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stop following me around, i'm no doctor, w/ lizzie.

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MessageSujet: stop following me around, i'm no doctor, w/ lizzie. stop following me around, i'm no doctor, w/ lizzie. Icon_minitimeJeu 5 Sep - 18:29




Timothée & Lizzie.



« Vous êtes tombé sur la tête, j’espère ? » s’écria Timothée en se levant si brusquement de sa chaise qu’elle faillit se renverser par derrière. Le pauvre homme, lunettes d’écailles sur le nez, joua avec le paquet de feuilles qu’il tenait dans ses mains moites. Il balbutia : « C-C’est le seul sujet q-que nous ayons trou-trou-vé pour demain, Monsieur Farrell… » Timothée leva les bras au ciel, comme au désespoir. Les deux hommes se trouvaient dans le bureau de Tim, le présentateur principal de la fameuse émission télévisée matinale, Good Morning Storybrooke. La pièce spacieuse, décorée de peintures et de bibelots africains, était bien éclairée grâce aux grandes fenêtres latérales. En ce début d’après-midi, le grand homme prenait son déjeuner après une matinée bien remplie à informer les citoyens de la petite ville des dernières nouvelles locales. Il avait en plus été honoré de la visite d’un musicien inconnu qui avait enfin sorti son premier album, pour la capsule culturelle de la semaine. Comme la malédiction de la Méchante Reine avait pris fin il y avait quelques jours, toute l’actualité de Storybrooke se concentrait sur cet important événement. Les citoyens se demandaient ce qui allait se passer à présent: était-il possible de rentrer à la maison ? Et la responsable derrière ces vingt-huit années d’oubli, devait-on la torturer jusqu’à ce que mort s’ensuive, en guise de vengeance et de punition, ou devait-on simplement l’enfermer dans une prison pour l’éternité ? Le problème, c’était bien sûr que la vile sorcière devait avoir forcément retrouvé sa magie et lui faire subir un quelconque châtiment s’avérait, dans ces conditions, assez délicat. Timothée avait proposé d’ouvrir un sondage virtuel la semaine passée à ce sujet sur la page Facebook de l’émission et attendait avec anxiété les résultats, qui seraient diffusés dans quelques jours. Pour sa part, l’ancien suricate ne demandait qu’une chose : rentrer chez lui, dans la savane africaine, mais pour ce faire, il faudrait faire bien plus que simplement demander. Il faudrait se battre et cette épreuve effrayait un peu le brun, qui n’avait rien d’un combattant. Eh non, il préférait se terrer dans un trou plutôt que d’affronter l’ennemi. Lâche, vous avez dit ? Peut-être, enfin lui il le voyait plutôt comme un mécanisme de défense, propre à sa race.

« Vraiment ? Un reportage sur l’hôpital, c’est tout ce que vous avez de mieux à m’offrir pour demain, Jerry ? » insista Timothée, les mains sur les hanches, le regard noir. « Euh, oui. » répondit le journaliste d’une voix piteuse. Timothée devait admettre que les sujets d’actualité dans cette ville, il n’y en avait pas à foison et que parfois, il fallait faire preuve de créativité s’ils voulaient offrir un téléjournal matinal de bonne qualité. Parler de la malédiction, ils le faisaient depuis quelques jours et radoter les mêmes informations devenait lassant et stupide. Alors, parler de l’hôpital de Storybrooke… Pourquoi pas ? « Le Maire, il y a un mois, a donné son aval pour les rénovations du troisième étage, il pourrait peut-être être intéressant d’en parler. » suggéra Timothée avec un haussement d’épaules, en se rasseyant sur sa chaise. « Oh oui, ce serait très intéressant. » approuva Jerry avec un signe énergique de la tête. « Mouais, si vous le dites. Bon eh bien super, allez sur le terrain et pondez-moi un truc potable pour ce soir. Je vous rappelle que l’émission est diffusée à six heures demain matin. » Timothée lui indiqua la porte d’un signe impatient de la main. « Oui, mais euh… C’est que, voyez-vous, mon coéquipier est tombé malade ce matin, alors… J’ai l’habitude de bosser à deux et… » « Vous voulez que je vous accompagne, c’est cela ? » coupa l’ancien suricate, les sourcils froncés. L’autre hocha de nouveau du chef. « Oh, très bien ! J’accepte. En plus, ça me donne une excuse pour remettre à demain toute cette paperasse. » répondit joyeusement Tim en désignant les feuilles disposée un peu n’importe comment sur son bureau massif d’acajou. Il se leva d’un bond, appela l’hôpital afin de leur demander la permission de filmer et de photographier et, ceci fait, indiqua à l’autre homme de le suivre hors du bâtiment. Ils embarquèrent dans la Mini Cooper rouge de Jerry et mirent le cap vers l’hôpital de la ville, pendant que Timothée occupait son collègue par son incessant babillage. Cependant, une fois arrivés à destination, Jerry constata, boudeur : « Ah mince… Plus d’essence ! Heureusement que nous sommes arrivés. » Timothée se tapa le front, avant de sauter du véhicule. « Ouais, mais ça va être la joie pour rentrer, hein. » « On pourra toujours rentrer à pied et passer par le garage en chemin. » « Parce qu’évidemment, cette pouffiasse de reine a oublié d’installer des autobus publics dans cette ville maudite en lançant sa malédiction. » râla Tim en se dirigeant d’un pas morne vers l’hôpital. Son collègue, appareil photo, stylo et bloc-notes en mains, le suivit sans un mot, préférant ne pas provoquer l’ire de l’autre homme. À l’intérieur, un silence presque religieux accueillit les deux hommes. Les seuls bruits qui perçaient ce silence étaient les occasionnels toussotements des patients qui faisaient une promenade santé dans les couloirs et les quelques paroles échangées ici et là. Timothée s’avança vers le comptoir, derrière lequel une secrétaire tapait frénétiquement sur son clavier : « Bonjour ma petite dame ! Je suis Timothée Farrell et je travaille pour Good Morning Storybrooke. J’ai appelé il y a une dizaine de minutes, j’ose espérer que vous vous rappelez de moi. Ah, et voici Jerry, mon collègue ici présent, qui m’accompagne pour un reportage de la plus haute importance. » « Ah oui, Monsieur Farrell. Nous vous avons réservé le troisième étage pour une heure, ainsi aucun déplacement n’y sera autorisé durant votre reportage. Cela sera-t-il suffisant ? » « Amplement ! Au revoir ma petite dame ! » « Et merci. » glissa Jerry avec un petit sourire contrit. Sur ce, ils quittèrent la salle d’attente pour se diriger vers les ascenseurs. « En espérant qu’on n’y reste pas coincés. » grommela Timothée, avec un sourire mi-figue, mi-raisin.
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D. Lizzie Liddle
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MessageSujet: Re: stop following me around, i'm no doctor, w/ lizzie. stop following me around, i'm no doctor, w/ lizzie. Icon_minitimeVen 6 Sep - 15:59


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timothée & lizzie

 « Il y a quelque chose qui se passe. Je levais la tête - en ayant la bouche pleine de céréale, que j'avalais difficile - pour regarder Absynthe. Il y a toujours quelque chose qui se passe ici. Ce n'est vraiment pas étonnant. « Tous les médecins ont l'air ... » Je regardais autour de moi. C'est vrai que les médecins ont l'air bizarre. Presque autant que leur patient. Enfin peut-être qu'Absynthe se faisait des idées. Et pas la même occasion, que je m'en faisais aussi. « Peut-être qu'il y a une inspection ou quelque chose dans le genre. Et puis avec un peu de chance ils se montreront un peu plus gentils que d'habitude. » J'eus un petit sourire, il ne fallait quand même pas trop espérer non plus. Je continuais de manger mes céréales. Pas très passionnant comme occupation, mais c'est tout ce qu'il y avait à faire le matin dans cet hôpital. En même temps il y avait rien d'autre à faire tout court ici. A part se promener ou ... se promener ou encore ... Essayer de s'échapper pour ne pas terminer réellement fou. Ah si !Il y avait aussi regarder la télé. Enfin, lorsqu'ils osaient mettre quelque chose d'intéressant - ce qui était le cas que le matin, lorsqu'ils mettaient l'émission matinale de Storybrooke. D'ailleurs c'était ce que j'étais en train de regarder tout en manger mon petit-déjeuner. « Lizzie ..... Lizzie ? ... Alice ! » Je sursautais - et j'avais même failli renverser mon bol de lait - en regardant Absynthe. Vu le regard qu'elle m'avait lancé, elle avait dû me dire quelque chose d'important et je n'avais pas dû l'écouter - chose qui arrivait assez souvent d'ailleurs. Ce n'est pas ma faute si j'ai un léger problème d'attention. Léger, oui. « Oui ? » Je lui avais fait un de mes plus beau sourire et ma tête d'ange. Elle avait poussé un léger soupire. On était le matin, il ne fallait pas trop m'en demander. « Hier, tu as dit que tu avais une nouvelle idée pour pouvoir s'échapper. » Je la regardais durant quelques secondes, le temps que l'information monte à mon cerveau. J'avais eu une idée. Moi ? Vraiment ? Bizarre, je ne m'en rappelle pas. En même temps, j'ai la mémoire d'un poisson rouge. Il m'a fallu une bonne dizaine de secondes avant de me souvenir de mon idée. « Les tenues des infirmières ! On peut en emprunter quelques-unes et sortir discrètement. Enfin faudrait faire ça avec les nouveaux médecins et infirmiers puisque les autres connaissent notre visage donc .... » Bon d'accord, c'était peut-être une idée stupide, mais cela restait une idée quand même. Je continuais de manger mes céréales en attendant une quelconque réponse de sa part. Enfin elle n'avait pas eu le temps de me répondre puisqu'un des infirmiers nous avait dit que le temps pour le petit-déjeuner était terminé et qu'on devait retourner dans nos chambres.

J'étais restée une bonne partie de la matinée, voir la matinée entière dans ma chambre. Je n'avais pas pu m'échapper de ma chambre puisqu'il y avait quelqu'un qui était toujours devant la porte. D'accord, je comprenais que lorsque j'étais légèrement peu coopérative - si on peut dire ça comme ça - on me mettait sous surveillance, mais là je n'avais rien fait. Et c'était pareil pour Absynthe d'après ce que j'avais pu comprendre. Pourquoi on était surveillé ? Je ne sais absolument pas, mais quelque chose d'assez important devrait avoir lieu. Et curieuse comme je suis, je m'étais mis dans la tête que j'allais découvrir ce que c'était. Comment ? J'en avais pour l'instant aucune idée, mais j'allais bientôt en avoir une ! Enfin j'espère. Je m'étais assis en tailleur sur mon lit, me tenant la tête pour pouvoir réfléchir correctement. Il y aura forcément un moment où l'infirmier ne sera plus devant ma porte. L'heure du déjeuner ! Il allait bien partir pour aller déjeuner. Il n'allait quand même pas se laisser mourir de faim, si ? Je restais tranquillement allongée sur mon lit en attendant qu'il parte, enfin s'il partait, tout en jouant avec mes cheveux en attendant le moindre bruit qui pouvait signaler son départ. Autant dire que c'était calme. Et je n'aimais pas ça, mais vraiment pas ça du tout. J'espérais juste que l'heure du déjeuner allait arriver rapidement. Oui, comme je n'avais pas d'horloge dans ma chambre donc je ne pouvais que me fier qu'à mon estomac, ce qui n'était pas très fiable. Au bout d'un certain moment, j'entendais quelqu'un se lever de la chaise et partir. J'avais attendu que les bruits de pas s'éloignaient de plus en plus pour voir si c'était réellement l'infirmier devant ma porte qui était partie. Apparemment c'était bien lui. Je sortis une épingle rapidement de mes cheveux avant de pouvoir déverrouiller la porte. Il ne m'a fallu que quelques minutes avant de pouvoir l'ouvrir, en même temps depuis le temps j'avais la technique pour le faire. Une fois sortie de ma cellule - oui parce que c'était plus une cellule qu'une chambre - je refermais la porte en essayant de faire le moins de bruit possible. Je quittais le couloir en marchant tranquillement. Après tout, je n'allais pas me mettre à courir, cela pouvait alerter en quelque sorte. J'étais passée devant une réserve. Peut-être que c'était le moment de tester la nouvelle technique d'évasion - enfin même si là, je n'allais pas réellement m'évader. J'entrais dans la pièce et cherchais les blouses des infirmiers durant quelques minutes. Peut-être qu'elles ne se trouvaient pas ici. C'était ce que je pensais en ne les trouvant pas. Et c'était en me retournant que je les avais vu. Rapidement j'avais enfilé cette blouse avant de sortir de la pièce. Il fallait juste espérer qu'on ne me prenne pas pour une véritable infirmière maintenant. J'étais arrivée au rez-de-chaussé - ce qui était risqué puisque les médecins pourraientme reconnaître, mais comme je n'allais pas m'enfuir cette fois-ci je m'en fichais - lorsque j'avais aperçu quelque chose qui m'a fait arrêter tout mouvement - et même ma respiration je crois bien. Enfin ce n'était pas quelque chose, mais plutôt quelqu'un. Absynthe n'allait pas me croire lorsque je lui dirais. Il y avait le présentateur de l'émission du matin que je regardais tout le temps. J'étais en train d'halluciner, ce n'était pas possible. Je me pinçais rapidement pour voir si j'allais sortir d'un rêve. Mais bon, j'étais belle et bien réveillée. Je le suivais du regard, il s'était dirigée vers un des ascenseurs. Est-ce que je devais le suivre ou non ? Cela allait faire bizarre non ? Mais en même temps, j'avais tellement envie de le suivre, de savoir pourquoi il était là. Je m'avançais vers l'ascenseur le plus rapidement possible et quand j'ai voulu y entrer, les portes s'étaient déjà refermées. Il fallait que je trouve une autre solution. Les escaliers ! J'avais emprunté celui qui était le plus proche. Là encore, j'espérais qu'il n'y aurait aucun médecin qui pouvait m'attraper. Je montais les marches une par une. Arrivée au premier étage, j'attendais de voir si l'ascenseur était déjà et donc que le présentateur y était. Mais non rien. Peut-être qu'il était au deuxième étage alors. De nouveau, je courais dans les escaliers pour arriver le plus rapidement possible. Là non plus, l'ascenseur ne s'était pas arrêté. Je m'étais donc mise à nouveau à courir jusqu'au troisième. Et j'espérais de tout mon être qu'il allait s'arrêter là. Quand j'ai voulu essayer d'ouvrir la porte du troisième étage, elle était bloqueé. C'est bizarre, d'habitude, les portes de cet étage n'était jamais verrouillée. Et à nouveau je repris la pince qui m'avait servi pour m'échapper de ma chambre. Une fois déverrouillée, j'ouvris lentement la porte. Il y avait des voix. C'était bon signe non ? Je passais lentement la tête pour voir qui était les personnes présentent. Rapidement, j'aperçus le présentateur. Je n'avais pu de pousser un petit cri aigu. Je m'étais reculée d'un pas tout en posant mes mains sur ma bouche. Mais qu'est-ce qu'il m'avait pris. Il fallait que je me calme et que j'ai de nouveau toute ma tête. De nouveau, j'ouvris la porte pour pouvoir un peu regarder ce qu'ils faisaient - puisque le présentateur n'était pas seul.
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MessageSujet: Re: stop following me around, i'm no doctor, w/ lizzie. stop following me around, i'm no doctor, w/ lizzie. Icon_minitimeMar 10 Sep - 20:39




Timothée & Lizzie.



Timothée s’engouffra en deux grandes enjambées dans la cage d’ascenseur, suivi de près par son collègue. Il appuya sur le bouton correspondant au troisième étage, les portes se refermèrent et les deux hommes quittèrent lentement le rez-de-chaussée pour s’élever mécaniquement jusqu’au lieu de leur reportage. Timothée ne tenta même pas de relancer la conversation avec Jerry. Il soupira bruyamment, mais sans plus. Il ne voyait pas vraiment ce qu’il pouvait lui dire, ce n’était pas comme s’ils étaient de proches amis, malgré les vingt-huit années au cours desquelles ils avaient bossé pour la même émission matinale. Alors, pour une fois, Timothée se la ferma et se mit à rêvasser à la salade qu’il avait mangée ce midi. Eh bien quoi ? Quand on s’ennuie, on s’occupe avec ce que l’on peut ! Le brun sentit, quelques secondes plus tard, son ventre émettre un drôle de bruit, s’attirant un ricanement de la part de son collègue. Timothée le foudroya du regard puis, les bras croisés, se détourna littéralement de lui, comme s’il boudait. Et peut-être était-ce le cas… Après tout, Tim n’était pas la personne la plus mature de cette ville, loin s’en fallait. En fait, on pouvait même le qualifier de susceptible, par moments. Il n’aimait pas être la cible de moqueries, même gentilles et n’hésitait pas à rabrouer l’insolant qui osait rire de sa personne. Qu’on se le dise ! Pendant qu’il songeait à tout cela, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent de nouveau, leur offrant une vue tout à fait différente du rez-de-chaussée qu’ils venaient de quitter. Les murs étaient fraichement peinturés d’un vert maladif, ce qui allait finalement bien avec l’ambiance de l’hôpital. « S’ils voulaient faire déprimer les patients et les visiteurs, eh bien bravo, c’est réussi. » commenta avec franchise le plus grand des deux hommes. L’autre hocha de la tête. « Je vais aller photographier l’intérieur de quelques chambres et interroger les quelques patients qui s’y trouvent. On filmera lorsque l'équipe de tournage arrivera. » « Ah et moi je vais… faire quelque chose. » répondit Timon en roulant les yeux. Mais son collègue n’entendit pas sa réponse, puisqu’il s’étai déjà éloigné.

Timothée s’avança dans l’étage et s’approcha d’une large fenêtre, donnant sur le stationnement. Joyeux, ça. Lorsqu’un patient était autorisé à sortir de sa chambre, il pouvait aller se changer les idées en contemplant un stationnement. Peut-être était-ce un moyen subtil d’encourager les patients à guérir plus vite : ici, c’est ennuyeux, alors guérissez et partez plus vite chez vous ! Ça ressemblait à une mauvaise campagne de publicités, songea Timothée. Il sortit un petit carnet de notes et y écrivit tout ce qui lui semblait important : il releva le mauvais choix de couleur des murs, le nouvel emplacement des chaises dans l’aire de repos et le grand téléviseur éteint, au fond de la pièce. Somme toute, il s’agissait d’un troisième étage parfaitement normal. Le reportage s’annonçait ô combien palpitant… Comme Timothée ne voyait toujours pas son collègue revenir, il s’assit avec paresse dans l’une des chaises de l’aire de repos, près de l’ascenseur. Il se demanda vaguement combien de temps leur faudrait-il pour boucler le tout. Peut-être qu’en interviewant l’une des infirmières à un autre étage, cela ajouterait une touche d’humanisme et de social à leur reportage ? Ennuyé, Timothée appuya sa main sur sa paume ouverte, attendant encore… « Ça ne sera pas long, patron ! » lui cria Jerry à l’autre bout du corridor. « Pas de problèmes, je m’amuse comme un petit fou, en vous attendant ! » répliqua Timothée avec un sarcasme mordant. Puis, soudainement, sans doute grâce à son ouïe super développée, de par sa véritable nature animale, il entendit un petit cri aigu provenir de la porte qui donnait sur l’escalier. Cela piqua suffisamment sa curiosité pour qu’il se lève pour en avoir le cœur net. Et lui qui croyait que le personnel de l’hôpital avait bloqué l’étage pour minimiser les déplacements et pour les besoins du reportage ; apparemment il s’était fait avoir comme le dernier des imbéciles. D’un geste vigoureux, il ouvrit la porte et passa la tête dans l’entrebâillement. « Hello, il y a quelqu’un ? » lança-t-il d’un ton à la fois méfiant et ennuyé. En tout cas, ce n’était pas un ton amical ou invitant. Il n’aimait tout simplement pas être dérangé quand il faisait son job, c’était normal, non ? Enfin, non, il ne faisait pas vraiment son job, il se tournait les pouces à vrai dire, mais il s’était déplacé pour des raisons professionnelles, alors ça revenait au même. Il resta ahuri devant le vide, mais lorsqu’il tourna la tête vers un coin reculé, ses yeux s’écarquillèrent. Il venait d’apercevoir une jeune brunette, une infirmière s’il en croyait son uniforme. De toute évidence, Mademoiselle ne faisait pas son travail et préférait se cacher dans le seul étage vide de la journée pour flemmarder en paix. Eh bien, lui et elle avaient plus en commun que Timothée ne l’aurait cru. « Mais que faites-vous là, vous ? » s’exclama-t-il enfin. « N’êtes-vous pas supposée vous occuper de vos patients, au lieu de rester là à bailler ? »
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MessageSujet: Re: stop following me around, i'm no doctor, w/ lizzie. stop following me around, i'm no doctor, w/ lizzie. Icon_minitimeVen 13 Sep - 11:58

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timothée & lizzie

Maintenant, je comprenais pourquoi les médecins avaient l'air bizarre. Une équipe de télévision venait à l'hôpital ! D'ailleurs, je me demandais pourquoi, il n'y avait pas grand chose d'intéressant ici. En tout cas, pas assez pour qu'on puisse faire un reportage dessus. En même temps, je ne suis pas vraiment objective, puisque je vis ici, donc je ne vois pas les grands changements ou les choses exceptionnelles qui peuvent se dérouler. Pour moi, tout à l'air normal. Et puis ce n'était pas n'importe quelle équipe de télévision qui était ici ! C'était celle du Good Morning Storybrooke ! Bon en même temps, ce n'était pas vraiment étonnant. Il n'y avait pas non plus dix mille émission de télévision en ville ! Je m'étais donc décidé à les suivre. Je n'allais quand même pas laisser passer quelque chose d'intéressant quand même ! Ils étaient au troisième étage. Pourquoi ils étaient-là bas. D'ailleurs, il n'y avait pas eu des travaux là-bas? D'ailleurs, je ne sais même pas à quoi peut correspondre cet étage. D'ailleurs la porte du troisième était fermé. Enfin, pas pour très longtemps puisque je l'avais rapidement déverrouillée. Et lorsque j'avais passé ma tête, je n'avais pas pu m'empêcher d'avoir un petit cri aigu. Oui, un peu comme les cris des groupies. Je me sentais vraiment idiote. Je me comportais comme une idiote d'ailleurs. J'avais rapidement fermé la porte. Avec un peu de chance il ne m'avait pas entendu. Il était en train de se diriger vers la porte. Je m'étais reculé d'un grand pas pour me mettre dans un coin. Comme si ça allait suffire pour ne pas qu'il me remarque. « Hello, il y a quelqu’un ? » Je retenais ma respiration. Il était là près de moi. Je n'y croyais pas mes yeux. Peut-être que ce n'était pas réel, que j'étais en train d'halluciner. Je voulais à tout prix vérifier si c'était réel, mais je ne suis pas sûre que passer mes mains dans ses cheveux ou autres ne soit une bonne idée s'il était vraiment devant moi. Vraiment pas. Non, je crois même que cela serait une raison de plus - ou alors une première et bonne raison - de me garder enfermer ici. J'essayais de respirer en faisant le moins de bruit possible. Je sentais mon rythme cardiaque ralentir petit à petit. Oui, j'optais pour la technique du caméléon en quelque sorte. En tout cas pour l'instant, il ne m'avait pas vu. Puis il avait tourné la tête. Vers moi. Mon coeur s'était arrêté durant une seconde. Bon là, s'il ne m'avait pas vu c'était qu'il était vraiment aveugle. « Mais que faites-vous là, vous ? » J'écarquillais grand les yeux. Qu'est-ce que je dois répondre à ça. Je suis là pour vous espionner ? Non, je ne dois pas lui dire, il va me prendre pour une folle - enfin en même temps .... - et m'amener au service psychiatrique. Les médecins vont me reconnaître et je serais vraiment très mal. Non je ne dois absolument lui dire ça. « N'êtes-vous pas supposée vous occuper de vos patients, au lieu de rester là à bailler ? » Sur le coup je ne comprenais pas. Pourquoi parlait-il de patients ? Et je crois que l'incompréhension totale pouvait se lire sur mon visage. « Mes patients ? » Puis j'ai eu une illumination. C'est vrai que j'avais emprunté une tenue d'infirmière ! Comment j'avais pu oublier ça. Bon le point positif dans cette histoire, c'est qu'il me prend pour une infirmière et qu'il ne risque pas de me ramener au service psychiatrique. « Euh … Non .. J'ai pas de patient … On m'a demandé de monter pour … Pour voir si … tout allait bien à cet étage. » J'eus un petit sourire légèrement forcé. Je pouvais être une bonne menteuse. Dans de très, mais vraiment très très très, rare occasion Et là comment dire …. Mon mensonge pouvait se faire et s'entendre depuis la lune, j'en suis certaine.
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MessageSujet: Re: stop following me around, i'm no doctor, w/ lizzie. stop following me around, i'm no doctor, w/ lizzie. Icon_minitime

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