un peu et elle porte instinctivement la main à son cou. C’est un réflexe mais le pendentif n’est pas là. Il n’est plus là depuis 28 ans. Delilah l’a aperçu une fois en passant devant la boutique de Mr. Gold. Il est en vitrine étendu sur un petit napperon blanc. Et la jeune femme le maudit encore plus pour ça.

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D. Lizzie Liddle
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MessageSujet: Re: everything has changed + delilah everything has changed + delilah Icon_minitimeDim 1 Sep - 18:08

everything has changed
delilah & lizzie

 Dire que l'ambiance était tendue aurait été un euphémisme. En même temps, même si u peu plus de deux décennies étaient passées, cela n'allait pas effacer ce qui s'était passé dans l'autre monde. Cela faisait peut-être vingt-huit années qu'on répétait sans cesse le même jour. On était en quelque sorte en mode pause, sans vraiment l'être. On l'était parce que durant ces vingt-huit années on n'avait pas vieilli. Et on ne l'était pas puisqu'on vivait quand même certaines choses (même si c'était toujours la même chose), donc lorsque nos souvenirs sont revenues, tout ce qu'on avait vécu avant ne nous semblait pas si lointain que ça. Alors c'était bien normal qu'il y ai cette tension entre nous. Elle n'allait pas m'apprécier du jour au lendemain et ça je pouvais bien le comprendre. Delilah avait accepté qu'on s'éloigne un peu de l'hôpital. Elle ne voulait pas être complice de l'évasion d'une folle. Je pouvais la comprendre. Surtout que les médecins ne pouvait pas être autant compréhensifs. Ils l'auraient soit remercier, s'ils étaient de très bonne humeur, ou alors soit ils l'auraient gardés un bon moment pour savoir ce qu'il lui a pris de vouloir faire échapper une malade mentale. Et elle l'aurait certainement gagner un petit séjour de quelques jours – au maximum – à l'asile. « Mais c’est que c’est rassurant tout ça… » J'eus un petit sourire. De toute façon, un asile ce n'est pas fait pour être rassurant. Ça se saurait si un endroit remplie de personnes peut saine d'esprit était un lieu tout à fait agréable et rassurant. « Oh ça pourrait être pire ... » Oh que oui ça pourrait être pire. L'hôpital de Storybrooke était un parc d'attraction à côté de celui où j'étais avant la malédiction. Rutledge. J'ai la chair de poule rien que de repenser à cet endroit. En même temps, les asiles durant l'époque victorienne n'étaient pas vraiment les lieux les plus agréables au monde. Bien au contraire. C'est là, qu'on testait les nouvelles techniques médicales. On pouvait y entrer à peu près sain d'esprit et en ressortir - si on réussissait à faire ça - totalement fou. Durant un court instant je regardais Delilah. Oui, même un très court instant avant de regarder le sol. Oui, j'étais gênée. En même temps, avec tout ce qui s'était passé, si je n'étais pas mal à l'aise avec elle ça serait bizarre. Mais vraiment très bizarre. C'était comme si tout ce qui était arrivé à son village m'était complètement égale, alors que c'était totalement faux. Je me sentais vraiment coupable de ce qui s'était passé ce jour-là, alors qu'au fond ce n'était pas vraiment pas faute. Si, je n'avais pas été, l'attaque aurait quand même eu lieu. Sauf que j'y étais. Et j'ai vu le pillage, sans bouger, sans intervenir pour aider les indiens. Ça faisait de moi une coupable quand même non ? Je m'étais arrêtée de marcher lorsqu'elle m'avait demandé si j'avais assisté passivement à la mort de quelqu'un. Je savais que ce n'était qu'une allusion au passé. Si seulement elle savait qu'elle était proche de la vérité. « Oh, vraiment ? Dans ce cas je suis plutôt douée pour les devinettes ! » Elle aussi, elle eu un petit sourire. Enfin ce n'était pas un sourire de joie sincère, mais un sourire quand même. Je lui avais expliqué la raison de mon internement. Enfin la raison que la malédiction a donnée pour mon internement. « Boarf, si c'était tes parents d'ici ce n'est pas vraiment grave...C'est juste vraiment dur qu'ils t'aient enfermé en HP. » Elle semblait sincère. Ou peut-être qu'elle avait réussi à faire semblant d'être sincère. Un léger sourire se dessina sur mon visage. C'est vrai que c'est dur d'être enfermé dans un asile, mais bon ce n'était pas la première fois que ça m'arrivait. « Ils ressemblaient à mes vrais parents .... Enfin peut-être que c'était juste la malédiction qui a fait ça ... Après tout ils n'ont pas réellement exister ici .... » Une fois de plus mon regard se perdait dans le vide. Oui, ils n'ont pas existé ici. C'est ce que je devais me mettre dans la tête. Si j'allais voir dans le cercueil, ils seraient vide. Et puis mes parents - les vrais - étaient morts depuis bien trop longtemps. « Après même si ce sont de faux souvenirs je sais la douleur que ce genre de perte entraîne. J'ai moi-même vu mon père périr dans un incendie. Bon, il y avait une histoire de lame aussi dans l'histoire, mais le résultat est le même. » Je me mordais les lèvres. Des images me revenaient. Pour une fois ce n'était pas des souvenirs du pays des merveilles, mais du pays imaginaires. Et ce n'était pas des images comme le dessin animé pouvait nous montrer. Non c'était bien plus sanglant. « Je ... Hum ... Je suis désolée à propos de ça ... » J'étais gênée et hésitante. Pourquoi hésitante ? Je ne savais pas, mais je l'étais. Je ne souriais plus, je pouvais même avoir l'air grave, mais j'étais vraiment désolée. Si seulement, je pouvais revenir en arrière. Si seulement, j'avais pu aider quelques indiens ou alors au moins essayer d'arrêter ce massacre, peut-être que son père était toujours en vie. Mais je ne pouvais rien faire. C'était l'un de mes problèmes. Je ne faisais rien.
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